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Elle filme un enseignant dans un bar, l’école la renvoie

Une élève de 17 ans qui a filmé un enseignant de son école sur la piste de danse d’un bar le mois dernier a-t-elle commis un crime « de lèse-majesté » ? L’école privée de Montréal qui l’a renvoyée après que la vidéo est devenue virale a-t-elle sorti la « cavalerie lourde » ? Les parents de cette adolescente réclament 215 000 $ au Collège Notre-Dame.

Un « excès de compétence », une « injustice flagrante » empreinte « de partialité, arbitraire, abusive et de mauvaise foi » : la poursuite ne mâche pas ses mots à l’égard de la décision du Collège Notre-Dame de renvoyer une élève de 5secondaire.

L’histoire commence en février dernier, dans un bar situé sur le boulevard Saint-Laurent, à Montréal.

Il s’agit, lit-on dans la poursuite, d’une « discothèque fréquentée par plusieurs personnes mineures, puisque ses portiers n’exigent pas systématiquement de pièces d’identité de leurs clients, particulièrement lorsqu’il s’agit de jeunes filles bien vêtues suivant les tendances vestimentaires et la mode ». Lire la suite…

Tout n’est pas sombre pour le français en enseignement supérieur

Le portrait est en demi-teinte : si le français est la langue d’accès au savoir au cégep et à l’université, la recherche, elle, se fait à près de 80 % en anglais.

Le premier rendez-vous sur l’état du français en enseignement supérieur, qui se tient à Montréal jusqu’à vendredi, a été l’occasion de présenter les résultats d’une étude sur sa place dans la recherche scientifique et dans l’enseignement au cégep et à l’université.

Et non, notre constat n’est pas que négatif, pas du tout!, clame haut et fort Olivier Bégin-Caouette, chercheur principal du rapport de recherche.

« On vient nuancer la thèse dominante du déclin du français dans la science. »— Une citation de  Olivier Bégin-Caouette, chercheur principal du rapport de recherche La place du français en enseignement supérieur au Québec

La science se lit et s’étudie pour l’essentiel en français dans les études supérieures, conclut l’étude du Laboratoire interdisciplinaire de recherche sur l’enseignement supérieur (LIRES). Lire la suite…

L’anglais, un «must» dans les universités francophones

La maîtrise de la langue de Shakespeare apparaît de plus en plus comme un incontournable à l’université, à la fois en recherche mais aussi en enseignement, alors que plus du quart des ouvrages à lire par les étudiants sont en anglais, selon une rare étude qui dresse le portrait de la place du français en enseignement supérieur au Québec.

Cette recherche, dont les résultats seront dévoilés jeudi lors d’un colloque à Montréal, a été réalisée par le Laboratoire interdisciplinaire de recherche en enseignement supérieur (LIRES) grâce à un financement de la Centrale des syndicats du Québec.

Elle s’appuie notamment sur une enquête à laquelle ont participé 820 professeurs et chercheurs dans les cégeps et universités francophones de la province. Lire la suite…

Bourse Donalda-Charron

Bourse Donalda-Charron

En collaboration avec la Fondation de l’UQO, le SCCC-UQO est fier d’annoncer la création de la bourse Donalda-Charron. D’un montant de 2000 $, cette bourse est décernée par le Comité de la condition féminine du SCCC-UQO. Elle vise à souligner l’implication dans le milieu scolaire ou communautaire pour promouvoir l’égalité des genres. L’implication pour promouvoir d’autres formes d’égalité sera aussi prise en compte.

https://uqo.ca/fondation/bourse-donalda-charron

Critères d’admissibilité

  • Être aux études à Gatineau, Saint-Jérôme ou Ripon à temps complet dans un programme de premier ou deuxième cycle;
  • Être citoyen canadien ou résident permanent;
  • Présenter un dossier scolaire de qualité;
  • Soumettre une lettre de motivation expliquant en quoi vos études ou votre engagement communautaire contribuent-ils à une plus grande égalité des genres (300 mots);

Nouvelle date limite pour postuler : 31 mars 2023

L’échangeur Turcot

Quand j’ai enquêté sur les salades du chef Giovanni Apollo, en 2017, ses anciens collaborateurs m’avaient raconté qu’il mettait parfois de la viande de gnou au menu de ses restaurants. En réalité, c’était du cheval. Son bison d’Amérique ? Du bœuf bien ordinaire. Son crabe importé d’Afrique ? En solde congelé chez Club Price…

Remarquez, ses clients trouvaient ça bien bon pareil. Succulent, même. Ce n’était pas ça, le point.

L’anecdote m’est revenue en tête en lisant sur la débâcle du populaire historien Laurent Turcot, accusé de plagiat dans une série de reportages accablants diffusés depuis près d’un an par Le Journal de Montréal1.

