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«Bro, what the fuck, mon chien explique mieux»: des chargés de cours insultés gratuitement par des étudiants

Des chargés de cours de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) reçoivent des insultes et des propos déplacés, voire parfois haineux, de la part d’étudiants et demandent à la direction de remédier à la situation.

«Bro what the fuck, mon chien explique mieux.» «Psychopathe, malade physique et mentale [sic], il doit retourner à son pays, sale race.» 

Ces commentaires pour le moins dérangeants (voir plus bas) ont été rédigés par des étudiants, de façon anonyme, dans le cadre du processus d’évaluation de l’enseignement.

Ils sont transmis aux chargés de cours de façon intégrale à la fin de la session. 

«C’est particulièrement désagréable et, surtout, pas constructif du tout. On voit qu’il n’y a pas de volonté d’améliorer l’enseignement, il y a juste une volonté de se vider le cœur», lance Michèle Tessier-Baillargeon, vice-présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAR. Lire la suite…

La grève se prépare à l’UQO

La grève se prépare à l’UQO

Le SCCC-UQO est sans contrat de travail depuis le 1er janvier 2022. En cette période de forte poussée inflationniste, nous considérons qu’il est temps de régler. C’est pourquoi le Syndicat se donne les moyens de conclure cette négociation.

En Assemblée générale, les chargées et chargés de cours ont donné deux mandats à l’unanimité. D’abord, le 6 octobre 2022, elle adoptait un mandat de moyens de pression. Ensuite, le 31 janvier 2023, elle adoptait une résolution contraignant le Comité exécutif d’organiser une Assemblée générale de grève d’ici la semaine de lecture.

Ainsi, le vote de grève sera organisé le 28 février. Cependant, une grève ne s’improvise pas. C’est pourquoi nous allons distribuer cette semaine 1500 tracts expliquant à la communauté universitaire pourquoi nous en sommes arrivés là. De plus, nous avons déjà commandé nos pancartes de grève afin de pouvoir les déployer rapidement. Nous sommes prêts sur tous les aspects de la grève : règlement du fonds de grève, locaux de grève, banque de données à jour, moyens pour communiquer avec nos membres advenant une suspension des courriels, etc.

Bref, les chargées et chargés de cours se prononceront le 28 février. Ils sauront que les membres du Comité de mobilisation, du Comité de négociation et du Comité exécutif ont fait leurs devoirs afin d’exécuter les mandats qu’ils leur confieront. 

1500 tracts seront distribués cette semaine
Plus de 900 macarons ont été produits depuis le début de la négociation!

Les professeurs de l’Université Laval en grève pour deux semaines

Les membres du syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL) seront en grève pour deux semaines à compter de lundi matin. Une manifestation est prévue à 10 h lundi matin sur le campus.

Sur ses réseaux sociaux, le président du syndicat a appelé les professeurs à se joindre massivement à la manifestation pour marquer le début de la grève.

On va amorcer la grève des professeurs du SPUL et on vous convie à une grande manifestation. Le but est de nous faire entendre, d’envoyer un message fort à l’employeur quant à la force de mobilisation qui ne faiblit pas, a lancé Louis-Philippe Lampron. Lire la suite…

Trois syndicats se dotent d’un mandat de grève : une mobilisation historique des professeur.e.s d’université

Trois syndicats se dotent d’un mandat de grève : une mobilisation historique des professeur.e.s d’université

Après le Syndicat des professeurs et des professeures de l’Université Laval (SPUL) et le Syndicat des professeurs et des professeures de l’Université du Québec à Rimouski (SPPUQAR), c’était hier au tour du Syndicat des professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke (SPPUS) de se donner un mandat de grève. Au moment où douze syndicats de professeur·e·s d’université sont en négociation, cette série de mandats de grève est une situation encore jamais vue dans l’histoire des universités québécoises, et cette mobilisation est d’autant plus significative que le pourcentage d’appuis aux mandats de grève a été remarquablement élevé, atteignant respectivement 96 %, 94 % et 95 %.

Cette convergence historique met en évidence l’existence de problèmes majeurs et structurels touchant l’ensemble des universités québécoises, problèmes qui affectent les conditions de travail des professeur·e·s et, ce faisant, nuisent aux conditions d’étude et à la diplomation, au développement de la recherche et de la création, ainsi qu’au rayonnement des universités. Ces problèmes sont connus, documentés et mis de l’avant depuis plusieurs années par la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université ainsi que par les associations et syndicats qui en sont membres. Lire la suite…

Source : SPUL
Bris de service inquiétant à l’UQO

Bris de service inquiétant à l’UQO

C’est avec stupéfaction que le SCCC-UQO a appris que le Département des sciences administratives de l’UQO avait annoncé qu’il n’imprimerait pas les examens de mi-session. Le Département justifie cette annonce par des délais dans la reconduction du contrat de reprographie. Ainsi, on demande aux personnes chargées de cours d’imprimer elles-mêmes les examens!

Cette mauvaise administration des contrats de reprographie est préjudiciable pour les personnes chargées de cours. En premier lieu, tous les examens ne sont pas transposables sur Moodle, notamment avec l’avènement de l’intelligence artificielle. En second lieu, nous considérons que les personnes chargées de cours n’ont pas à assumer les coûts des enseignements et encore moins de leurs évaluations.

