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Les bourses de perfectionnement

Les bourses de perfectionnement

Aux personnes chargées de cours,

Les membres du Comité de perfectionnement désirent vous informer que vous avez jusqu’au 30 juin 2023 pour présenter une demande de perfectionnement pour le trimestre d’automne 2023 sous le volet acquisition des connaissances. Il est impératif de respecter l’échéance du 30 juin 2023 pour les demandes faites sous ce volet.

Nous vous rappelons toutefois que vous pouvez présenter en tout temps une demande de perfectionnement sous le volet mise à jour des connaissances. Notez que pour qu’une demande soit considérée, elle doit être acheminée au moins 10 jours ouvrables avant la tenue de l’activité de perfectionnement. Le Comité étudiera les demandes au fur et à mesure qu’il les recevra, et ce, sous réserve des fonds disponibles.

Toutes les demandes doivent être faites au moyen du formulaire que vous trouverez à l’adresse suivante :

https://uqo.ca/direction-services/decanat-gestion-academique/formulaire-demande-perfectionnement. Notez que vous devez vous authentifier sur le portail de l’UQO pour avoir accès au formulaire.

Vous pouvez consulter la Politique de perfectionnement en cliquant sur ce lien : https://uqo.ca/sites/default/files/fichiers-uqo/secretariat-general/perfectionnement-cc.pdf

Cordialement,

Le Comité de perfectionnement

Négos du secteur public : une invitation à négocier à la vitesse grand V en plein été…

Négos du secteur public : une invitation à négocier à la vitesse grand V en plein été…

OPINION – Du côté des négociations dans les secteurs public et parapublic au Québec, la ministre responsable de l’Administration gouvernementale et présidente du Conseil du trésor a annoncé qu’elle voulait intensifier les échanges avec les négociatrices et les négociateurs syndicaux durant la période estivale. Après avoir imposé à ses vis-à-vis du Front commun intersyndical CSN-CSQ-FTQ et APTS un rythme de négociation qui avance « à pas de tortue », voilà que madame Lebel réalise qu’il existe un calendrier et si elle veut améliorer, dès la rentrée scolaire 2023, la qualité des services et la quantité de personnes disponibles pour offrir les services à la population en santé et en éducation, la négociation doit être menée plus rondement.

Pour que la négociation dans les secteurs public et parapublic progresse plus rapidement et efficacement il nous semble que c’est madame Lebel elle-même qui doit cesser de tergiverser et surtout elle doit donner de véritables mandats de négociation aux représentant.e.s du Conseil du trésor qui négocient avec la partie syndicale. Il va de soi qu’elle doit également largement bonifier ses offres monétaires.

Curieusement, le temps requis pour concrétiser une substantielle et considérable augmentation salariale de 30% aux 125 député.e.s de l’Assemblée nationale n’a demandé que quelques semaines. Les conditions de travail et de rémunération de 600 000 salarié.e.s syndiqué.e.s, qui sont à plus de 70% des femmes, méritent des réponses à la hauteur des problèmes qui existent en ce moment dans les secteurs public et parapublic. Ce n’est pas dans les offres actuelles du gouvernement Legault que nous trouvons des solutions véritables à la pénurie de main-d’œuvre, à la sous-rémunération du personnel et à l’inflation.

Cette invitation de madame Lebel aux négociatrices et aux négociateurs syndicaux à négocier à la vitesse grand V correspond, selon nous, à une opération de marketing politique [1]. Elle veut convaincre l’opinion publique que le gouvernement met tout en œuvre pour arriver à une entente, alors que dans les faits c’est elle qui depuis janvier 2023 a multiplié les obstacles à une véritable négociation.

Sous les propos captieux [2], de madame Lebel, nous y voyons tristes billevesées [3].

Nous reviendrons sur ce sujet, probablement ou assurément… après l’été !

Yvan Perrier

Chargé de cours en relations industrielles

[1] Il faut écouter à ce sujet l’entrevue que madame Sonia LeBel a accordée à Patrice Masbourian jeudi le 18 mai 2023 à 7h26.  https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/tout-un-matin/episodes/705320/rattrapage-jeudi-18-mai-2023. « L’état des négociations avec la fonction publique ».

[2] Captieux : Qui tend, sous des apparences de vérité, à induire en erreur.

