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Une résidence étudiante de 31 millions dans la mire de l’UQO

L’Université du Québec en Outaouais (UQO) n’a pas perdu de temps et a déjà en main les esquisses et un emplacement pour une toute nouvelle résidence étudiante, la première en plus de 20 ans à voir le jour sur ses terrains. Une infrastructure qui, dit-on, pourrait contribuer en partie à soulager l’historique crise du logement dans la région.

Le projet évalué à 31 millions de dollars, pour lequel on espère un sceau d’approbation gouvernemental pas plus tard que cet hiver en prévision d’une pelletée de terre plus tard en 2024, a été soumis en septembre en marge d’un appel de projets de la deuxième phase du Programme d’habitation abordable Québec (PHAQ), auquel les universités étaient cette fois admissibles. Lire la suite…

Legault doit en faire plus pour l’UQO

CHRONIQUE / La ministre de l’Éducation supérieure, Pascale Déry est de passage en Outaouais vendredi matin. Une belle occasion de lui rappeler une ou deux promesses faites par son gouvernement.

Que nous promettait la CAQ en 2018? Un nouvel hôpital, une autoroute 50 à quatre voies, mais encore? Allez, un petit effort…

La bande de Legault nous promettait de sortir l’Outaouais de l’ombre. Et de remédier au sous-financement chronique de la région en santé, en éducation et en culture. Une motion reconnaissant la situation particulière de l’Outaouais a même été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale en 2019. Lire la suite…

Les classes à distance s’imposent

Il y a quelques semaines, Charlotte (prénom fictif pour préserver l’anonymat demandé) a quitté la région de Montréal pour s’installer en appartement à Québec, où elle a entrepris un baccalauréat en psychologie à l’Université Laval.

La jeune femme de 20 ans a eu la surprise de constater que sur les cinq cours de sa première session, un seul se donne en classe. « C’est comme si on était encore en pandémie », dit-elle. C’est de son appartement, à un jet de pierre du campus, qu’elle fait 80 % de ses cours. L’un d’eux compte plus de 700 étudiants inscrits, tous en ligne.

L’Université Laval est l’une de celles qui se positionnent le plus comme un « chef de file de l’enseignement à distance », avec « plus de 150 programmes à distance et plus de 2000 cours en ligne ! », peut-on lire sur son site internet. Lire la suite…

Ai-je une assurance salaire?

Ai-je une assurance salaire?

La personne chargée de cours absente pour raison de maladie ou d’accident bénéficie d’un congé de maladie sans perte de traitement pendant la période d’attente prévue à l’assurance salaire. Cette personne chargée de cours a droit à l’assurance salaire jusqu’à la fin de son invalidité ou jusqu’à la fin du deuxième (2e) trimestre qui suit immédiatement celui où survient l’invalidité, selon la première éventualité. Les prestations versées par l’assurance salaire sont égales à quatre-vingt-cinq pour cent (85 %) du traitement de la personne chargée de cours. Elles sont payables à l’expiration d’une période de carence de vingt-huit (28) jours.

L’Université se réserve le droit d’exiger de la personne chargée de cours un certificat médical si l’absence se prolonge au-delà d’une semaine.

L’Université paie cinquante pour cent (50 %) des coûts du régime d’assurance salaire. Consultez le contrat d’assurance pour en savoir davantage.

(Clauses 21.01 et 21.04)

Mont-Bleu et l’UQO en compétition pour un premier dôme sportif à Gatineau

Après avoir boudé la solution pendant plusieurs années, la Ville de Gatineau semble maintenant encline à construire un dôme pour abriter un terrain de soccer synthétique pendant la saison froide. Jaloux de ce qui se fait à Ottawa et dans plusieurs autres municipalités du Québec, le milieu du ballon rond de la région réclame ce type d’infrastructure depuis des années. Deux projets bien précis sont sur la table, a appris Le Droit. Le conseil municipal devait en être saisi en mai dernier, mais l’information tarde à remonter jusqu’aux élus.

