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Plus il y a de syndicats, moins il y a de GES

Une récente étude établit un lien entre la présence de syndicats au Canada et la diminution des émissions de gaz à effets de serre (GES). Une relation encore mal comprise, mais qui pourrait être renforcée, alors que de plus en plus de travailleur·euses cherchent à faire une différence dans la lutte aux changements climatiques.

Historiquement, au Canada, une augmentation de 1 % de la couverture syndicale mène à une diminution de 0,25 % des émissions de GES selon une étude récemment publiée dans Environmental Science and Pollution Research.

Une forte présence syndicale tend également à réduire la pollution via l’émission de particules fines, selon une autre analyse menée par la même équipe et qui doit paraître prochainement dans la revue scientifique Le travail.

« Bien sûr, il pourrait y avoir d’autres variables en jeu, mais notre modèle essaie de compenser pour la plupart d’entre elles. Si bien qu’on peut affirmer qu’il y a une très haute probabilité qu’il y ait un lien causal entre l’adhésion syndicale et la réduction des émissions atmosphériques », explique l’économiste Anupam Das, qui a contribué à l’étude. Lire la suite…

Le sous-financement des universités francophones est un mal profond

Le 13 octobre dernier, le gouvernement Legault a annoncé de nouvelles règles pour le financement des universités, en vue, affirme le premier ministre, de rétablir une équité linguistique entre elles.

Or, un mois auparavant, le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, avait publié dans Le Devoir un texte surprenant. Il y affirmait que la formule de financement des universités n’était « pas inéquitable » et ne créait pas une « discrimination arbitraire entre les universités ». Il vaut la peine, croyons-nous, de revenir sur ces affirmations afin d’éclairer le débat actuel sur le financement des universités.

L’iniquité de financement par étudiant

Dans son texte, M. Jutras parvient à nier le sous-financement des universités francophones par une méthode simple : confondant la partie avec le tout, il retient seulement l’une des variables du portefeuille de financement global des universités, et ignore leurs autres sources de revenus. Lire la suite…

Ai-je droit à des frais de déplacement et de repas?

Ai-je droit à des frais de déplacement et de repas?

Dans le cadre de l’attribution des activités régulières, lorsque des frais de déplacement et de repas sont accordés, ils sont inclus au contrat. Les frais sont alors versés en même temps que la rémunération. Pour la prestation d’un cours, la personne chargée de cours doit habiter minimalement à 80 km du campus afin de bénéficier du remboursement des frais de déplacement.

Dans le cadre de l’attribution des activités de stage, les frais de déplacement et de repas, s’il y a lieu, sont remboursés sur présentation du formulaire prévu à cette fin selon les modalités indiquées par votre Département.

En revanche, les frais d’hébergement, s’il y a lieu, sont remboursés sur présentation d’un rapport de frais de voyage détaillé accompagné des pièces justificatives originales, et ce, selon les dispositions prévues à la Politique relative aux frais de voyage et aux frais de déplacement de l’UQO.

Le Réseau de l’Université du Québec a conclu des ententes préférentielles avec divers établissements hôteliers en ce qui a trait aux tarifs d’hébergement. Il est donc important de mentionner que vous êtes employé ou employée de l’UQO et que vous avez droit au tarif du gouvernement pour vous en prévaloir.

Les trente « temps » du SCCC-UQO

Les trente « temps » du SCCC-UQO

par Judith Trudeau, vice-présidente du CCSNL-CSN

Quand j’ai pensé à un 30e, j’ai d’abord pensé à la chanson de Jean-Pierre Ferland, à la beauté assumée d’avoir trente ans. Puis, je me suis souvenue du film de François Girard : 32 films brefs sur Glenn Gould. C’est avec cette idée que je vous livre un 30 strophes pour un 30 ans syndical.

1) Accréditation le 21 mai 1993.

