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Quand l’université incite au mensonge

Simon aurait pu s’autoproclamer non binaire. Il lui aurait suffi de cocher une case pour déclarer qu’il ne se sent ni homme ni femme, mais un mélange des deux, ou aucun des deux. Il ne sait pas s’il aurait eu le poste. Mais, au moins, il aurait eu une chance.

Simon n’a rien coché puisque la vérité, c’est qu’il n’est pas non binaire. Pas plus qu’il n’est femme, transgenre, bispirituel ou de genre fluide. Or, le poste de professeur d’informatique affiché par l’Université de Waterloo est offert exclusivement aux candidats s’identifiant à l’un ou l’autre de ces groupes.

L’université ontarienne offre bien un second poste de professeur d’informatique – ouvert, celui-ci, aux hommes platement binaires comme Simon. Seul problème, ce poste-là est réservé aux membres de « minorités racialisées ». Et Simon est un Québécois à la peau blanche. Lire la suite…

Une chargée de cours sonne l’alarme concernant les futurs profs: nos universités diplôment «des analphabètes fonctionnels»

Je suis chargée de cours en fondements de l’éducation à la Faculté des sciences de l’éducation de l’UQAM depuis 2019. J’y enseigne l’histoire de la pédagogie et un cours d’introduction à l’épistémologie aux cohortes de futurs enseignants au préscolaire-primaire, au secondaire et en adaptation scolaire. Après la remise des notes, la fin de session universitaire est l’occasion de prendre connaissance de l’évaluation de l’enseignement que font nos étudiants. Si le potentiel de recevoir des commentaires constructifs sur les cours est prometteur, ce que contiennent ces évaluations est malheureusement souvent révélateur des graves problèmes qui touchent nos institutions scolaires, du primaire à l’université.

Les étudiants se plaignent de la lourdeur et de l’inutilité des cours de fondements. Ces cours impliquent des lectures, l’acquisition de repères historiques et culturels, la compréhension des fondements politiques, anthropologiques et épistémologiques de l’éducation, et est une invitation à remettre en perspective notre conception actuelle de l’éducation, en la situant à l’intérieur des grands mouvements éducatifs qui traversent l’histoire. En outre, ces cours fournissent les repères nécessaires pour être en mesure de faire sens des débats actuels en éducation, et convient les étudiants à soutenir leur pratique par une connaissance approfondie des différents courants de pensée en éducation. Ils ont le potentiel d’être, à mon humble avis, un puissant outil pour nous prémunir contre la tentation de suivre bêtement les dernières modes éducatives. Lire la suite…

La tension monte à l’UQAM

La sécurité se renforce depuis quelques jours autour du campement propalestinien situé sur les terrains de l’UQAM, après un week-end marqué par des affrontements entre policiers et manifestants. Ces derniers, qui dénoncent une intervention policière « démesurée », invitent les intéressés à venir grossir leurs rangs.

Les derniers jours ont été tendus aux abords du campement baptisé « Université populaire Al-Aqsa », qui est établi depuis une semaine sur la pelouse du Complexe des sciences Pierre-Dansereau, au centre-ville de Montréal. Selon nos informations, les effectifs policiers venaient tout juste d’être doublés autour des lieux mardi soir, passant d’environ une dizaine à une vingtaine de policiers.

Tout cela survient alors que des confrontations ont commencé vendredi soir dernier. Ce jour-là, des membres du campement ont apposé des graffitis sur le bâtiment universitaire derrière eux. On pouvait d’ailleurs toujours voir ces inscriptions au mur mardi, au passage de La Presse. « À bas l’empire » ou « Love la résistance », pouvait-on entre autres lire. Lire la suite…

Comment accommoder les étudiantes et les étudiants en situation de handicap?

Comment accommoder les étudiantes et les étudiants en situation de handicap?

L’UQO s’est dotée d’une Politique de soutien aux étudiants en situation de handicap par laquelle elle entend contribuer au développement des étudiantes et étudiants handicapés en leur reconnaissant le droit de bénéficier de l’ensemble des ressources qui sont mises au service de la communauté universitaire.

Si une de vos étudiantes ou un de vos étudiants se qualifie à titre d’étudiante ou d’étudiant en situation de handicap, il ou elle a en sa possession une fiche d’accommodements autorisés qui contient ses besoins particuliers de manière à assurer des conditions optimales d’apprentissage. De plus, la direction de votre Département a en sa possession une copie des plans d’intervention de tous les étudiants et étudiantes de sa discipline.

Les informations liées aux recommandations de vos étudiants du SESH vous sont transmises sur votre portail de l’UQO, dans la section Mon dossier académique. Afin de vous accompagner dans ce processus, consultez le tutoriel.

Chaque étudiante et étudiant a la responsabilité de convenir des dispositions qui s’appliqueront en conformité de son plan d’intervention avec chacun de ses professeurs, chargés de cours et personnels associés à ses stages.

Pour toute question, communiquez avec le Service aux étudiants en situation de handicap.

Campus de Gatineau 

819 595-3900, poste 1685

1 800 567-1283, poste 1685

examen.sae@uqo.ca

Campus de Saint-Jérôme 

450 530-7616, poste 4017

1 800 567-1283, poste 4017

seshsj@uqo.ca

Pour plus d’informations sur les étudiantes et étudiants en situation de handicap, cliquez sur le lien Le SESH partenaire de ma réussite.

Loi sur la laïcité : des enseignants de l’Outaouais en rogne contre le syndicat

Une résistance s’organise chez des enseignants de l’Outaouais envers l’intention de leur syndicat – la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) – de contester jusqu’en Cour suprême la validité de la Loi sur la laïcité de l’État au Québec. Très critiques, ils parlent de «déficience démocratique» et l’accusent «d’imposer sa volonté sans consentement».

Aux yeux d’un enseignant en histoire de l’école secondaire Mont-Bleu, Daniel Turmel, la direction que prend son syndicat avec ce geste est inconcevable. À tel point qu’il lui a acheminé une lettre ouverte qu’il a aussi transmise au Droit.

«Contester la loi 21 est, à mon avis, aller à l’encontre de la société québécoise que nous éduquons depuis des décennies. Un syndicat d’enseignants du réseau francophone du Québec s’associant avec des commissions scolaires anglophones du Québec pour contester la loi 21, c’est du jamais vu dans notre histoire, mentionne-t-il. Dans les années 60, dans un souci de se séparer de la religion et de toute religion, l’État québécois est devenu laïque. La loi 21 est l’aboutissement de toute cette période de changements.» Lire la suite…