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Quelle est la responsabilité du Module? Quelle est la responsabilité du Département?

Quelle est la responsabilité du Module? Quelle est la responsabilité du Département?

L’UQO possède une double structure pour la gestion des affaires universitaires : le Module et le Département.

Le Module est responsable de la gestion des programmes de premier cycle. Il décide des contenus et des objectifs du cours; ceux-ci sont par la suite approuvés par le Département et la Commission des études. Le Module prépare l’offre de cours, veille aux inscriptions des étudiantes et des étudiants, gère leur dossier et procède à l’appréciation des enseignements par les étudiantes et étudiants, et à l’évaluation du contexte de l’enseignement par la personne chargée de cours. Le Module est sous l’autorité d’un directeur ou d’une directrice. Cette personne est appuyée d’un Conseil de module composé d’étudiantes et d’étudiants, de deux personnes chargées de cours, de professeurs et d’un représentant du milieu socioéconomique.

Le Département est responsable de l’aspect pédagogique de l’enseignement et des personnes-ressources qui enseignent les cours. De plus, il doit recruter et gérer le personnel enseignant (professeurs et personnes chargées de cours), et il doit assurer la qualité de l’enseignement dispensé. Le Département est dirigé par un directeur ou une directrice. Cette personne est appuyée par l’Assemblée départementale. Les orientations et politiques départementales sont définies par l’Assemblée départementale, composée des professeurs réguliers, suppléants et invités. Le directeur ou la directrice du Département est le supérieur immédiat des professeurs et des personnes chargées de cours.

Au revoir Kenneth!

Au revoir Kenneth!

Nous avons le regret de vous annoncer le décès de Kenneth George, chargé de cours en relations industrielles. Kenneth a enseigné à l’UQO pendant 37 ans, ce qui en faisait l’un de nos collègues ayant le plus d’ancienneté.

Kenneth était aussi un militant syndical, autant à l’UQO qu’à l’Université de Montréal où il était également chargé de cours. Il a représenté le SCCC-UQO au Comité sur l’intégrité dans les études et la prévention du plagiat. Nous nous souviendrons de ses interventions tranchées pendant les Assemblées générales. Pour Kenneth, il n’y avait pas de compromis à faire lorsque venait le temps de défendre les personnes chargées de cours!

C’est aussi un homme empathique et drôle que nous avons eu l’honneur de côtoyer pendant plusieurs années!

Au revoir Kenneth!

L’Université du Québec en Outaouais s’attaque à la paix industrielle

L’Université du Québec en Outaouais s’attaque à la paix industrielle

Le 12 mai 2023, la ministre de l’Enseignement supérieur du Québec, Pascale Déry, a lancé un appel à mémoires concernant la réforme de la Politique québécoise de financement des universités. Une quarantaine d’universités, de syndicats, d’associations et d’organismes ont ainsi déposé un mémoire. Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) ainsi que la CSN ont participé à l’exercice.

L’Université du Québec en Outaouais (UQO) a aussi déposé son mémoire. Plusieurs de ses recommandations sont légitimes. D’ailleurs, elles correspondent en grande partie à ce que réclame le SCCC-UQO. Cependant, l’une d’elles nous semble inquiétante. Ainsi, l’UQO réclame que la subvention gouvernementale soit maintenue en cas de conflit de travail.

Or, la perte de revenus pendant un conflit de travail, autant pour les travailleuses et les travailleurs que pour une entreprise, est un élément essentiel du rapport de force. Ainsi, tous ont un intérêt économique à éviter une grève ou un lock-out. Ce que l’UQO demande dans son mémoire, c’est l’absence de baisse de revenus, ce qui lui permettrait d’entretenir un conflit de travail à coûts nuls.

Pourtant, le monde universitaire québécois connaît une certaine paix industrielle. Exception faite de la longue grève des tutrices et tuteurs de la TÉLUQ en 2018 et, dans une moindre mesure, celle des professeures et des professeurs de l’Université Laval en 2023, les longs conflits de travail sont relativement peu fréquents. 

C’est également le cas à l’UQO où les conflits de travail sont relativement rares. Ce n’est pas la grève de 10 h des professeures et des professeurs en 2018 qui démontrerait le contraire. Ainsi, nous pouvons nous demander d’où vient cette idée de l’Université de vouloir garantir ses revenus en cas de conflit de travail. Pour sa part, le SCCC-UQO n’a connu qu’une seule grève en 30 ans d’existence. Pourquoi? Parce que la grève demande un sacrifice énorme de la part des travailleuses et des travailleurs. C’est pourquoi on la surnomme « le moyen de pression ultime ». 

La fin de la paix industrielle?

Maintenir la subvention en cas de grève ou de lock-out est susceptible de déséquilibrer le rapport de force au profit de l’Employeur. S’il n’y a pas pertes de revenus, pourquoi alors régler rapidement un conflit de travail? 

