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Candidature de Marie-Josée Bourget

Vivant de mon travail de chargée de cours depuis plus de 35 ans, j’enseigne le français langue maternelle et langue seconde à l’Université du Québec en Outaouais (UQO) et dans deux autres universités. Mon enseignement se fait tant pour des cours en présentiel qu’en non-présentiel (synchrone ou entièrement asynchrone avec des cours autoportants). De façon régulière, je parfais mes compétences en formation à distance (FAD) et m’implique au sein de la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) au Comité FAD et à l’UQO au Comité institutionnel de la formation à distance (CIFAD).

Je suis aussi membre du Comité de la condition féminine de notre Syndicat et poursuis le travail d’amélioration des conditions des chargées de cours. Entre autres, le congé de maternité pour les femmes qui accouchent l’été les pénalisent. J’ai même demandé à notre Fédération que ce dossier soit traité avec le gouvernement. Pour l’instant, ce n’est pas l’UQO qui nous bloque, mais bien la Régime d’assurance maladie du Québec (RAMQ) qui ne reconnait pas nos horaires atypiques.

Dans mon travail de tous les jours et malgré mes années d’expérience, je suis toujours touchée par la non-reconnaissance de mon travail, des entraves à ma liberté académique ainsi que quelques critiques non constructives voire blessantes de certaines personnes de la communauté estudiantine. La précarité est toujours bien présente dans ma vie : Qu’est-ce que j’enseignerai au prochain trimestre? Combien de cours aurais-je? Le Département embauchera-t-il une nouvelle ressource? Ainsi, la réalité des personnes chargées de cours n’est pas théorique pour moi; je la vis au jour le jour.

À la présidence du SCCC-UQO depuis déjà 15 ans, je continue de vouloir que les droits des personnes chargées soient respectés, et c’est ce qui me pousse à solliciter un nouveau mandat. Les membres du Comité exécutif forment une équipe stable et compétente dont les forces de chacune et de chacun se complètent, et j’espère sincèrement que vous me laisserez la chance de continuer à y travailler pendant les deux prochaines années.

Candidature de Nicolas Harvey

Chères collègues,
Chers collègues,

Depuis janvier 2017, je suis vice-président aux communications du SCCC-UQO. Je suis engagé au SCCC-UQO car je crois en l’action collective et je déteste les inégalités et l’arbitraire. Je suis aussi attaché à plusieurs demandes syndicales, notamment la liberté académique, l’autonomie professionnelle ainsi que la reconnaissance de la recherche des personnes chargées de cours.

J’aimerais ainsi solliciter un nouveau mandat à la vice-présidence aux communications. Si je suis élu, je m’engage à poursuivre la publication régulière d’une infolettre et à moderniser le site Internet. J’espère aussi contribuer à faire du SCCC-UQO un acteur majeur dans la réflexion autour de  l’université de demain, notamment sur la question du financement du réseau ainsi que sur le développement de l’intelligence artificielle. 

L’énergie créée par le Comité de mobilisation durant la négociation était grande. J’aimerais ainsi rendre permanent ce comité. Il pourrait être d’une grande utilité pour défendre des enjeux, notamment celui de la liberté académique, tout en organisant des activités pour intégrer de nouveaux membres. 

Notre syndicat est dynamique et uni. Nous devons tout mettre en œuvre pour maintenir la santé et la vitalité de notre organisation. C’est pourquoi je sollicite un nouveau mandat.

Solidairement!

Nicolas Harvey

Chargé de cours en sciences sociales

300 étudiants non québécois formés en médecine à McGill à nos frais

Près du quart des places à la résidence en médecine à l’Université McGill sont occupées par des étudiants provenant de l’extérieur de la province, venus se former aux frais des contribuables québécois, alors que la grande majorité d’entre eux ne pratiqueront jamais au Québec. Il s’agit d’une «erreur» qui doit rapidement être corrigée, affirme un chercheur.

Selon des données du ministère de l’Enseignement supérieur, 303 étudiants canadiens provenant de l’extérieur de la province et 12 étudiants internationaux étaient inscrits à la résidence en médecine à l’Université McGill, en 2021-2022 (en équivalent temps plein).

Or en vertu des règles en vigueur, ces étudiants paient les mêmes droits de scolarité que leurs collègues québécois, soit environ 2800 $ par année.

Une véritable aubaine, puisque le coût moyen d’une formation en médecine au Canada est d’environ 15 000 $, selon Statistique Canada. La facture est d’ailleurs beaucoup plus élevée en Ontario, où un étudiant peut débourser jusqu’à 23 000 $ par année pour le même programme. Lire la suite…

Une première en région pour l’Université McGill : une micro MBA à Matane

Pour la première fois de son histoire, l’Université McGill, qui regroupe quelque 40 000 étudiant.es, offre une micro MBA (maîtrise en administration des affaires) hors Montréal, en région, et plus précisément à Matane, au Riôtel.

Depuis mardi et jusqu’à demain après-midi avec la remise des attestations, 31 personnes de l’entreprise privée, du monde communautaire ou du secteur public suivent cette formation intensive en français adaptée à leurs besoins.