[3] Billevesée : Parole vide de sens, idée creuse.

Assistez à une rencontre sur l’application de la nouvelle convention collective

Assistez à une rencontre sur l’application de la nouvelle convention collective

Notre nouvelle convention collective est maintenant en vigueur. Elle entraîne notamment des modifications au processus d’attribution. Bien que les textes soient disponibles sur notre site Internet, il se peut que vous ayez des questions.

C’est pourquoi l’équipe syndicale vous convie à quatre séances d’informations sur la nouvelle convention collective. Vous pourrez venir poser vos questions, qu’elles concernent ou non notre nouveau contrat de travail

Mot de passe : 580263

Mot de passe : 659557

Mot de passe : 058265

Mot de passe : 695950

Un campus de l’Université Concordia à Shawinigan

C’est à Shawinigan que l’Université Concordia installera son premier campus à l’extérieur de Montréal. Le campus thématique consacré à la transition énergétique accueillera six chercheurs et une vingtaine d’étudiants.

L’initiative est issue d’une entente entre l’Université Concordia, la Ville de Shawinigan et le Centre national en électrochimie et en technologies environnementales (CNETE).

La construction d’un nouveau campus devrait se faire sur l’avenue de la Transmission, sur un ancien site industriel qui devra être décontaminé en vue d’être utilisé pour la future zone d’innovation de la filière batterie. Le Digihub sera aussi agrandi. Lire la suite…

Face au plagiat, des professeurs appellent à un moratoire sur le développement de l’IA

La présence de l’intelligence artificielle dans les cégeps et les universités crée un dilemme moral déchirant et menace l’idée même de l’enseignement. L’espoir d’un moratoire circule, alors que se tient aujourd’hui, à Montréal, la Journée sur l’IA en enseignement supérieur.

Les professeurs au cégep et à l’université sont en pleine période de correction de fin de session. Et ils doivent composer avec une nouvelle réalité : le soupçon constant que certains de leurs étudiants ont eu recours à des outils comme ChatGPT dans la rédaction de leurs travaux.

Marianne Théberge-Guyon, chargée de cours à l’UQAM, fait partie des enseignants qui s’arrachent les cheveux, convaincus d’avoir reçu des travaux écrits par des agents conversationnels.

Le niveau d’écriture n’était pas celui que je connaissais de ces étudiants. Les références n’étaient pas liées au bon domaine. Il y avait beaucoup de drapeaux rouges qui se levaient, explique la jeune professeure et doctorante.  Lire la suite…

Appel d’offre : Formation collective sur l’animation de débats en salle de classe

Appel d’offre : Formation collective sur l’animation de débats en salle de classe

Le Comité de perfectionnement recherche une personne chargée de cours pour offrir une formation sur l’animation de débats en salle de classe. De plus, l’animation de débats en salle de cours virtuelle devra être abordée dans la formation.

La formation devra notamment inclure :

  • Le conflit cognitif comme mode d’acquisition des connaissances.
  • La controverse comme outil d’engagement.
  • La neutralité de l’enseignante ou de l’enseignant dans l’animation des débats.
  • Les stratégies pour éviter les groupes léthargiques, notamment celles et ceux qui participent « trop » et « pas assez ».
  • Les outils pédagogiques et techniques pour favoriser le débat : groupes de discussions, jeux de rôles, sondages, wikis, forums de discussions, etc.
  • Les techniques pour éviter les conflits relationnels et instaurer une éthique dans le débat.
  • Les pistes pour insérer le débat dans l’évaluation des connaissances.

Conditions :

  • Être une personne chargée de cours ayant terminé sa période de probation
  • Avoir des connaissances ou une expérience en la matière
  • Avoir une bonne maîtrise de la plateforme Zoom
  • Avoir une très bonne maîtrise du français oral et écrit

La rémunération de la formatrice ou du formateur sera de 750 $ pour chaque séance de trois heures. La première formation sera offerte à l’automne 2023 et cette formation pourrait être récurrente.

Les personnes intéressées doivent rédiger un plan de la formation d’un maximum de 1000 mots. Elles devront également faire parvenir leur curriculum vitæ aux adresses suivantes : accueil@sccc-uqo.ca et dga@uqo.ca.

Date limite : vendredi 2 juin à 16 h.

