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Donalda Charron désignée personnage historique du Québec

La «gendarme du syndicat» des allumettières de la E.B. Eddy, Donalda Charron, joint officiellement le rang des personnages historiques du Québec. Le Droit a appris en exclusivité que le ministre de la Culture du Québec, Mathieu Lacombe, en fera l’annonce vendredi, en milieu de journée.

Cette pionnière du syndicalisme féminin au Québec s’est révélée lors du dur conflit de travail qui a opposé la E.B. Eddy à ses quelque 300 allumettières, à Hull, en 1924. Elle pourra dorénavant être citée au même titre que La Bolduc, Maurice Richard, René Lévesque ou Jos Montferrand.

Le ministre Lacombe explique avoir pris lui-même l’initiative de la démarche permettant d’élever Donalda Charron au rang de personnage historique du Québec en vertu de la Loi sur le patrimoine culturel. Le 100e anniversaire du conflit de 1924 était l’occasion toute désignée de passer à l’action, souligne-t-il. Lire la suite…

Plaidoyer pour une plus grande liberté de débat sur les campus

Les campus universitaires ont toujours été le terreau de la pensée critique, du débat ouvert et de l’épanouissement intellectuel.

Ce sont, de par leur nature, des espaces où les idées s’affrontent, où les perspectives s’élargissent et où les principes fondamentaux de la démocratie, de la liberté d’expression et des espaces sûrs pour le dialogue s’épanouissent. Pourtant, au cours des dernières années, une tendance troublante est apparue : les universités du Canada, en particulier celles du Québec, étouffent les débats et compromettent les idéaux mêmes qu’elles défendaient autrefois.

Une tendance troublante est apparue à l’Université Concordia, où des pressions politiques ont conduit à l’annulation de plusieurs évènements, chacun visant à mettre en lumière des questions mondiales cruciales.

L’annulation la plus récente concernait un évènement organisé par le South Asian Diaspora Action Collective (SADAC), qui visait à examiner de manière critique l’Hindutva, une idéologie politique liée à la violence sectaire et à l’oppression des minorités en Inde. Cette idéologie est largement documentée par Amnistie internationale, Human Rights Watch1 et d’autres organisations de défense des droits de la personne. Lire la suite…

Pour en finir avec l’autocensure

La lecture d’un roman de Michel Jean contestée par un cégépien parce que le bouquin évoque un viol et un suicide dans un pensionnat autochtone. Un enseignant accusé de racisme après avoir affirmé que des pays d’Afrique étaient plus pauvres que ceux d’Amérique du Nord. Une enseignante traitée de femme « frustrée » pour avoir mis au programme des œuvres féministes…

Ce sont là quelques-uns des conflits désolants qui ont éclaté dans des classes de cégeps, au cours des derniers mois, aux quatre coins du Québec. Ils ont été dévoilés la semaine dernière par la Fédération de l’enseignement collégial (FEC-CSQ). Face à la multiplication de ces incidents, le syndicat demande au gouvernement d’agir pour mieux assurer la liberté de l’enseignement au collégial.

Que des cégépiens s’offusquent de certains contenus, c’est certes décourageant, mais on ne peut pas dire que ce soit très surprenant. La grande question est de savoir ce qui se passe ensuite. Ces élèves portent-ils plainte ? Les professeurs sont-ils censurés ? Sont-ils, au contraire, soutenus par leur direction ?

Pour s’assurer que tout se passe bien, le gouvernement caquiste devrait-il étendre aux cégeps l’application de la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire, comme le réclame la FEC-CSQ ? Lire la suite…

Le nombre d’inscriptions d’étudiants étrangers en baisse dans les universités du Québec

Moins d’étudiants étrangers ont fait le choix du Québec cet automne, se désolent plusieurs universités, qui craignent qu’une tendance ne s’installe. Elles critiquent entre autres le gouvernement Legault, dont les mesures suscitent de l’« angoisse » chez les nouveaux arrivants sur les campus.

À l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), le nombre d’étudiants étrangers a augmenté de façon importante au cours des dernières années. Entre 2020 et 2024, il a bondi de 482 à 1158, une hausse de plus de 140 %.

L’accroissement n’est pourtant plus aussi soutenu, s’inquiète le recteur de l’établissement, François Deschênes, qui constate un ralentissement cet automne.

Sur les demandes d’admission, déjà on voit une baisse marquée, dit-il. On est passés de 3392 en 2023, à 966 cette année, en date du 31 octobre. Lire la suite…

L’IA suscite des craintes en enseignement supérieur, selon la FNEEQ

L’arrivée de l’intelligence artificielle et le rôle qu’elle pourrait jouer dans le domaine de l’éducation supérieure inquiètent la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ) qui représente, entre autres, les quelque 15 000 chargés de cours qui travaillent aujourd’hui dans les universités québécoises.

« La présence de l’IA en éducation supérieure est une préoccupation majeure pour nos membres et fera certainement partie de nos négociations de conventions collectives, affirme Christine Gauthier, vice-présidente, regroupement université, à la FNEEQ, affilié à la CSN. L’utilisation de l’IA soulève de nombreuses craintes. »

On pense bien sûr à l’usage de robots conversationnels, tel ChatGPT, dont les étudiants pourraient se servir pour rechercher et rédiger textes et essais. « Ça pose évidemment un problème puisque ça vient modifier l’approche de l’enseignant à la correction des travaux, explique-t-elle. Il ne faudrait surtout pas que cela oblige les professeurs à se transformer en police du plagiat. » Lire la suite…