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Une première rencontre prometteuse avec le Président du réseau UQ

Une première rencontre prometteuse avec le Président du réseau UQ

Le lundi 17 avril dernier, les présidences des syndicats du réseau de l’Université du Québec (UQ) affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ), elle-même affiliée à la Confédération des syndicat nationaux (CSN), accompagnées de la Présidente et de la Vice-Présidente de la FNEEQ responsable du Regroupement université ont rencontré le nouveau président du réseau de l’UQ, Alexandre Cloutier. Ce dernier était accompagné du secrétaire général par intérim, Martin Hudon.

Dès le départ, monsieur Cloutier a su nous démontrer qu’il connaissait très bien la réalité des personnes chargées de cours du réseau. Plusieurs situations particulières des régions lui étaient familières. Les dossiers traités ont été, entre autres, la place des personnes chargées de cours dans les instances du réseau et dans chacune des constituantes (particulièrement dans les conseils d’administration et les Assemblées départementales), les assurances collectives et le Régime de retraite. La compétition de plus en plus importante entre les universités de même que les consultations sur le financement des universités ont également été discutées. Bien avant cette rencontre, notre Fédération savait qu’elle devait déposer un mémoire sur le financement, mais les échanges de ce jour nous ont permis de consolider notre vision.            

Nous nous sommes entendus sur le fait que cette première rencontre pour nous familiariser serait suivie de plusieurs autres. Si la Loi sur l’Université du Québec devait être modifiée, nous serons là pour défendre les personnes chargées de cours et tutrices. Le Président du réseau a été clair : tout le fonctionnement du réseau doit être modernisé et adéquatement financé.

Marie-Josée Bourget
Présidente du SCCC-UQO

Gatineau perd des plumes comme ville universitaire

Gatineau a perdu des plumes comme ville universitaire au Canada, glissant de sept rangs dans le classement national depuis 2021.

Selon HelloSafe, la capitale de l’Outaouais se situe maintenant au 31e échelon de 47 villes étudiées à travers le pays.

Si Gatineau figure bien en matière d’«attractivité» avec une 17e place, ce sont son «excellence» (36e) et son «cadre de vie» (39e) qui la font reculer dans le palmarès.

La Ville d’Ottawa se classe pour sa part au 11e rang, mais se distingue en matière «Attractivité» en occupant le sommet du classement dans cette catégorie. Lire la suite…

Les enseignants contractuels de l’Université Carleton déclenchent une grève

Les quelque 3000 membres du personnel enseignant contractuel de l’Université Carleton ont déclenché une grève, lundi matin.

Ce sont des professeurs à temps partiel, des assistants professoraux et des chercheurs qui sont concernés par ces moyens de pression.

Ils ont organisé une ligne de piquetage près de l’entrée principale du campus, sur l’avenue Bronson. Les employés syndiqués y seront à partir de 7 h.

Des piquets de grève seront également mis en place près de la faculté des arts et des sciences sociales, sur la promenade du Colonel By, et près de la faculté d’ingénierie sur la rue Raven. Lire la suite…

L’électrochoc de l’IA

Des élèves qui clavardent avec Socrate dans un cours de philo. Des logiciels qui analysent les productions écrites pour fournir aux élèves un diagnostic de leurs fautes. Des lectures composées sur mesure pour des élèves en difficulté. Des concepts de niveau universitaire vulgarisés pour des enfants du secondaire. On a beaucoup parlé des dangers de l’intelligence artificielle en éducation, mais peu de ses possibles bienfaits. Qu’on le veuille ou non, elle s’apprête à investir les classes. Révolution pour les uns, catastrophe pour les autres, l’électrochoc est garanti.

Pendant les vacances des Fêtes, Jonathan Laberge, qui enseigne l’anglais au secondaire, a commencé à pitonner sur ChatGPT. « Je lisais des affaires, c’était juste du négatif. Je me suis dit : “Il y a sûrement quelque chose à faire avec ça !” Alors je me suis demandé : “Mais qu’est-ce que ChatGPT pourrait faire pour moi ?” »

Jonathan Laberge a d’abord demandé au robot conversationnel d’OpenAI de lui rédiger un plan de cours à partir de thèmes qu’il lui a fournis. En quelques secondes, tout était là. Puis, il a demandé au robot de lui proposer des questions de discussion sur la série Alice in Borderland, dont les élèves avaient regardé un premier épisode. Lire la suite…

Ensemble, en négo coordonnée, pour de meilleures conditions de travail. Solidarité!

Ensemble, en négo coordonnée, pour de meilleures conditions de travail. Solidarité!

Un message clair, une action collective inédite. Aux quatre coins du Québec, les syndicats du regroupement université de la FNEEQ–CSN ont démontré toute leur solidarité alors que l’année 2023 est synonyme de négociation pour la majorité des onze syndicats, unis dans une négociation coordonnée.

Dans un tel contexte, l’appui des uns mobilise les actions des autres. L’échange d’informations entre les syndicats devient crucial afin de viser une harmonisation à la hausse des conditions de travail des 11 000 personnes chargées de cours à travers le Québec.

Les chargées et chargés de cours demandent une pleine reconnaissance de leur rôle de piliers dans les universités alors qu’ils donnent plus de 50 % des cours de premier cycle. En d’autres mots, sans leur enseignement, la moitié des cours universitaires disparaitraient. Malgré ce constat, ils sont trop souvent considérés comme des travailleuses et des travailleurs de seconde zone.