Selon nos informations, une dizaine de terrains ont été analysés et c’est celui du complexe Mont-Bleu qui apparaîtrait comme le plus pertinent et le plus économique pour accueillir le premier dôme sportif à Gatineau. C’est ce que le service des loisirs, des sports et du développement communautaire s’apprêterait à recommander au conseil qui attend impatiemment des nouvelles de ce dossier. Il est aussi recommandé au conseil de réserver une somme de 5 millions de dollars provenant des surplus 2022 pour financer un projet de ce type dans le secteur ouest de la ville. Lire la suite…

« Mot en n » : entente confidentielle entre l’Université d’Ottawa et Lieutenant-Duval

Le litige entre l’Université d’Ottawa et la professeure Verushka Lieutenant-Duval sur l’utilisation du « mot en n » est maintenant réglé. Une entente, dont le contenu demeure confidentiel, est survenue entre les deux parties au terme du processus d’arbitrage.

Les parties ont convenu de résoudre entièrement les griefs et l’ensemble des différends entre elles à la satisfaction mutuelle de toutes les parties impliquées, peut-on lire dans une décision rendue le 13 juin 2023. La résolution demeure confidentielle.

Dans le document, l’arbitre Michelle Flaherty présente les positions de l’Université d’Ottawa et de la professeure Lieutenant-Duval, représentée par l’Association des professeur.e.s à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO). Lire la suite…

Faites une demande de bourse de perfectionnement

Faites une demande de bourse de perfectionnement

Aux personnes chargées de cours,

Les membres du Comité de perfectionnement désirent vous informer que vous avez jusqu’au 1er novembre 2023 pour présenter une demande de perfectionnement pour le trimestre d’hiver 2024 sous le volet acquisition des connaissances. Il est impératif de respecter l’échéance du 1er novembre 2023 pour les demandes faites sous ce volet.

Nous vous rappelons toutefois que vous pouvez présenter en tout temps une demande de perfectionnement sous le volet mise à jour des connaissances. Notez que pour qu’une demande soit considérée, elle doit être acheminée au moins 10 jours ouvrables avant la tenue de l’activité de perfectionnement. Le Comité étudiera les demandes au fur et à mesure qu’il les recevra, et ce, sous réserve des fonds disponibles.

Toutes les demandes doivent être faites au moyen du formulaire que vous trouverez à l’adresse suivante :

https://uqo.ca/direction-services/decanat-gestion-academique/formulaire-demande-perfectionnement. Notez que vous devez vous authentifier sur le portail de l’UQO pour avoir accès au formulaire.

Vous pouvez consulter la Politique de perfectionnement en cliquant sur ce lien : https://uqo.ca/sites/default/files/fichiers-uqo/secretariat-general/perfectionnement-cc.pdf

Cordialement,

Le Comité de perfectionnement

Suis-je admissible au Régime de retraite des personnes chargées de cours?

Suis-je admissible au Régime de retraite des personnes chargées de cours?

Le Service des ressources humaines transmet un avis écrit à la fin de chaque année aux personnes chargées de cours admissibles au Régime de retraite des personnes chargées de cours de l’Université du Québec (RRCCUQ). Certaines conditions s’appliquent pour être admissible :

« Il faut avoir reçu, au cours de l’année précédente, des gains correspondants ou supérieurs à 25 % du maximum des gains admissibles (MGA) de la Régie des rentes du Québec. Ainsi, pour être admissible au 1er janvier 2023, vous devrez avoir reçu, au cours de l’année 2022, une rémunération égale ou supérieure à 16 225 $ (25 % du MGA) d’un ou de plusieurs établissements du réseau de l’Université du Québec, peu importe l’emploi occupé[1] ».

Les personnes chargées de cours qui cotisent déjà au RRCCUQ d’un établissement du réseau de l’Université du Québec ou à l’une ou l’autre des universités du Québec doivent absolument en informer la technicienne en administration du Services des ressources humaines et financières.

Pour plus de renseignements concernant le régime de retraite, veuillez communiquer avec la technicienne en administration du Service des ressources humaines.

