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Financement universitaire: un rééquilibrage nécessaire

Le débat suscité par les mesures financières annoncées par la ministre Déry de l’Enseignement supérieur la semaine dernière est mal engagé. Nous réagissons favorablement à cette annonce, mais jugeons qu’il est impératif de recentrer la discussion sur le véritable enjeu : le sous-financement chronique de nos universités francophones. 

Rappelons d’abord qu’en 2018, le gouvernement mettait un terme à la pratique de répartition équitable de l’ensemble des revenus issus des étudiants internationaux entre les établissements universitaires et retirait la subvention accordée aux universités pour ces mêmes étudiants. Avant cette modification, chaque établissement remettait au gouvernement du Québec les droits de scolarité majorés des étudiants internationaux. Celui-ci s’assurait ensuite de répartir cette enveloppe entre les universités.

En mettant fin à cette mesure, le gouvernement permettait aux universités de facturer le montant qu’elles considéraient comme adéquat aux étudiants internationaux et de conserver l’entièreté des revenus. Étant donné la proximité géographique du Québec avec les États-Unis et la capacité de payer supérieure des étudiants internationaux anglophones, cela faisait craindre un débalancement important dans les finances des universités au Québec. Lire la suite…

Frais universitaires : Entre le gros bon sens et le mépris

La ministre Pascale Déry a annoncé cette semaine un nouveau modèle de tarification pour les étudiants qui ne sont pas du Québec. Elle propose notamment de cesser de subventionner les étudiants du Canada anglais, de revoir à la hausse les tarifs imposés aux étudiants étrangers, puis, avec les fonds recueillis, commencer à corriger le déséquilibre considérable entre le financement des établissements francophones et anglophones du Québec.

Grâce à la nouvelle grille, les contribuables québécois vont cesser d’offrir, à coup de 100 millions de dollars par année, des études universitaires au rabais à des étudiants des autres provinces qui, pour la plupart, retournent chez eux après avoir profité du faible coût des études au Québec. C’est du gros bon sens. Par exemple, en 2021, la moitié des médecins diplômés de McGill, formés grâce à nos impôts, ne pratiquaient pas au Québec !

Les nouveaux tarifs resteront comparables aux frais en vigueur dans les universités canadiennes et correspondront aux coûts réels de la formation des étudiants. Fair enough, isn’t it ? Lire la suite…

Colloque interdisciplinaire – La marchandisation de l’enseignement universitaire et la valorisation du capitalisme et du clientélisme

Colloque interdisciplinaire – La marchandisation de l’enseignement universitaire et la valorisation du capitalisme et du clientélisme

Le 3 septembre prochain, l’APTPUO (Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université d’Ottawa) organisera un colloque portant sur la marchandisation de l’enseignement universitaire. Catherine Béland et Nicolas Harvey de l’UQO participeront à l’événement.

Vous pouvez consulter le programme et vous y inscrire sur le site de l’APTPUO.

Les cours en présence ont de nouveau la cote sur les bancs d’université

Héritage premier de la pandémie, le virtuel est là pour rester dans la sphère universitaire dans un monde où la flexibilité des horaires est plus que jamais d’actualité. Mais la proportion de cours sur campus demeure forte et est perçue comme un maillon crucial par le milieu dans la capitale fédérale.

La crise sanitaire est loin derrière: pour la session d’automne, plus de 89% des quelque 5000 cours sont offerts entièrement en présentiel à l’Université d’Ottawa (Ud’O), alors que 506 sont au programme en mode virtuel (10%). Les autres, qui représentent à peine 0,7% de l’offre, sont disponibles en formule bimodale.

«Nous sommes en pleine réflexion sur les moyens de permettre aux étudiants d’accéder aux meilleures options pour leurs études, y compris les programmes mixtes, les programmes entièrement en ligne et ceux qui sont offerts en ligne avec une composante intensive en présentiel», souligne l’Ud’O. Lire la suite…