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Inscrivez-vous à l’Assemblée générale du 28 février (en présentiel)

Inscrivez-vous à l’Assemblée générale du 28 février (en présentiel)

Une Assemblée générale extraordinaire aura lieu le mardi 28 février à 18 h. Comme le prévoient nos Statuts et règlements, les Assemblées générales de grève et de ratification de convention collective doivent se tenir en présence. Ainsi, il sera possible d’assister à l’événement à Gatineau, à Saint-Jérôme et à Montréal (métro Papineau).

Veuillez noter que le Syndicat peut rembourser, dans certains cas, des frais de déplacement et des frais de garde d’enfants. Si c’est votre cas, communiquez avec nous. De plus, une repas sera servi pendant l’Assemblée générale.

Par ailleurs, les chargées et chargés de cours de la clause réserve (9.02) n’auront le droit de vote que s’ils enseignent un cours pendant le trimestre d’hiver 2023.

Afin de planifier les repas, nous vous prions de remplir le formulaire d’inscription.

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L’UQO déposera ses offres monétaires le 15 février

L’UQO déposera ses offres monétaires le 15 février

Une séance de négociation s’est déroulée le 3 février. Le Syndicat en a profité pour déposer ses demandes concernant la formation à distance. La question de la reconnaissance de la recherche et de la création a aussi été abordée.

Pour sa part, l’Employeur s’est engagé à déposer ses offres patronales le 15 février. Cette étape sera déterminante pour la suite des choses.

Rappelons que les membres présents à l’Assemblée générale du 31 janvier ont adopté une résolution demandant la tenue d’un vote de grève d’ici la semaine de lecture. Une Assemblée générale aura donc lieu le mardi 28 février à 18 h. Comme le prévoient nos statuts et règlements, cette Assemblée se tiendra en présence à trois endroits différents : au pavillon Alexandre-Taché, au campus de Saint-Jérôme et à la CSN à Montréal. Un avis de convocation sera envoyé plus tard.

Un mandat de grève pour les professeurs de l’UQAR

Les professeurs de l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) se dotent d’un mandat de grève.

Réunis en assemblée générale mercredi, ils ont appuyé à 94 % la proposition de grève. Plus des deux tiers des 237 membres du Syndicat des professeurs et des professeures de l’UQAR étaient présents.

Selon le syndicat, les conditions de travail des professeurs se détériorent. En plus de l’enseignement et de la recherche, ils doivent se charger de certaines tâches administratives et couvrir un large territoire, puisque l’université a des antennes en Gaspésie, sur la Côte-Nord et dans Chaudière-Appalaches.

On attend des professeurs de l’UQAR une présence sur le territoire. Les professeurs, les chercheurs vont être appelés à se déplacer, à faire des terrains de recherche, et donc on a des attentes envers les professeurs de l’UQAR qui sont différentes des universités qui ne sont pas en région, a expliqué le président du syndicat, Marc-Denis Rioux, en entrevue à l’émission Même fréquence. Lire la suite…

Décès de notre collègue André Thibault

C’est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de notre collègue André Thibault. André a été chargé de cours à l’UQO pendant plus de 30 ans. Il était grandement apprécié pour son érudition, son intelligence et pour l’engagement dans ses enseignements. Néanmoins, c’est surtout sa grande gentillesse qui a marqué sa carrière à l’UQO.

Le Syndicat retiendra aussi sa présence aux instances ainsi que sa solidarité indéfectible à la cause syndicale en générale et à la défense des droits des collègues en particulier. L’empathie était l’une de ses grandes qualités. Au nom de ses membres, le SCCC-UQO fera un don à la Société Alzheimer de Montréal.

Nicolas Harvey
Vice-président aux communications du SCCC-UQO

Le 6 janvier 2023 est décédé à Montréal, M. André Thibault, né à Roberval le 30 juin 1938. Il laisse dans le deuil sa sœur Suzanne Thibault et le compagnon de celle-ci Fernand Gauthier, qui était aussi un ami de longue date, son frère Jacques Thibault, ses trois fils Bernard, Jean-François et Luc, et le fils de ce dernier, Adrien. Ainsi que plusieurs cousins et cousines de la famille Simard de Roberval.

Il laisse également dans le deuil, Nadine Jammal, qui a été sa compagne durant 17 ans, ainsi que les deux enfants de celle-ci, Antoine et Marianne et la fille de cette dernière, Alixe. André Thibault était sociologue, il a enseigné dans de nombreuses institutions universitaires notamment, aux Hautes-Études Commerciales (HEC), à l’Université d’Ottawa et, pendant plus de trente ans, à l’Université du Québec en Outaouais, dans les départements de travail social et de sciences sociales. Il était également membre du comité de rédaction de la Revue Possibles et coordonnateur des Amis du Monde Diplomatique de Montréal.

