L’arrivée de l’intelligence artificielle et le rôle qu’elle pourrait jouer dans le domaine de l’éducation supérieure inquiètent la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) qui représente, entre autres, les quelque 15 000 chargés de cours qui travaillent aujourd’hui dans les universités québécoises.
« La présence de l’IA en éducation supérieure est une préoccupation majeure pour nos membres et fera certainement partie de nos négociations de conventions collectives, affirme Christine Gauthier, vice-présidente, regroupement université, à la FNEEQ, affilié à la CSN. L’utilisation de l’IA soulève de nombreuses craintes. »
On pense bien sûr à l’usage de robots conversationnels, tel ChatGPT, dont les étudiants pourraient se servir pour rechercher et rédiger textes et essais. « Ça pose évidemment un problème puisque ça vient modifier l’approche de l’enseignant à la correction des travaux, explique-t-elle. Il ne faudrait surtout pas que cela oblige les professeurs à se transformer en police du plagiat. » Lire la suite…