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Quelle est la rémunération d’une charge de cours?

Quelle est la rémunération d’une charge de cours?

Chaque charge de cours de trois (3) crédits représente environ 150 heures qui sont reconnues en tant que charge d’enseignement, soit 45 heures pour la prestation de cours et 105 heures pour la planification, l’encadrement, la correction, etc. Le 1er avril 2023, elle était de 11 130 $

(Clause 18.01)

Pour une charge de cours de trois (3) crédits donnée en supervision individuelle, la rémunération correspond à 1/15e de charge de cours pour chaque étudiant sous supervision.

La rémunération d’une charge de cours pour une personne chargée de cours qui enseigne à un groupe de grande taille au premier cycle, est établie selon le ratio de la clause 12.06. (Exemple : de 71 à 90 étudiants, la rémunération est de 1,25 charge de cours.)

L’assurance emploi reconnaît 225 heures de travail assurables pour chaque charge de cours de trois (3) crédits.

La personne chargée de cours qui doit rédiger un examen particulier pour une étudiante ou un étudiant qui s’est vu accorder un report a droit pour un tel examen à une indemnité de 2/150e d’une charge de cours sans égard au nombre d’étudiantes ou d’étudiants visés.

Pour toute autre tâche autorisée par le Département, la rémunération est de 1/150e de charge de cours par heure de travail.

La rémunération prévue au contrat est versée toutes les deux semaines et est répartie sur une période pouvant varier de sept (7) à huit (8) périodes de paie pour les trimestres d’automne et d’hiver. Le traitement est versé en fonction des semaines effectivement travaillées au cours de chacun des cycles de travail. Cette rémunération commence habituellement dès la période de paie suivant le début de l’activité.

Vous pouvez consulter votre relevé de paie en cliquant sur Mon dossier d’employé par le biais de votre compte usager sur le portail de l’UQO. Il importe d’activer ce compte le plus tôt possible.

Pour toute question relative à votre rémunération, contactez la technicienne ou le technicien de votre Département.

Rentrée universitaire: cassons le modèle de « l’utilisateur-payeur »

Jour après jour, depuis la mi-août, les médias documentent à juste titre le naufrage organisationnel prévisible de la pénurie de personnel enseignant au primaire, au secondaire et même, désormais, dans certains domaines au cégep, comme le révélait récemment notre fédération dans Le Devoir. D’autres, et ils ont raison, rappellent la vétusté des établissements d’enseignement. On se penche également sur les impacts évidents des écrans dans les classes, sur l’intelligence artificielle et les risques qui y sont associés ou encore sur les frais croissants liés à la rentrée. Un constat s’impose : les défis sont nombreux en éducation et en enseignement supérieur, au Québec.

Parmi ceux-ci, j’encercle au tableau le sous-financement chronique de nos universités. Cela passe sous le radar de la rentrée 2023, alors que notre société a besoin plus que jamais de « cerveaux » capables d’imaginer et de mettre en place des solutions pour régler nos problèmes collectifs. Quoiqu’en dise le gouvernement Legault et « sa-première-priorité-l’éducation », les faits pointent vers ce manque de fonds, dont la facture est en partie refilée à la population étudiante par l’intermédiaire des droits de scolarité. Or, personne ne niera que cette dernière, particulièrement à risque de précarité financière, subit aussi les affres de l’inflation et de la crise du logement. Dans un tel contexte, nous sommes en droit de nous demander : combien d’universitaires étireront leur formation pour tenter de joindre les deux bouts, combien abandonneront en chemin ou encore combien de candidatures potentielles renonceront tout simplement à s’inscrire ? Or, ces scénarios s’avèreraient catastrophiques pour le Québec… Lire la suite…

L’UQAM cherche des alliés pour former des médecins

L’Université du Québec à Montréal (UQAM) rêve de former des médecins. Le gouvernement Legault salue l’ambition de son recteur, mais à La Presse, il ne cache pas qu’il aurait tort de nourrir beaucoup d’espoir.

Depuis son entrée en poste, le nouveau recteur de l’UQAM, Stéphane Pallage, a multiplié les entrevues, affirmant son intention de doter son université d’une faculté des sciences de la santé qui formerait plusieurs types de professionnels et, à terme, des médecins.

Devant la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, jeudi, il a déclaré : « Les médecins formés à l’UQAM et à l’Université du Québec auront un profil différent et exemplaire et une très grande conscience sociale. Nous travaillerons étroitement avec les hôpitaux auxquels de nombreux professeurs sont déjà affiliés : le CHUM, l’hôpital Sainte-Justine, l’hôpital du Sacré-Cœur… et développerons un partenariat solide avec le CISSS de la Montérégie-Ouest, dont le nouvel hôpital en construction à Vaudreuil-Soulanges aura plus de 400 lits de courte durée. » Lire la suite…

L’enseignement supérieur au Canada est à la croisée des chemins

La saison des collations des grades est terminée. Des milliers de personnes finissantes, la tête bien pleine, le cœur fier et les yeux brillants d’aspiration se projettent vers l’avenir avec confiance. Une fois de plus, nos établissements ont rempli leur fonction fondamentale, celle de former des citoyennes et des citoyens aptes à contribuer à l’édification de sociétés plus justes et plus prospères. Une mission herculéenne.