819 595-3900, poste 3902

1 800 567-1283, poste 3902.

Vous pouvez également trouver de l’information détaillée sur le site du Régime de retraite des personnes chargées de cours du réseau de l’Université du Québec.

(Clauses 21.13 et 21.14)

[1] https://www.uquebec.ca/rrcc/files/File/sommaire_des_dispositions.pdf

La crise climatique et nos forêts : Y a-t-il urgence?

La crise climatique et nos forêts : Y a-t-il urgence?

Un événement scientifique et citoyen à l’UQO (local C0416) le samedi 30 septembre 2023

LA PÊCHE (Qc) – Le samedi 30 septembre prochain, les organismes citoyens Transition écologique La Pêche, Collectivités ZéN Outaouais et Action Climat Outaouais s’unissent pour proposer un événement scientifique et citoyen aux gens de l’Outaouais. Lors de cet événement, il sera possible d’entendre et d’échanger avec des chercheuses et des chercheurs de réputation internationale au sujet des impacts qu’ont les crises environnementales sur nos forêts, du rôle que jouent les forêts sur notre santé et des actions citoyennes qu’il est possible de prendre pour les protéger.

L’histoire de l’Outaouais et des communautés que ce territoire accueille depuis des millénaires est fortement marquée par ses forêts. Or, les crises environnementales auxquelles est confrontée l’humanité ont de sérieux impacts sur nos forêts ! Quels effets ont sur elles les bouleversements climatiques, les événements météo extrêmes et la chute de la biodiversité ? Comment les forêts nous aident-elles ? Comment fonctionnent-elles ? Et quels effets ont-elles sur notre santé ?

Le samedi 30 septembre, au pavillon Alexandre-Taché de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) – local C0416 –, de 9 h à 12 h 30, nous discuterons de ces importants enjeux avec des experts de réputation internationale dans un contexte convivial. L’événement sera gratuit et les participants auront l’occasion de profiter d’une magnifique exposition scientifique itinérante intitulée « Musée du bois et des forêts » avec des spécimens rares !

Quelques-uns de nos conférencier·ère·s :

·        Sergio Rossi, Ph. D., professeur en foresterie à l’UQAC

·        Roberto Sylvestro, doctorant en foresterie à l’UQAC

·        Guethvah Petit-Frère, M.D., directrice du Réseau d’action pour la santé durable du Québec (RASDQ)

·        Plusieurs militantes du groupe « Mères au front » de l’Outaouais

·        Morgane Dendoncker, Ph. D., post-doctorante à l’ISFORT-UQO 

L’événement sera animé parCharles-Antoine Bachand, professeur en fondements de l’éducation à l’UQO.

Transition écologique La Pêche (Coalition for a Green New Deal) est un groupe communautaire basé à La Pêche qui plaide en faveur d’une transition écologique rapide et juste à travers des activités d’éducation populaire et de revendication. Action Climat Outaouais est un groupe citoyen engagé dans la lutte contre les changements climatiques. Collectivités ZéN Outaouais soutient la réalisation d’une transition socioécologique en regroupant, éduquant et mobilisant les citoyens, organismes, municipalités et MRC de l’Outaouais à faire des choix justes et solidaires vers un avenir sobre en carbone et résilient face aux changements climatiques.

30 ans déjà! (partie 3)

30 ans déjà! (partie 3)

Yvan Perrier, chargé de cours en relations industrielles et membre du Comité de mobilisation du SCCC-UQO, nous propose une série de trois articles pour marquer le trentième anniversaire du Syndicat. Ceci est le troisième article.

« La politique fut d’abord l’art d’empêcher les gens de se mêler de ce qui les regarde » -Paul Valéry

Tout n’est pas parfait en ce bas monde. Puisqu’il en est ainsi, nous devons continuer à revendiquer et à négocier nos conditions de travail et de rémunération. Nous devons aussi négocier notre place dans la structure décisionnelle et administrative de l’université. L’Université ne peut pas être uniquement une entreprise dont la gestion est concentrée en totalité dans les mains des seuls gestionnaires. C’est la collégialité entre les corps et les groupes qui la compose et la caractérise qui doit être au poste de commande dans les processus décisionnels.