Éric Saine de l’Institut des cadres de l’Université McGill confirme que ce projet-pilote pourrait bien se répéter ici sous cette forme ou un autre, de même qu’ailleurs au Québec. « Nous sommes à l’écoute des besoins des communautés. » Lire la suite…

UQAM : ce joyau oublié dans l’écrin du gouvernement

Le 31 mars dernier, le conseil d’administration de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) a entériné une résolution unanime de son comité de sélection recommandant au gouvernement du Québec la nomination de Stéphane Pallage au poste de recteur de l’université.  

Dans une lettre ouverte qu’il avait fait paraître quelques jours plus tôt, M. Pallage vantait les mérites et l’énorme potentiel de cette institution académique dont le rôle est crucial pour la vitalité du français à Montréal et au Québec, tout en reconnaissant que « le sous-investissement de l’UQAM est un vrai problème depuis plus de deux décennies ». L’UQAM, ajoutait-il, doit « retrouver sa place dans le cœur du gouvernement […] et dans la métropole ».  

Bien qu’il soit encore trop tôt pour juger de la candidature de M. Pallage au rectorat de l’UQAM, la CSN, la Fédération des professionnèles (FP–CSN) et la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), auxquelles sont respectivement affiliés le Syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM (SPUQ–CSN) et le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM–CSN), partagent néanmoins ses préoccupations, d’une part, quant au sous-financement chronique dont souffre l’UQAM depuis des lustres et, d’autre part, quant à la nécessité pour cette institution phare de la Révolution tranquille de retrouver les moyens d’accomplir sa mission fondamentale et distincte, à savoir la démocratisation de l’accès à un enseignement supérieur public et francophone au Québec. 

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Le recteur de l’UdeM se dit incapable de rembourser les dons chinois

Contrairement à la Fondation Pierre-Elliott-Trudeau, qui a réussi à se débarrasser d’un don controversé à deux hommes d’affaires chinois, le recteur de l’Université de Montréal (UdeM), Daniel Jutras, se dit incapable de rembourser les 550 000 $ qu’ils ont versés à son institution d’enseignement.

En entrevue au Devoir, M. Jutras a affirmé que les fonds seront réaffectés à d’autres activités même s’il n’a pas réussi à obtenir l’approbation des donateurs, comme le prévoit la convention signée en 2016 pour encadrer leur contribution.

La semaine dernière, après des tentatives infructueuses, la Fondation Trudeau a réussi à rendre aux donateurs une somme de 140 000 $, qui a notamment déclenché des démissions en bloc dans ses rangs en raison d’une controverse qui dure depuis plus de cinq ans. Lire la suite…

Ottawa propose le télétravail pour éviter la grève

(Ottawa) Il fut une époque où un employé devait franchir la ligne de piquetage s’il voulait travailler malgré tout. Aujourd’hui, il est possible pour certains fonctionnaires de contourner la grève avec le télétravail. Le gouvernement fédéral n’a pas hésité à le leur rappeler, ce que dénonce l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC).

Une note a été envoyée aux employés du ministère de l’Emploi et du Développement social il y a quelques semaines pour leur indiquer qu’ils « peuvent choisir de ne pas exercer leur droit de grève » et qu’ils recevront leur salaire s’ils continuent de travailler.

Une haute fonctionnaire du Conseil du Trésor a confirmé lors d’une séance d’information mercredi que l’orientation donnée à l’ensemble de la fonction publique pour le travail hybride continue de s’appliquer. Les fonctionnaires dont les tâches peuvent être effectuées à distance peuvent ainsi choisir de travailler de la maison deux ou trois jours par semaine, selon l’entente prise avec leur gestionnaire. Lire la suite…

Remplissez le formulaire de contexte d’enseignement

Remplissez le formulaire de contexte d’enseignement

En cette fin de trimestre, il est encore temps de remplir le formulaire de contexte d’enseignement. Ce formulaire permet au Conseil de module ainsi qu’à la direction du département de comprendre l’appréciation des enseignements faite par les étudiantes et les étudiants.

Or, le site de l’UQO est loin d’être simple. Voici les étapes pour remplir ce formulaire en ligne.

Allez sur le portail de l’UQO

Cliquez sur « Outils enseignement et recherche »

Cliquez sur « Dossier académique »

Cliquez sur « Mes enseignements »

Cliquez sur « Mes activités d’enseignement »

Cliquez sur « Évaluation »

Cliquez sur « Accéder au formulaire »

Si vous avez de la difficulté, Luce Gilbert, vice-présidente à la Convention collective, pourra vous guider. Contactez-là à l’adresse accueil@sccc-uqo.ca.




Une motion adoptée à l’unanimité pour la rémunération des stages étudiants

Une motion pour dénoncer la non-rémunération de plusieurs stages étudiants dans le secteur public a été adoptée à l’unanimité jeudi à l’Assemblée nationale.

La motion a été présentée par le député péquiste de Matane–Matapédia, Pascal Bérubé, afin de soutenir les étudiants universitaires et collégiaux, dont ceux de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR), qui sont en grève depuis lundi afin de faire pression sur le gouvernement.

Pascal Bérubé demande à Québec de reconnaître le statut de salarié aux étudiants stagiaires du secteur public. Lire la suite…