Un point de bascule sera vraisemblablement franchi en 2023. Cette année, le Québec devrait compter un plus grand nombre de thèses et de mémoires publiés en anglais qu’en français.
C’est l’un des constats qui émerge de la mise à jour d’une étude que j’ai présentée à la fin avril dans le cadre du forum La science en français organisé par les Fonds de recherche du Québec.
Comment suis-je arrivé à ces résultats ? J’ai moissonné l’ensemble des thèses et des mémoires disponibles dans les répertoires institutionnels de 17 des 20 universités du Québec (voir les notes méthodologiques en fin d’article).
J’avais fait ce travail une première fois en 2016 pour le Magazine de l’Acfas. À l’époque, je ne m’intéressais qu’à la longueur de ces documents, par grade, par discipline, par université. Lire la suite…