Appel d’offre : Formation collective sur l’inclusion des enjeux environnementaux

Appel d’offre : Formation collective sur l’inclusion des enjeux environnementaux

Le Comité de perfectionnement recherche une personne chargée de cours pour offrir une formation sur l’inclusion des enjeux environnementaux dans les différents programmes de l’UQO.

La formation devra notamment inclure :

  • L’urgence environnementale et le rôle de l’université.
  • Des notions de bases (réchauffement climatique, biodiversité, etc.).
  • La question transdisciplinaire.
  • Des exemples d’enjeux environnementaux appliqués dans différentes disciplines.
  • Des outils pour amener le débat en classe.
  • Les ressources disponibles à l’UQO.

Conditions :

  • Être une personne chargée de cours ayant terminé sa période de probation
  • Avoir des connaissances ou une expérience en la matière
  • Avoir une bonne maîtrise de la plateforme Zoom
  • Avoir une très bonne maîtrise du français oral et écrit

La rémunération de la formatrice ou du formateur sera de 750 $ pour chaque séance de trois heures. La première formation sera offerte à l’automne 2023 et cette formation pourrait être récurrente.

Les personnes intéressées doivent rédiger un plan de la formation d’un maximum de 1000 mots. Elles devront également faire parvenir leur curriculum vitæ aux adresses suivantes : accueil@sccc-uqo.ca et dga@uqo.ca.

Date limite : vendredi 2 juin à 16 h.

Poursuite contre l’UQTR: une rupture du lien de confiance en cause, selon des témoins

C’est une chose rare qu’un, voire deux directeurs d’une thèse de doctorat abandonnent leur étudiant ou leur étudiante en cours de route. C’est du moins ce qu’a affirmé à la cour Danielle Leclerc qui était directrice du département de psychoéducation entre 2016 et 2019, soit au moment où Coralie Sarrazin était doctorante à l’UQTR.

Or, cette situation rare n’est pas arrivée une fois, mais bien deux fois à Coralie Sarrazin au cours de ses études doctorales à l’UQTR, a-t-on appris, mercredi, alors que se poursuivait le procès qu’elle intente contre son université. Dans les deux cas, les témoins ont évoqué une question de rupture du lien de confiance entre les directeurs de thèse et l’étudiante.

Selon Danielle Leclerc, le professeur Yves Lachapelle, qui fut le premier à diriger la thèse de doctorat de Coralie Sarrazin, n’était pas satisfait de l’attitude de l’étudiante au point où ce dernier a décidé d’abandonner la direction de sa thèse. Lire la suite…

Le SCCC-UQO se positionne sur la Politique sur la liberté académique

Le SCCC-UQO se positionne sur la Politique sur la liberté académique

L’UQO consulte actuellement la communauté universitaire sur son projet de Politique sur la liberté académique. Le SCCC-UQO encourage tous ses membres à participer à la consultation. Veuillez lire ci-dessous la position officielle du Syndicat.

Avec environ 750 membres, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) est le syndicat le plus représentatif de l’UQO. En plus des tâches d’enseignement et de supervision de stages, les chargées et chargés  de cours sont de plus en plus nombreux à effectuer des tâches de recherche et de création. De plus, ce sont près de 30 % des cours de deuxième cycle et 10 % des cours de troisième cycle qui sont enseignés par des personnes chargées de cours.

En mai 2021, le SCCC-UQO adoptait, en Assemblée générale, un mémoire portant sur la liberté académique. Le Syndicat était favorable, dès le départ, à une loi encadrant cette liberté académique. C’est avec enthousiasme qu’il a nommé deux représentants au comité de travail sur la liberté académique.

Le SCCC-UQO aimerait d’abord souligner les qualités du projet de Politique (ci-après la Politique). Ce projet correspond, dans l’ensemble, aux exigences imposées par la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire (ci-après la Loi). Avec son adoption, la liberté universitaire serait mieux protégée à l’UQO.

Le Syndicat aimerait néanmoins proposer quelques modifications.

  1. La pression des acteurs

Dans les objectifs de la Politique présents à l’article 2, il est fait mention d’acteurs pouvant exercer une pression :  

« La Politique se veut également un engagement institutionnel envers la prééminence des principes d’autonomie et de liberté universitaires face aux pressions des acteurs internes et externes à l’établissement, qu’il s’agisse des organismes subventionnaires, des instances gouvernementales et des entités politiques comme des acteurs économiques ou philanthropiques, et qui viseraient à en limiter l’exercice ou la portée ».

