Les 8 et 9 août derniers se tenait le Congrès de la Coalition of Contingent Academic Labor (COCAL) au pavillon Alexandre-Taché. Ce congrès a lieu tous les deux ans. Cette année, c’était le 15e, et il a été organisé principalement par la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) affiliée à la Centrale des syndicats nationaux (CSN) et nous, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO). Les invités d’honneur étaient la Rectrice de l’UQO, la Présidente de la CSN, la Présidente de la COCAL internationale, le Président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais, la 1re Vice‑Présidente de la FNEEQ, la représentante de la COCAL du Mexique et le représentant de la COCAL des États-Unis.
Des personnes contractuelles universitaires du Mexique, des États-Unis, du Canada anglais et du Québec se sont retrouvés chez nous pour discuter de leur réalité. Les thèmes de la liberté académique, de l’intelligence artificielle, de la mobilisation ont, entre autres, été abordées. Le monde universitaire change. La précarisation de l’emploi augmente pour le personnel enseignant, mais aussi pour les personnes professionnelles de recherche. L’enseignement se déshumanise. Comment arriver à contrer cette situation? Nos échanges doivent se poursuivre. L’idée d’une mobilisation internationale a surgi et pourrait se concrétiser en octobre prochain.
La prochaine COCAL aura lieu en 2026 et devrait être dans l’est des États-Unis.
Marie-Josée Bourget
Présidente du SCCC-UQO
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