Le SCCC-UQO a adopté, le 28 février dernier, un mandat de grève générale illimitée. Ce mandat n’a pas été appliqué car, dès le lendemain, une entente de principe survenait entre l’Université et le Syndicat. Si les règles budgétaires avaient été différentes, l’UQO aurait-elle laissé durer un conflit de travail? Le mémoire déposé semble répondre en partie à cette question.

Nous croyons donc qu’une éventuelle récupération des subventions en cas de grève ou de lock-out intensifierait les conflits de travail, autant dans leur nombre que dans leur durée. Une telle situation ne serait évidemment pas dans l’intérêt des étudiantes et des étudiants!

En somme, nous espérons que la ministre Pascale Déry ne sera pas réceptive à cette demande de l’UQO. La subvention gouvernementale doit servir à l’enseignement supérieur, à la recherche et à la création. Elle ne doit, en aucun cas, servir à entretenir une grève ou un lock-out.

Nicolas Harvey
Vice-président aux communications du SCCC-UQO

«Menace», «déclaration de guerre», «onde de choc»: une lettre envoyée aux enseignants du CSSPO ne passe pas

«Déclaration de guerre», «onde de choc», «affront»: une lettre du Centre de services scolaire des Portages-de-l’Outaouais (CSSPO) envoyée lundi à ses enseignants passe mal auprès du Syndicat des enseignants de l’Outaouais (SEO), en pleine période de négociation de la nouvelle convention collective.

Selon le SEO, les membres du syndicat avaient décidé, comme moyen de pression, de se «réapproprier leurs tâches». «Tout ce qui déborde de la convention collective, comme les comités qui viennent agrémenter la vie de l’école, on les met de côté pour se concentrer sur notre tâche d’enseignement, sur la préparation de cours, sur la correction, sur les rencontres avec les collègues pour parler de pédagogie, par exemple», a soutenu la présidente du Syndicat des enseignants de l’Outaouais, Nathalie Gauthier. Les rencontres de la direction étaient aussi boycottées.

Dans une lettre signée par la directrice générale de la CSSPO, Nadine Peterson, dont Le Droit a obtenu copie, l’«approche préconisée» par le CSSPO dans la situation est la présence obligatoire aux «activités assignées par la direction d’établissement.» Lire la suite…

30 ans déjà!

30 ans déjà!

Yvan Perrier, chargé de cours en relations industrielles et membre du Comité de mobilisation du SCCC-UQO, nous propose une série de trois articles pour marquer le trentième anniversaire du Syndicat. Ceci est le premier article.

« […] la plus puissante civilisation aura enfanté l’homme précaire ». André Malraux

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) a maintenant 30 ans.  C’est en effet le 21 mai 1993 que le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Hull a obtenu son accréditation[1].  Trente années de longue patience et parfois aussi de turbulences pour obtenir certaines choses qui, au départ, nous était niée comme, notre reconnaissance professionnelle institutionnelle et notre dignité de personnes salariées.  À l’époque, la rémunération variait d’un département à l’autre; l’attribution des cours était arbitraire et il n’y avait aucune sécurité d’emploi.  Pour ce qui est de notre participation à la vie universitaire, elle était plus que quantité négligeable.  Il y a même eu, dans certains départements, quelque chose qui s’apparentait à des licenciements déguisés. Les relations de travail qui s’appliquaient à nous, avant notre syndicalisation et la négociation de notre première convention collective[2], étaient hiérarchiques et même quasiment « féodales »[3].  Notre trentième anniversaire se prête bien à un petit exercice du genre qui sommes-nous?  D’où venons-nous?  Où en sommes-nous?  Et qu’envisageons-nous pour notre avenir?  Mais avant de répondre à ce foisonnement de questions, procédons à un petit survol historique rapide de notre histoire en tant que syndicat et mentionnons quelle est notre contribution à l’éducation d’une partie de la population.

Michel Hébert, Denis Marcoux, Renaud Paquet et Marc Sarazin en 1992. Le dessin a été réalisé par Réal Godbout en 2018

Il y a soixante ans…

Mentionnons tristement qu’il y a soixante ans la population du Québec était sous-scolarisée.  Qu’en est-il maintenant?  Comme l’écrivait récemment l’économiste Pierre Fortin :   

« […]  le Québec a incroyablement progressé depuis 1960. À l’époque, la majorité canadienne-française formait une société pauvre, illettrée, complexée et soumise. […] Que s’est-il passé depuis ? […] C’est maintenant 80 % de nos jeunes adultes qui détiennent un diplôme d’études postsecondaires, soit professionnel, collégial ou universitaire, contre 75 % ailleurs au Canada[4]. »

Nous verrons un peu plus loin que nous, les chargées et chargés de cours, y sommes pour beaucoup dans ce taux élevé de diplomation de la jeune population adulte du Québec, surtout auprès de la population qui suit les cours du premier cycle universitaire.