Nous travaillons sans relâche depuis trente ans à définir notre place dans cette institution pour laquelle nous sommes une composante essentielle et structurelle fondamentale. Nous sommes maintenant autour de 70% de chargées et de chargés de cours à enseigner au premier cycle. De fait, à l’UQO, ce sont 69% des cours de premier cycle, 30% des cours de second cycle et 7% des cours de troisième cycle qui sont donnés par des personnes chargées de cours. En tout, ce sont 61% des cours crédités qui sont offerts par des personnes chargées de cours en 2020, selon les données recueillies par l’Université et transmises au Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO.

La place que nous occupons au sein de l’UQO révèle une chose très importante en ce qui a trait à la dépendance de note employeur à notre sujet. Les enseignant.e.s contractuels ne sont pas une solution temporaire à un problème à court terme. Nous sommes une donnée structurelle de la gestion universitaire. Plusieurs parmi nous n’ont pas choisi la précarité ou les contrats d’enseignement. C’est le seul choix qui nous reste comme statut d’emploi pour enseigner à l’université.

Les quatre dernières décennies de néolibéralisme ont accéléré la tendance économique à remplacer les emplois stables par des emplois précaires et les emplois permanents bien rémunérés par des emplois temporaires, à temps partiel, occasionnels ou contractuels. Il y en a plusieurs parmi celles et ceux qui détiennent des diplômes de troisième cycle qui se voyaient avec ce fameux doctorat en poche, acquis après tant d’années de labeur, au haut de l’affiche avec le titre de professeur accolé à leur nom. Le sous-financement des universités et la faible création de postes à temps plein a eu pour effet d’en refouler et d’en maintenir plusieurs au bas de la liste…. Au départ, nous étions et sommes tours en partie des salarié.e.s atypiques. Plusieurs parmi nous vivent toujours dans l’incertitude à long terme concernant leur emploi. Nous ne formons pas une catégorie de salarié.e.s homogène. Il y a parmi nous des chargé.e.s de cours en simple ou en double emploi. Il y en a qui ont des revenus de travail qui peuvent être faibles ou élevés. Notre catégorie d’emploi est contrastée.

La question suivante se pose : que serait l’Université sans nous?

Il y a encore beaucoup à faire pour améliorer nos conditions de travail et reconnaître notre contribution à notre institution. Ce sera individuellement et collectivement que nous serons, au cours de la prochaine décennie, à la rencontre des défis qui nous confrontent. Nous aurons à négocier notre place dans l’ensemble des lieux décisionnels de l’université. Ces nombreux lieux où se prennent des décisions qui ont un impact sur notre place et notre rôle dans la mission première de l’université. En cette période caractérisée par une forte inflation, nous aurons à défendre nos acquis et nous assurer de maintenir la valeur de notre prestation de travail à sa valeur monétaire correspondante.

Nous prenons l’engagement de faire en sorte que l’université dans laquelle nous œuvrons ne soit pas uniquement celle des gestionnaires et du corps professoral. Les chargé.e.s de cours sont une composante structurelle et incontournable au bon fonctionnement de l’institution, l’UQO aura à mettre en place les changements requis pour notre pleine reconnaissance en toute justice et en toute équité avec les autres groupes présents dans l’institution.

Notre route est celle qui au départ était caractérisée par l’exclusion, au cours des trente dernières années notre lutte a été celle visant notre reconnaissance et l’amorce de notre pleine intégration…. Nous sommes une force collective qui est parvenue à faire reculer les frontières de l’exclusion et nous avons obtenu un début de reconnaissance à notre véritable intégration institutionnelle. Nos luttes ont permis, à coup sûr, l’amélioration de nos conditions de travail et de notre lien d’emploi. Reste maintenant à régler les autres problèmes par la voie de la négociation et des divers moyens à notre disposition…

Yvan Perrier, chargé de cours en relations industrielles