Rappelons que la Coopsco ne pouvait non plus photocopier les notes de cours au trimestre d’automne dernier. On indiquait également aux personnes chargées de cours de payer elles-mêmes les photocopies.

En somme, ces improvisations démontrent le peu de considération que certaines personnes ont envers les personnes chargées de cours! 

Le SPPUS vote pour 15 journées de grève

Le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université de Sherbrooke (SPPUS) a voté jeudi pour 15 journées de grève ponctuelles avec la présence «historique» de ses membres.
L’assemblée générale a voté à 95% en faveur d’une grève jeudi. Plus de 260 membres se sont déplacés pour participer. «C’est vraiment historique. On avait les deux tiers de nos membres qui étaient présents», lance Julie Myre Bisaillon, présidente du SPPUS.

Les 15 journées de grève ponctuelles seront annoncées à la dernière minute au moment où le syndicat en a besoin. «Elles peuvent varier d’une semaine à l’autre», précise-t-elle. Lire la suite…

Printemps érable en Outaouais : l’entente d’indemnisation est entérinée par le tribunal

L’entente entre la Ville de Gatineau et Simon Lespérance, représentant des membres de l’action collective intentée pour l’arrestation de 200 manifestants à Gatineau au printemps 2012, a finalement reçu la sanction de la Cour supérieure du Québec. À la suite de courtes présentations des avocats des parties, le juge Marc-André Blanchard a entériné l’entente d’indemnisation de 725 000 $ négociée peu avant Noël.

Ceux et celles qui voudraient bénéficier du règlement doivent avoir été arrêté.es par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) le 18 avril 2012 à la promenade du Lac-des-Fées à Gatineau et [avoir] reçu un constat d’infraction, peut-on lire dans l’avis rédigé par le cabinet assurant la représentation des manifestants, la firme Melançon, Marceau, Grenier, Cohen (MMGC). Lire la suite…

Négociations : encore loin d’une entente

Négociations : encore loin d’une entente

Une séance de négociations s’est tenue le 15 février jusqu’à 22 h. La partie patronale a, comme prévu, déposé ses offres à incidence monétaire. Une majoration aux budgets de perfectionnement et d’intégration a été bien accueillie. Toutefois, les offres salariales sont décevantes. Elles consolideraient de manière importante la baisse de notre pouvoir d’achat. Ainsi, un appauvrissement structurel de notre profession se mettrait en place.

Certaines avancées ont pu être observées sur le dossier de la recherche et de la création. Le fonds d’intégration pourrait ainsi servir à financer des activités de recherche en autant que la personne chargée de cours puisse faire partie de l’équipe de recherche d’une professeure ou d’un professeur de l’UQO. De plus, toutes les personnes chargées de cours seraient invitées aux présentations des personnes qui se présenteront au Décanat de la recherche et création ainsi qu’au Décanat des études.

Une dernière rencontre avant le vote de grève aura lieu le 22 février. Les demandes à incidence monétaire ainsi que la formation à distance seront au cœur des échanges.

L’avis de convocation de l’Assemblée générale de grève du 28 février sera envoyé le 23 février.

Grève des professeurs de l’Université Laval à partir de lundi

L’annonce officielle a été faite mercredi après-midi par le Syndicat des professeurs de l’Université Laval (SPUL). 

La grève est déclenchée «considérant les avancées trop peu importantes réalisées à la table de négociation depuis l’assemblée générale», peut-on lire dans un courriel envoyé aux membres. 

Le débrayage est prévu jusqu’au 3 mars inclusivement. Tous les cours et activités offerts par des professeurs seront annulés, y compris les cours à distance. Les chargés de cours et les assistants d’enseignement poursuivront toutefois leurs activités comme à l’habitude. 

Les étudiants à la maîtrise et au doctorat, représentés par l’AELIÉS, seront particulièrement touchés par la grève puisque la majorité de leurs cours sont donnés par des professeurs et non par des chargés de cours qui sont davantage présents au premier cycle, indique sa présidente, Ghita Hemri. Lire la suite…

Révisionnisme 101

En mars 2018, Michael J. Carley, professeur d’histoire à l’Université de Montréal, a expliqué « pourquoi le Canada défend le fascisme ukrainien » dans The Strategic Culture Foundation, une revue en ligne considérée comme l’un des « piliers de l’écosystème de désinformation et de propagande de la Russie » par le département d’État des États-Unis.

Ce serait le fruit d’une longue tradition canadienne de soutien au fascisme. Déjà, dans le Québec des années 1930, « l’opinion publique francophone, sous l’influence de l’Église catholique, espérait la victoire des fascistes et l’éradication du communisme », soulignait l’historien dans son texte (1).

Après 1945, le Canada aurait ouvert ses portes à des milliers de « fascistes ukrainiens et de collaborateurs nazis ». Leurs descendants auraient fait pression pour qu’Ottawa appuie le coup d’État fomenté par les États-Unis et l’Union européenne à Kyiv en 2014. Lire la suite…