Enfin, il laisse un très bon souvenir à plusieurs de ses étudiants et étudiantes à qui il a transmis le goût du savoir et le plaisir de forger eux-mêmes leur parcours universitaire, hors des sentiers battus.

Le 17 février, la famille recevra les parents et amis du défunt au Salon Funéraire Urgel Bourgie, au 1255 Rue Beaumont, de 13h à 17h. À partir de 16 :00, il y aura une courte célébration laïque, en sa mémoire. Tous ceux et celles qui aimaient André sont priés de s’y rendre sans autre invitation. Au lieu d’offrir des fleurs, la famille et les proches vous invitent à faire un don In Memoriam à la Société Alzheimer de Montréal à l’adresse suivante : https://alzheimermontreal.ca/donsalzheimer-montreal-fonds/ .

La grève! La grève! Ce n’est pas une raison de se faire mal!

La grève! La grève! Ce n’est pas une raison de se faire mal!

Les chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) sont sans contrat de travail depuis bientôt 13 mois. Cette négociation est longue, bien que 23 séances de négociation ont eu lieu. Le contexte inflationniste fait en sorte que ces enseignantes et ces enseignants contractuels sont particulièrement touchés par la baisse de leur pouvoir d’achat.

Pourtant, les relations de travail ne sont pas mauvaises à l’UQO. Certes, il y a de nombreux désaccords entre la direction et le syndicat. Néanmoins, des discussions franches et de bonne foi de part et d’autre animent ces relations de travail. En ce qui concerne la négociation, des avancées ont pu être observées sur les clauses normatives. Toutefois, des enjeux principaux ont à peine fait l’objet de discussions : la reconnaissance de la recherche, la formation à distance et les salaires. Nous sommes donc loin de la conclusion d’un règlement satisfaisant.

Bref, il faut que la négociation s’accélère. Rappelons que l’Assemblée générale du SCCC-UQO a adopté à l’unanimité un mandat de moyens de pression le 6 octobre dernier. Il semble malheureusement que les actions de visibilité ne soient pas suffisantes pour en arriver à une entente de principe.

C’est pourquoi nous avons lancé la campagne « La grève des tuques ». Cette campagne est, pour l’instant, plutôt ludique. Elle vise à envoyer un message clair à la direction. Elle a comme objectif de démontrer notre détermination. Mais attention! Une vraie grève n’est pas à exclure!

Ainsi, nous consulterons nos membres sur l’opportunité de déclencher une grève générale dès cet hiver. Nous sommes convaincus que les chargées et chargés de cours de l’UQO sont prêts à mener la bataille pour maintenir leur pouvoir d’achat, pour développer une formation à distance de qualité et pour que les activités de recherche et de création soient reconnues.

D’ailleurs, nous sommes déjà prêts à agir si nos membres nous en donnaient le mandat. Notre fonds de grève est conséquent et nous avons rédigé une politique pour son utilisation; nous avons les coordonnées à jour de nos membres et nous avons les outils pour communiquer avec eux si l’UQO coupait notre messagerie institutionnelle; nous avons un local de grève à Saint-Jérôme et nous sommes en bonne voie d’en avoir un à Gatineau.

En somme, nous allons déployer tous les moyens pour obtenir un règlement dès cet hiver. Hier, nous avons construit un fort de glace devant l’UQO pour démontrer notre détermination. Demain, nous serons peut-être dans la rue pour défendre nos droits.

Nicolas Harvey
Vice-président aux communications du SCCC-UQO

Marie-Josée Bourget
Présidente du SCCC-UQO

La grève! La grève! Ce n’est pas une raison de se faire mal!

Les chargés de cours de l’UQO intensifient leurs moyens de pression

Des quatre coins du Québec, de nombreux représentants et représentantes de syndicats de chargées et chargés de cours de la FNEEQ–CSN se sont déplacés à Gatineau pour soutenir les revendications de leurs collègues de l’UQO.

Le thème de la mobilisation était la « Grève des tuques ». Pour l’occasion, un fort de glace a été érigé. En plus des délégations de syndicats de personnes chargées de cours, des profs de l’UQO et du Cégep de l’Outaouais ainsi que des personnes élues du Conseil central de l’Outaouais et de la FNEEQ étaient présents. Enfin, des étudiantes et des étudiants militant pour la grève des stages ont pu prendre le micro. Nous avons pu leur témoigner tout notre appui.

