l y a un an à peine, l’intelligence artificielle (IA) était un sujet de débat plutôt théorique. « La rentrée 2023 marque un tournant », décrit Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et enseignante en littérature au Collège Jean-de-Brébeuf, alors que ChatGPT est bien entré dans les classes. D’autres formes d’IA génératives sont accessibles au grand public, comme QuillBot (rédaction et correction de textes), DeepL (traduction), ou UPDF (résumé de PDF).
Martine Peters, professeure en sciences de l’éducation à l’Université du Québec en Outaouais, a mené un sondage auprès de 900 étudiant.e.s. « Déjà 22 % disaient utiliser ChatGPT (parfois, souvent ou toujours) pour faire leurs travaux. Et ça, c’était en février », souligne-t-elle. Un constat inquiétant, comme ni les professeur.e.s ni les universités ne sont prêts à y faire face. À l’heure actuelle, tenter de bannir ces outils serait futile; de quoi donc ont donc besoin professeur.e.s et étudiant.e.s pour s’assurer d’une utilisation éthique? Lire la suite…