Qui sommes-nous?

Nous sommes des chargées et des chargés de cours appartenant à l’enseignement supérieur[5].  Nous sommes des personnes salariées à l’emploi d’une institution qui joue un rôle essentiel dans le développement culturel, intellectuel et professionnel de la population.  Nous sommes en fait à l’emploi du principal employeur qui a pour mission le rayonnement de la connaissance fondamentale et la transmission du savoir en lien avec la formation professionnelle la plus hautement qualifiée dans la société.  Dans la « Société du savoir » qui est la nôtre, notre rôle consiste pour l’essentiel à transmettre des connaissances auprès des personnes qui occupent les emplois les plus exigeants sur le plan des qualifications ainsi qu’auprès des personnes qui veulent faire le plein en éducation.

Jusqu’au début des années soixante du siècle dernier, l’éducation au Québec était un secteur largement négligé par les dirigeants politiques de la Belle province. Le financement de ce secteur n’était pas à la hauteur de son importance stratégique dans le développement économique, social et culturel.  Le personnel enseignant et professoral devait, mis à part certaines exceptions, tous les niveaux d’enseignements confondus, démontrer qu’il avait le sens de la mission.  Ce sont les luttes syndicales qui ont eu pour effet de contribuer à mettre fin au règne du quasi-bénévolat en éducation.  Ce sont les luttes syndicales et les grèves dans les universités qui ont permis la reconnaissance professionnelle de celles et ceux qui y enseignent et qui ont eu pour effet de contraindre les universités à verser une rémunération plus substantielle et plus conséquente à ses personnes salariées intellectuelles.  Mentionnons-le, il n’a pas toujours été facile de faire accepter aux administrations universitaires de l’époque l’existence de syndicats dans ce qu’ils considéraient comme étant leur fief ou leur chasse gardée.  Avec le temps, nos conditions de travail et de rémunération se sont nettement améliorées.  Il reste encore du chemin à faire avant de crier victoire.  Nous y reviendrons.

D’où venons-nous?

Notre origine n’est pas si lointaine.  Nous avons vu le jour un peu après la fondation de l’Université du Québec à Hull (UQAH) devenue par la suite Université du Québec en Outaouais (UQO).  Nous devons notre existence, en tant que syndicat (ou association de salariées et des salariés) grâce à cinq personnes qui ont fait preuve de ténacité.  Nommons-les : Marc Sarazin, Michel Hébert, Renaud Paquette et Denis Marcoux.  Johannes Martin Godbout s’ajoutera, un peu par la suite, aux démarches des quatre membres fondateurs.

Au départ notre employeur nous a ignorés et même combattus.  Nous étions traités comme des employé.e.s éphémères.  Notre salaire était fixé arbitrairement.  La liste d’ancienneté était inexistante.  Nous étions des employé.e.s sans réelles perspectives d’avenir professionnelles.  Nous nous retrouvions comme des billes dans les mains d’un joueur.  En nous formant en association de salarié.e.s, en syndicat pour être plus précis, nous nous sommes montrés déterminé.e.s à combattre nos inégalités de traitement et de condition.  Nous avons dit non à l’individualisme dans notre lien contractuel avec l’université.  Autrement dit, non à ce statut de contrat négocié individuellement qui valorise le vedettariat et l’inégalité de traitement. Nous avons mené des luttes contre l’arbitraire dans l’attribution des charges de cours et contre la vulnérabilité de notre statut d’employé.e. précaire, à usage limité voir même jetable après une seule charge de cours. Nous sommes parvenus collectivement à imposer à notre employeur un mode de gestion plus respectueux de notre dignité de salarié.e et à nous verser une rémunération plus équitable avec le corps professoral.  En nous imposant comme association de salarié.e.s nous nous sommes faits reconnaître comme n’étant pas uniquement des individus parlants devant un groupe d’étudiant.e.s. Nous sommes des personnes humaines qualifiées et nous disposons d’une expertise qui mérite d’être pleinement reconnue et rétribuée en conséquence.  Nous devons être également pleinement intégré.e.s dans l’institution.

À suivre…


[1] Le SCCC-UQAH est devenu SCCC-UQO en 2002.

[2] Notre première convention collective a été signée en 1996, soit plus de 3 ans après l’obtention de notre accréditation syndicale et deux années après le dépôt de nos premières demandes syndicales (mars 1994).

[3] Harvey, Nicolas.  2018.  Serons-nous radicaux ou conciliants : Histoire du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO.  Middletown, p. 12.

[4]  Fortin, Pierre.  « L’incroyable progrès économique du Québec.  Le Devoir. 26 novembre 2022.

 https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/772324/libre-opinion-l-incroyable-progres-economique-du-quebec. Consulté le 6 juin 2023.