En plus de travailler à conserver leurs acquis, les syndicats veulent obtenir une meilleure rémunération pour récupérer leur pouvoir d’achat fortement grugé au fil des dernières années. Ils veulent aussi de meilleurs avantages sociaux pour leurs membres, faciliter leur accès à la recherche, baliser l’enseignement à distance, encadrer le processus d’appréciation de l’enseignement et d’obtention des exigences de qualification pour l’enseignement, viser une réduction de la taille des grands groupes et obtenir plus de collégialité de la part des directions d’établissement.

De gauche à droite sur la photo :

Rangée du haut

  • Syndicat des chargées et chargés de cours l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO–CSN)
  • Syndicat des chargé(e)s de cours et instructeurs(trices) de McGill (SCCCIM-MCLIU–CSN)
  • Syndicat des tutrices et tuteurs de la Téléuniversité (STTTU–CSN)
  • Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL–CSN)

Rangée du centre :

  • Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (SCCCUQAT–CSN)
  • Syndicat des chargées et chargés de cours l’Université du Québec à Chicoutimi (SCCCUQAC–CSN)
  • Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université de Montréal (SCCCUM–CSN)
  • Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM (SPPEUQAM–CSN)

Rangée du bas :

  • Syndicat des chargées et chargés de cours de l’École de Technologie supérieure – Service des enseignements généraux (SCCETS-SEG–CSN)
  • Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski (SCCCUQAR–CSN), campus de Rimouski et de Lévis

Consulter la plateforme de revendications ( https://fneeq.qc.ca/fr/negociation-coordonnee/  )

Grève des professeurEs à l’Université Laval : Rupture des négociations jusqu’au 24 mars 2023

Grève des professeurEs à l’Université Laval : Rupture des négociations jusqu’au 24 mars 2023

OPINION – En ce premier trimestre de l’année 2023 des négociations en vue du renouvellement des conventions collectives se déroulent au sein de nombreuses entreprises financées en totalité ou en grande partie par l’État.

Il y a, nous le savons, celle des 600 000 salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic (dont la convention collective arrive à échéance le 31 mars) et également celle de professeurEs et de chargéEs de cours dans certaines universités. Si, à première vue, il peut sembler n’y avoir aucun lien entre ces négociations, en y regardant de plus près, elles semblent de plus en plus liées les unes aux autres en raison de cette constante référence par les employeurs des autres secteurs publics à la « PSG » (Politique salariale gouvernementale).

Si les négociations avec le Syndicat des professeurEs de l’UQO et celui des Chargées de cours de la même université ont débouché sur des ententes de principes qui ont été ratifiées par les Assemblées générales de ces deux syndicats, pour le moment par contre, à l’Université Laval, c’est comme nous en informe Isabelle Mathieu « l’impasse dans les négociations entre l’Université Laval et ses 1300 professeurs. Les discussions entre les parties sont même suspendues jusqu’au 24 mars. »

Pourquoi le 24 mars ?

Il y a un événement important à venir le 21 mars 2023, soit celui du dépôt du budget Girard. En 2010, le ministre des Finances de l’époque avait inclus dans son budget la proposition de hausse salariale de l’État employeur à ses salariéEs syndiquéEs. À partir de ce moment, il ne restait plus tellement de marge de manœuvre pour une augmentation salariale plus substantielle.

Le budget qui nous sera dévoilé dans quelques heures aura-t-il le même impact que celui qu’a eu le budget Bachand sur le déroulement de la négociation des conventions collectives en 2010 ?

C’est à voir et surtout à suivre…

Yvan Perrier
Chargé de cours en relations industrielles

Semaine culturelle autochtone

Semaine culturelle autochtone

UQO – Du 27 au 31 mars 2023, l’UQO tient la quatrième édition de sa Semaine culturelle autochtone, une occasion de célébrer la richesse et la diversité des langues et cultures autochtones.

Participez à une diversité d’activités culturelles et scientifiques mettant de l’avant le rayonnement des cultures et langues autochtones dans une perspective d’autodétermination des Premiers Peuples.

Cette 4e édition est offerte en présentiel conjointement avec le 21e colloque annuel du Centre interuniversitaire d’études et de recherches autochtones (CIÉRA). Lire la suite…

Universités anglophones: 200 M$ par année pour angliciser le Québec

Québec consacre près de 200 millions $ par année pour financer la formation universitaire d’étudiants canadiens et internationaux inscrits dans des établissements anglophones alors que ces fonds publics «contribuent directement» à l’anglicisation du Québec, dénonce un chercheur.

À ce rythme, l’État québécois y aura englouti un milliard de dollars d’ici cinq ans.

«C’est l’éléphant dans la pièce», lance Martin Maltais, professeur spécialisé en financement de l’éducation à l’Université du Québec à Rimouski, qui a aussi été directeur adjoint au cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, sous Jean-François Roberge et Danielle McCann.

Depuis de nombreuses années, Québec finance une partie des études universitaires d’étudiants venant de l’extérieur de la province. Ceux-ci ne paient pas l’entièreté de leur formation lorsqu’ils sont inscrits dans les universités québécoises, même si leurs droits de scolarité sont plus élevés que ceux des étudiants québécois. Lire la suite…