Au Québec, on se bat pour que le français soit présent sur les devantures de nos magasins, dans nos commerces et dans nos milieux de travail. On tient à l’entendre dans nos chansons, dans nos films, dans nos émissions de télé. On veut que les figures publiques le parlent (un grand salut ici au patron d’Air Canada).
Ces enjeux génèrent des débats, des lois, des interventions souvent passionnées dans les médias.
Il y a pourtant un domaine où peu de chemises se déchirent devant l’omniprésence de l’anglais : la science.
Nous en sommes venus à considérer comme normal et inévitable, peut-être même souhaitable, que les chercheurs québécois s’informent et diffusent leur propre science en anglais.
Il existe pourtant des irréductibles qui défendent la science en français. J’en ai rencontré au Consortium Érudit. Érudit est une plateforme qui donne accès à plus de 300 revues scientifiques, dont la vaste majorité est en français ou bilingue. Lire la suite…