Nous considérons que cette énumération est limitative et n’englobe pas toutes les menaces à la liberté académique. Le Syndicat propose plutôt la formule suivante :  

« La Politique se veut également un engagement institutionnel envers la prééminence des principes d’autonomie et de liberté universitaires face aux pressions des acteurs internes et externes à l’établissement, qu’il s’agisse notamment des organismes subventionnaires, des instances gouvernementales et des entités politiques comme des acteurs économiques ou philanthropiques, des associations et des groupes de pression et qui viseraient à en limiter l’exercice ou la portée ».

  1. La Politique sur la conduite responsable en recherche

La Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire est une loi d’ordre publique. Elle ne peut être limitée d’une quelconque manière par une autre politique ou un autre règlement de l’UQO.

Ainsi, il semble inopportun de mentionner, à l’article 3, que la présente Politique s’inscrit dans le cadre légal et réglementaire incluant la Politique sur la conduite responsable en recherche de l’UQO. Nous considérons que cette mention devrait être retirée, car elle ne respecte pas la hiérarchie du droit.

Dans un sens analogue, nous considérons que l’article 6.4 b) devrait être retiré de la Politique. En effet, il n’est pas raisonnable de limiter la portée de la liberté académique ainsi. Rappelons-nous que le Comité est consultatif et non décisionnel. De plus, ses délibérations se font à huis clos. Nous croyons qu’il peut émettre une opinion même si elle est susceptible de différer d’un autre comité institutionnel.

Bref, nous croyons que ce n’était pas dans l’intention du législateur de limiter la portée de la Loi et des politiques institutionnelles sur la liberté académique, incluant les cas qui concerneraient la conduite responsable en recherche.

Néanmoins, nous serions d’accord de maintenir l’article 4.1 en l’état, incluant la mention « Il doit s’exercer en conformité avec les normes d’éthique et de rigueur scientifique généralement reconnues par le milieu universitaire et en tenant compte des droits des autres membres de la communauté universitaire », en autant qu’il n’y ait pas de référence à la Politique sur la conduite responsable en recherche, cela, afin de rendre la Politique conforme avec l’article 3 de la Loi.

  1. Composition du Comité

Il existe une incohérence à l’article 5. Il est mentionné, dans l’énumération, que la personne doyenne des études et que la personne doyenne de la recherche et de la création siègent au Comité. Dans le paragraphe suivant, il est mentionné une personne désignée par le doyen ou la doyenne.

Nous recommandons une harmonisation du texte.

Conclusion

À l’heure actuelle, il est difficile de prédire comment sera sollicité le Comité sur la liberté académique. Combien y aura-t-il de plaintes par année? Combien de recours y aura-t-il en service-conseil? Y aura-t-il confrontation ou dialogue avec d’autres politiques et règlements de l’Université? 

Le SCCC-UQO souhaite également que les formations et les campagnes de sensibilisation soient conçues et mises en place par des membres de la communauté universitaire bénéficiant de la liberté académique. Ces personnes sont les mieux placées pour expliquer et promouvoir cette liberté qui est essentielle dans notre vie universitaire.

La mcdonaldisation de la science

Mai est traditionnellement un mois de célébration pour la science en français grâce à ce merveilleux porte-voix qu’est le Congrès de l’Acfas. À 100 ans sonnants, l’Acfas affiche pourtant une mine plus soucieuse que réjouie. C’est que le recul de la langue de Molière, Tremblay ou Senghor s’est tellement accéléré qu’il prend maintenant des allures de chute libre. Sciences dures et sciences molles confondues.

Publiée à la veille de la grand-messe scientifique, une analyse des demandes de subventions des 30 dernières années a permis à Radio-Canada de confirmer des intuitions tenaces. Les chercheurs francophones non seulement disposent de moins de ressources, mais leurs projets sont plus souvent boudés au profit de ceux en anglais. Et pas qu’un peu. Par exemple, parmi toutes les subventions accordées par les trois organismes fédéraux qui financent la recherche au pays, 95 % ont été versées à des projets rédigés en anglais, entre 2019 et 2022. Lire la suite…