2) Jeunes engagés s’organisant : Marc Sarrazin, Michel Hébert, Renaud Paquet, Denis Marcoux.

3) Luttant contre l’arbitraire.

4) Du salaire.

5) Et de l’attribution de tâches.

6) Vous partez de loin camarades.

7) Être chargé-es de cours.

8) C’est d’emblée vivre de précarité.

9) C’est un statut fait pour les gens forts par en dedans, parce que de l’extérieur.

10) Vous n’êtes pas reconnu-es à votre juste valeur.

11) On vous traite, parfois, comme un professeur inachevé. Fait sur papier bible. Un plan d’architecture. Jamais une maison finie.

12) Ce statut a quelque chose de blessant et d’irritant. Et pourtant, je vous sais fort, fier et jamais abattu. Votre dernière Convention en témoigne. Des battants. Des stratèges. Des solidaires.

13) Tant de droits à aller chercher encore.

14) La reconnaissance pleine de vos études et de vos expertises.

15) La reconnaissance de votre autonomie.

16) La reconnaissance de votre liberté académique.

17) La confiance.

18) La prévisibilité dans vos tâches.

19) Un salaire décent.

20) Des congés pour se ressourcer.

21) Des congés pour lire.

22) Des congés parce que monter un nouveau cours, ça prend du temps,

23) et de l’énergie.

24) Du temps pour se mettre à jour.

25) Du tact pour comprendre nos nouveaux étudiants.

26) Du temps pour déjouer ChatGPT.

27) Du temps parce qu’enseigner est un acte d’amour, de transmission de connaissances et de compétences.

28) Si vos fondateurs étaient masculins,

29) et bien aujourd’hui, votre première représentante est une femme engagée, militante, organisée, ne laissant rien au hasard. Une battante. Vous avez la chance d’être représenté-es par Marie-Josée Bourget. Sans oublier Nicholas Harvey, l’auteur de qui a su raconter votre histoire syndicale. Et de vous tous camarades.

30) Au nom du Conseil central des Laurentides, je souhaite bon 30e anniversaire au SCCC-UQO (bi-site), un syndicat combattant. Solidarité.

Pour un financement équitable des universités

Pour un financement équitable des universités

Le 20 juin 2023, le SCCC-UQO déposait le mémoire Contrer le sous-financement de l’UQO dans le cadre de la consultation de la ministre Déry sur la Politique québécoise de financement des universités. Nous en avons conclu que le mode actuel de financement des universités était inéquitable pour les universités du réseau de l’Université du Québec, et plus particulièrement pour l’Université du Québec en Outaouais (UQO). Par ailleurs, le mode de financement actuel est une menace pour la vitalité de la langue française en enseignement supérieur, en recherche et en création.

La proposition de la ministre Déry d’établir un plancher aux droits de scolarité des étudiantes et des étudiants étrangers et de cesser la subvention les étudiantes et les étudiants canadiens (hors-Québec) a fait grand bruit. Un système de péréquation serait ainsi mis en place, notamment au profit des universités du Réseau. 

La FNEEQ conteste ce projet en refusant de considérer la population étudiante comme des guichets automatiques. À l’opposé, les rectrices et les recteurs de l’Université du Québec, incluant Murielle Laberge, réagissent favorablement à cette annonce.

Le SCCC-UQO considère qu’il est trop tôt pour se positionner. En effet, nous ne connaissons pas encore les modes de répartition des montants prélevés des étudiantes et des étudiants canadiens et internationaux. Si le SCCC-UQO s’est toujours opposé à la dérèglementation des droits de scolarité et à la marchandisation de la « clientèle étudiante », nous voyons d’un bon œil le principe de péréquation.

En somme, nous continuerons à suivre la situation de près. Nous aimons notre université et nous souhaitons avoir les moyens d’accomplir notre mission : l’enseignement supérieur, la recherche et la création en français ouverts sur le monde et accessibles, notamment aux étudiantes et aux étudiants de première génération.