[5] Trois choses caractérisent la mission universitaire : la recherche fondamentale et appliquée, l’enseignement disciplinaire spécialisé et le service à la collectivité.  Il importe de mentionner que l’enseignement universitaire exige que ses artisan.e.s jouissent de la liberté académique.  Les administrations universitaires perçoivent et emploient les chargées et chargés de cours pour donner des cours alors que plusieurs parmi nous sont qualifiés pour mener de la recherche fondamentale ou appliquée et également effectuer des travaux en lien avec le service à la collectivité. 

Printemps érable : la Ville de Gatineau devra indemniser des manifestants

La Cour supérieure du Québec vient de condamner la Ville de Gatineau à indemniser un groupe de plaignants arrêtés ou détenus dans le cadre d’une manifestation étudiante à l’université du Québec en Outaouais (UQO) lors du printemps érable en 2012.

Dans un jugement rendu le 28 juillet dernier, le tribunal ordonne à la Ville de Gatineau à verser 1250 $ en dommages à toute  personne arrêtée et/ou détenue par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) le 19 avril 2012 vers 13 h 20 à la cafétéria de l’UQO, dans le pavillon Lucien-Brault.

Une action collective en ce sens a été déposée par Suzanne Bilodeau, la mère d’un étudiant de niveau collégial, à l’époque, qui prenait part au mouvement avec son fils. Elle a été autorisée en 2018. Les plaignants demandaient initialement une compensation de 23 500 $.

Le 19 avril 2012, le SPVG avait annoncé avoir procédé à l’arrestation de 151 personnes en marge d’une manifestation étudiante contre la hausse des frais de scolarité qui avait été houleuse. Lire la suite…

Une crise se profile si les universités ne sont pas mieux financées, selon des professeurs

Des acteurs du milieu universitaire pensent que Québec sous-estime la croissance à venir de la population étudiante et qu’on va le payer cher.

À l’aube de la rentrée, on parle beaucoup de la pénurie d’enseignants actuelle dans le secteur scolaire et des écoles vétustes ou trop petites. Voilà le résultat d’une « mauvaise planification » de la fréquentation scolaire depuis 20 ans, selon Martin Maltais, expert du financement et des politiques en éducation.

Et une crise similaire, voire pire, se profile dans le réseau de l’enseignement supérieur si le gouvernement ne réajuste pas ses prévisions en termes de nombre d’étudiants universitaires et ne prévoit pas un réinvestissement majeur dans les universités, prévient le professeur à l’Université du Québec à Rimouski.

« Ne pas tenir compte de ce scénario dans les prochaines décisions que le gouvernement du Québec prendra à l’égard de ses universités constitue à mon sens l’un des plus grands risques que le Québec court ». Lire la suite…

Aide aux étudiants: le gouvernement Legault a «détourné» 940 millions $

En vertu des mesures budgétaires exceptionnelles mises en place par le gouvernement Trudeau durant les deux années de pandémie de COVID-19, le gouvernement caquiste de François Legault a reçu du fédéral un montant supplémentaire de 940 millions $, sur deux ans, à titre de contribution fédérale aux dépenses d’aide financière aux études postsecondaires des étudiants québécois.

Qu’ont fait François Legault et son ministre des Finances, Éric Girard, avec cette magistrale manne fédérale que le gouvernement du Québec fait verser dans le Fonds consolidé de la province?  Lire la suite…

Rentrée scolaire : sommes-nous en train de sacrifier une génération ?

Au moment où la rentrée scolaire s’amorce de la maternelle à l’université, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) met le gouvernement en garde contre le fort risque de sacrifier plusieurs milliers d’élèves, d’étudiantes et d’étudiants qui sont victimes du manque chronique de personnel qualifié, des retards académiques très significatifs à tous les niveaux liés à la COVID et d’un laisser-aller dangereux concernant l’intelligence artificielle (IA). Le risque de dérapage est immense, des cohortes complètes pourraient soit décrocher étant données les nombreuses offres d’emploi alléchantes ou ne pas acquérir les compétences nécessaires à leur futur emploi.  

« Il faut que les ministres Drainville et Déry se réveillent avant qu’il ne soit trop tard pour plusieurs milliers de jeunes au Québec qui subissent les contrecoups du manque flagrant de planification de la main-d’œuvre, de mesures insuffisantes pour rattraper les retards liés à la pandémie et d’un manque d’encadrement de l’IA », insiste Caroline Senneville, présidente de la CSN. Notons que cette rentrée est la deuxième où des élèves ayant subi les contrecoups de la COVID arrivent au cégep et les universités devront accueillir cette même cohorte très bientôt. Tous les niveaux d’enseignement sont donc aux prises avec cette problématique. Lire la suite…