Beaucoup de gens – et d’institutions – ont pris la défense de Laurent Turcot. Vrai, l’historien communique bien. Vrai aussi, il est enthousiaste et sympathique. Bref, c’est un vulgarisateur de talent, qui a su donner le goût de l’histoire à bien des Québécois. Ce n’est pas rien. Lire la suite…

La relation enseignant-élèves a pâti de l’apprentissage en ligne, alerte une étude

Plus dépersonnalisée, moins vivante et moins efficace pour capter l’attention des élèves, la relation pédagogique a souffert de l’enseignement en ligne, confirme une étude universitaire de l’UQAM, qui a sondé le personnel d’établissements privés sur la numérisation imposée des cours pendant la pandémie.

Les participants interrogés enseignent en quasi-totalité dans des milieux scolaires favorisés, voire très favorisés, précise l’étude, mais leur retour d’expériences vient illustrer une situation déjà dénoncée dans l’ensemble du paysage scolaire par la vérificatrice générale du Québec, même s’il manque encore des études exhaustives sur cette pratique.

Les résultats portant sur les écoles primaires et secondaires privées concluent que l’enseignement en ligne en pleine pandémie a détérioré la qualité de la relation pédagogique, tant dans le domaine cognitif, affectif que social. Lire la suite…

L’Éducation et l’Enseignement supérieur derniers de classe

Un bulletin chiffré vient d’être remis à tous les ministères du Québec par le Conseil du trésor. En queue de peloton ? L’Enseignement supérieur, avec une note globale de 47 %, et l’Éducation, qui récolte 58 %, tandis que le ministère de la Santé arrive au troisième rang des pires notes (67 %). Les ministères du Tourisme, de l’Économie et de l’Innovation et le Conseil exécutif, tous au-dessus de la barre des 90 %, font figure de bons élèves.

Le « Tableau de bord de la performance de l’administration publique » 2021-2022 n’a pas été publicisé et il faut chercher fort pour le trouver sur l’internet. Il est fait de dizaines d’indicateurs (respect des échéanciers, gestion des ressources de l’État, bonnes pratiques, etc.) et de cibles (basées, celles-là, sur les propres buts fixés par les ministères eux-mêmes)1.

Le ministère de l’Éducation pâtit notamment de n’avoir pas créé suffisamment de classes de maternelle 4 ans, de ne pas avoir atteint les taux ciblés d’obtention du diplôme d’études secondaires et de ne pas avoir réduit suffisamment l’écart de réussite entre les garçons et les filles. Aussi non atteinte : la cible (fixée à 48 %) de bâtiments scolaires « dont l’état est satisfaisant ». Lire la suite…

L’Université du Québec en Outaouais évite une grève générale illimitée

Mardi soir, les chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) ont entériné l’accord de principe survenu avec l’établissement le 1er mars dernier. La grève générale illimitée n’aura donc pas lieu.

L’entente de principe a été confirmée à hauteur 79 % par les chargés de cours, au terme d’une assemblée générale qui aura duré trois heures, a informé le vice-président aux communications du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO–CSN), Nicolas Harvey.

Dans un communiqué publié mardi en soirée, la présidente du SCCC-UQO–CSN, Marie-Josée Bourget, a déclaré que cette nouvelle convention collective permettra de diminuer la précarité [des] membres [du syndicat], alors que des gains ont été obtenus sur la recherche, la collégialité, l’attribution des cours, la reconnaissance des qualifications et l’autonomie professionnelle. Lire la suite…

Les faits saillants de la nouvelle Convention collective

Les faits saillants de la nouvelle Convention collective

La huitième Convention collective du Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO) amène plusieurs changements dans nos conditions de travail. Sans faire une énumération exhaustive des changements, nous présenterons ici les principales évolutions.

Attribution des cours

Désormais, au premier tour d’attribution des cours à l’affichage régulier, deux cours seront proposés à chaque personne chargée de cours. Cette pratique aura pour conséquence de stabiliser l’emploi tout en permettant de bâtir un horaire plus cohérent. Toutefois, la pratique restera la même aux affichages ultérieurs. Mentionnons que ces affichages ultérieurs se feront à dates fixes. 

Désormais, les professeures et les professeurs retraités ne pourront plus donner de cours au trimestre d’été.

EQE

Il sera dorénavant plus difficile d’engager une nouvelle personne chargée de cours qui ne respectent pas les exigences de qualification pour l’enseignement (EQE). Ainsi, avant de recruter quelqu’un à l’extérieur du bassin qui n’a pas les EQE, le Département devra s’assurer qu’aucune personne en lien d’emploi ne soit en mesure de donner le cours même si elle ne remplit pas entièrement les conditions de l’EQE.

Les règles entourant les Comités de sélection, où est représenté le Syndicat, seront resserrées. Ainsi, il ne sera plus possible d’embaucher une nouvelle personne à moins que le début du trimestre soit imminent. 

Par ailleurs, la clause permettant de retirer les EQE des cours jamais enseignés après 6 ans n’existe plus. Bref, le EQE n’ont plus de date de péremption.

