Le procès qui oppose Coralie Sarrazin contre son ancienne université, l’Université du Québec à Trois-Rivières, s’est amorcé lundi matin, au palais de justice de Trois-Rivières et se poursuivra encore mardi, mercredi et jeudi. Elle réclame près de 150 000$ à l’UQTR parce que ses directeurs de thèse de doctorat en psychoéducation ont mis fin à la direction de sa thèse alors qu’elle en était presque à la fin du processus.
Une accusation de plagiat serait à l’origine de cette situation, accusation qu’a totalement niée Mme Sarrazin lundi. Cette dernière a choisi de se représenter elle-même, avec l’aide d’un ami. Une demi-douzaine d’étudiants étaient présents dans la salle pour la soutenir.
Française d’origine, Coralie Sarrazin est psychologue de formation. En 2012, elle commence à s’intéresser de près au principe d’autodétermination pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. Elle raconte avoir alors découvert les publications scientifiques de Michael Wehmeyer de l’Université du Kansas et du professeur Yves Lachapelle de l’UQTR. Elle voit un potentiel énorme dans cette théorie qui n’est alors pas connue en France. L’étudiante écrit alors à Yves Lachapelle et au professeur Martin Caouette, lui aussi un chercheur réputé dans le domaine de l’autodétermination. Lire la suite…