Alors qu’il déroule le tapis de l’avenir devant les pas des étudiantes et des étudiants, l’enseignement supérieur canadien mène des combats de tous les instants et sur tous les fronts pour se maintenir et rester pertinent face aux nombreux défis émergents de notre monde.

D’abord, il y a la baisse de la fréquentation du postsecondaire. Même si la pandémie qui avait transformé nos campus en déserts est désormais derrière nous, cette baisse semble perdurer. Il y a quelques mois, Higher Education Strategy Associates alertait sur l’effondrement des inscriptions dans le postsecondaire, s’appuyant sur un graphique montrant une courbe invariablement descendante depuis 2011. Ce déclin pourrait s’expliquer par la hausse constante des droits universitaires, particulièrement en Nouvelle-Écosse, en Ontario et en Colombie-Britannique. Selon Le Devoir, il serait également la conséquence de la forte demande en main-d’œuvre postpandémique qui aurait absorbé une partie des candidats et candidates aux études supérieures.

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30 ans déjà! (partie 2)

30 ans déjà! (partie 2)

Yvan Perrier, chargé de cours en relations industrielles et membre du Comité de mobilisation du SCCC-UQO, nous propose une série de trois articles pour marquer le trentième anniversaire du Syndicat. Ceci est le second article.

Le syndicalisme que nous pratiquons

Le syndicalisme que nous pratiquons au SCCC-UQO est un syndicalisme de type professionnel qui repose sur quatre principes fondamentaux : la pleine participation des membres aux décisions qui les concernent; l’adoption de propositions qui rallient la majorité des membres qui assistent aux nombreuses instances de notre syndicat; une négociation toujours menée de bonne foi de notre part avec notre employeur et l’adoption et l’exercice, au besoin, de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève que nous avons exercée à au moins une reprise, en 2004, dans notre jeune histoire[1].  Nous reconnaissons également l’importance de ne pas nous définir isolément, en vase clos ou repliée sur nous-mêmes.  Pour cette raison nous adhérons à la FNEEQ-CSN et c’est de manière coordonnée avec les autres syndicats de chargées et de chargés de cours que nous conduisons nos négociations lors du renouvellement de notre convention collective.  Nous nous investissons également dans l’Intersyndicale de l’UQO (ISUQO).   Au cours de notre histoire, nous avons pris position en faveur de la gratuité en éducation et nous n’avons pas hésité à mener des luttes pour exiger un meilleur financement de l’enseignement universitaire et une plus grande accessibilité au programme d’Assurance-emploi.  À l’échelle continentale et internationale nous avons participé aux rencontres nord-américaines de la Coalition of Contingent Academic Labor (COCAL), au Forum social mondial (FSM) et à l’Internationale de l’éducation.

Parité et représentativité

Notre syndicat, au départ, était principalement et majoritairement une affaire d’hommes blancs.  En trente ans les choses ont changé. Les femmes sont de plus en plus présentes et actives dans la vie associative du syndicat.  Trois femmes d’ailleurs occupent actuellement cinq des postes de direction au SCCC-UQO.  Il y a encore des avancées à réaliser sur le plan de notre représentativité en lien avec les groupes racisés et les membres des communautés identifiées à la diversité.

Où en sommes-nous?

De notre départ à aujourd’hui, nous sommes rendus à notre huitième convention collective.  De personnes isolées, atomisées, sans véritables horizons d’avenir, nous nous sommes regroupées pour former une association collective incontournable et reconnue par l’employeur.  Le chemin parcouru jusqu’à maintenant est impressionnant.  Qu’on en juge par ce qui suit :  de simples individus atomisés devant les directions de département disciplinaires nous avons imposé des règles en lien avec l’ancienneté du personnel.  Notre 8e convention collective comporte plusieurs aspects qui réglementent l’attribution des cours, la supervision de stages en sciences de l’éducation, la reconnaissance des EQE, l’appréciation des enseignements, le traitement des plaintes.  Il y a aussi des dispositions prometteuses pour l’avenir en lien avec la recherche, la collégialité et l’autonomie professionnelle.  La récente pandémie de la COVID-19 a eu un effet accélérateur.  Cette crise socio-sanitaire nous a obligé à inclure dans notre convention collective des dispositions concernant la formation à distance.  Nous avons fait des gains sur le plan des salaires et avons effectué des percées en ce qui a trait à la retraite.   Nous avons incontestablement réalisé des avancées réelles et également prometteuses pour l’avenir.


[1] Nous avons tenu quatre votes de grève au cours des trente dernières années : 2001, 2003, 2017 et 2023.  Des votes qui ont toujours suscité l’adhésion en faveur par plus de 90% des membres présentes et présents.