Enfin, il sera possible de devenir bisite (Gatineau et Saint-Jérôme) après avoir enseigné deux fois dans le deuxième site pendant une période de dix (10) trimestres à partir du 1er janvier 2022.

Appréciation des enseignements

Désormais, les étudiantes et les étudiants « n’évalueront » plus les enseignements. Le processus sera plutôt appelé « appréciation ». Au-delà du changement de nom, certains irritants seront retirés. Par exemple, si un module juge une évaluation insatisfaisante, le directeur du Département aura l’autonomie nécessaire afin de renverser cette décision s’il le juge opportun. De plus, les cours obtenus à moins de 10 jours ouvrables du début du trimestre ne pourront plus être considérés insatisfaisants.

Par ailleurs, le Comité qui évaluera les plaintes aura accès à l’ensemble des documents. De plus, c’est à ce comité que revient la tâche de rédiger le résumé de la plainte qui sera transmis à la personne chargée de cours concernée. Ces nouvelles pratiques amèneront plus de transparence dans le processus.

Recherche

Les chargées et chargés de cours seront invités à participer aux présentations entourant la nomination d’une nouvelle doyenne ou d’un nouveau doyen de la recherche et de la création. Par ailleurs, un montant de 30 000 $ sera préservé du budget d’intégration afin de financer la recherche des personnes chargées de cours, en autant que cette recherche soit faite en collaboration avec un membre du corps professoral de l’UQO.

Collégialité et autonomie professionnelle

Une nouvelle instance, le Forum départemental, siègera deux fois par année. Deux personnes chargées de cours siègeront obligatoirement à cette instance.

De plus, une lettre d’entente prévoit qu’un comité se penchera sur la faisabilité d’un nouveau programme de mentorat par les pairs. Si le comité décrète que ce projet est viable, une somme de 30 000 $ pourrait être prise du fonds d’intégration pour qu’il se concrétise.

Supervisions de stages en sciences de l’éducation

L’affichage se fera désormais au tout début du trimestre. Les groupes seront alors connus ainsi que les écoles. Tout comme l’affichage régulier, cet affichage permettra d’obtenir deux groupes-stages au premier tour d’attribution. 

Les clauses monétaires

Les budgets d’intégration et de perfectionnement connaîtront une hausse d’environ 4,5 % par an. De plus, une sixième charge de cours sera offerte en libération au Syndicat pour chacun des trimestres que durera cette négociation. Cette nouvelle libération permettra de libérer davantage les membres du Comité exécutif qui voient leur charge de travail augmenter substantiellement pendant la négociation. 

Par ailleurs, une charge de cours annulée après le début du trimestre amènera une indemnité de 20 % plutôt que 12 % avant le début du trimestre. Une indemnité de 12 % sera aussi accordée si le cours change de modalité (passant, par exemple, en non-présentiel).

Il sera désormais plus facile de se qualifier pour la prime de retraite et la retraite progressive sera maintenant reconnue par l’UQO.

En ce qui concerne les montants pour fourniture, la liste qui était admissible pendant pandémie, qui incluait notamment du matériel informatique, sera reconduite. De plus, le montant passera de 70 $ à 75 $ par cours de trois crédits.

Enfin, les salaires augmenteront en fonction des augmentations obtenues par les fonctionnaires de l’État québécois (PSG). Toutefois, des seuils minimums ont été fixés : 

2022 : Les PSG ou 3 %

2023 : Les PSG ou 3 %

2024 : Les PSG ou 2,5 %

2025 : Les PSG ou 2 %

Les chargés de cours de l’UQO ratifient l’accord de principe

Les chargés de cours de l’UQO ratifient l’accord de principe

Lors d’une Assemblée générale tenue simultanément à Gatineau, à Saint-Jérôme et à Montréal mardi soir, les personnes chargées de cours de l’UQO ont entériné à 79 % l’accord de principe survenu avec l’UQO le 1er mars dernier.

Rappelons que le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO–CSN) avait obtenu un mandat de grève générale illimitée le 28 février dernier à hauteur de 93 %.

« Ce vote de grève a assurément eu un rôle dans le dénouement de la négociation », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO–CSN. « Cette nouvelle convention collective permettra de diminuer la précarité de nos membres. De plus, des gains ont été obtenus sur la recherche, la collégialité, l’attribution des cours, la reconnaissance des qualifications et l’autonomie professionnelle », a-t-elle poursuivi. 

« Notre fédération tient à saluer la campagne de mobilisation des chargées et chargés de cours de l’UQO qui a permis de réaliser des avancées importantes. Le dénouement heureux de cette négociation rappelle à quel point, uni-es, nous pouvons obtenir des victoires qui auront une incidence sur les onze autres syndicats du regroupement université à travers le Québec », se réjouit Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), responsable du regroupement université.

La nouvelle convention collective d’une durée de quatre ans sera en vigueur jusqu’en décembre 2025.