Le 20 juin 2023, le SCCC-UQO déposait le mémoire Contrer le sous-financement de l’UQO dans le cadre de la consultation de la ministre Déry sur la Politique québécoise de financement des universités. Nous en avons conclu que le mode actuel de financement des universités était inéquitable pour les universités du réseau de l’Université du Québec, et plus particulièrement pour l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Par ailleurs, le mode de financement actuel est une menace pour la vitalité de la langue française en enseignement supérieur, en recherche et en création.
La proposition de la ministre Déry d’établir un plancher aux droits de scolarité des étudiantes et des étudiants étrangers et de cesser la subvention les étudiantes et les étudiants canadiens (hors-Québec) a fait grand bruit. Un système de péréquation serait ainsi mis en place, notamment au profit des universités du Réseau.
La FNEEQ conteste ce projet en refusant de considérer la population étudiante comme des guichets automatiques. À l’opposé, les rectrices et les recteurs de l’Université du Québec, incluant Murielle Laberge, réagissent favorablement à cette annonce.
Le SCCC-UQO considère qu’il est trop tôt pour se positionner. En effet, nous ne connaissons pas encore les modes de répartition des montants prélevés des étudiantes et des étudiants canadiens et internationaux. Si le SCCC-UQO s’est toujours opposé à la dérèglementation des droits de scolarité et à la marchandisation de la « clientèle étudiante », nous voyons d’un bon œil le principe de péréquation.
En somme, nous continuerons à suivre la situation de près. Nous aimons notre université et nous souhaitons avoir les moyens d’accomplir notre mission : l’enseignement supérieur, la recherche et la création en français ouverts sur le monde et accessibles, notamment aux étudiantes et aux étudiants de première génération.
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