Sans contrat de travail depuis bientôt 13 mois, les chargés de cours de l’UQO intensifient leurs moyens de pression.

« Il est vrai que nous avons bien avancé sur les clauses normatives », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO). « Toutefois, les plus gros dossiers trainent ou n’ont tout simplement pas encore été abordés à la table de négociation », a-t-elle poursuivi.

En effet, la reconnaissance de la recherche, la formation à distance et les salaires restent à négocier. « Pendant ce temps, nos membres ont subit une baisse du pouvoir d’achat de près de 10 % entre 2018 et 2022. Cette situation est encore plus dommageable pour des travailleuses et des travailleurs à statut précaire », a affirmé Madame Bourget.

Le 6 octobre 2022, l’Assemblée générale du SCCC-UQO a adopté à l’unanimité un mandat de moyen de pression.

« Notre fédération offre son appui indéfectible au SCCC-UQO afin qu’il obtienne un règlement satisfaisant dans cette négociation collective qui s’étire depuis plus d’un an. Les personnes chargées de cours méritent une entente négociée à l’image du rôle central qu’elles jouent au cœur de la mission de l’UQO », rappelle Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).

« Des quatre coins du Québec, de nombreux représentants et représentantes de syndicats de chargées et chargés de cours de la FNEEQ–CSN se sont déplacés à Gatineau pour soutenir les revendications de leurs collègues de l’UQO. Cette solidarité des syndicats se manifeste dans le cadre d’une négociation coordonnée qui nous rappelle, qu’ensemble, nous sommes plus forts », se réjouit Christine Gauthier, vice-présidente de la FNEEQ–CSN, responsable du regroupement université.

De nombreux étudiants ont couvert l’événement dont Le Droit, Noovo, Radio Énergie Gatineau, CIME-FM Saint-Jérôme et la télévision étudiante de la Cité collégiale.

Les chargés de cours de l’UQO prêts à «livrer bataille»

Les chargés de cours de l’UQO prêts à «livrer bataille»

C’est devant un fort de glace symbolique et sous les airs de la chanson L’amour a pris son temps, thème du film La guerre des tuques, que les chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) ont annoncé jeudi qu’ils augmentaient d’un cran la pression sur l’employeur en vue d’obtenir une nouvelle convention collective.

«On est en mode: on est prêts à mener une bataille. Là, on le fait de façon enjouée, ludique. On sait que l’UQO a toujours le discours qu’elle n’a pas de sous. […] On sait qu’elle est toujours sous-subventionnée, mais ce n’est pas une raison pour que nous n’ayons pas des salaires à la hauteur, concurrentiels. Nous, on a vraiment dit à l’employeur qu’on voulait un règlement avant la semaine d’études, au début mars», explique Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO), ajoutant qu’on compte interpeller au besoin dans ce dossier la députée de Hull, Suzanne Tremblay.

L’offre patronale sur le plan monétaire n’a pas encore été déposée mais ce sera chose faite en février. Lire la suite…

Négociation : Des avancées pour les supervisions de stages

Négociation : Des avancées pour les supervisions de stages

Une séance de négociation s’est déroulée le 25 janvier. Un accord satisfaisant a été trouvé pour attribuer les supervisions de stages en sciences de l’éducation. La solution trouvée n’est pas parfaite. Les deux parties ont agi de bonne foi et ont fait des concessions pour déterminer une nouvelle méthode d’attribution. Le SCCC-UQO avait comme objectif principal d’éviter toute possibilité d’attribution arbitraire. Nous pouvons dire : « mission accomplie ».

La négociation entre ainsi dans une phase névralgique. Il ne reste que trois objets à négocier : la recherche, la formation à distance ainsi que les salaires et autres demandes monétaires. Ces objets ont été placés en dernier, car ils sont les plus complexes. Nous aurons besoin d’une forte mobilisation afin d’obtenir de bonnes conditions de travail!

Nous invitons tous nos membres à participer à l’Assemblée générale extraordinaire du 31 janvier. Un rapport de négociation sera effectué et nous déciderons quelles seront les suites à donner à notre mobilisation. Deux autres points seront à l’ordre du jour : les problèmes vécus par notre Comité de perfectionnement ainsi que la révision de notre Politique de dons et de solidarité.

Assurer le soutien financier de la liberté universitaire

Signe que la liberté universitaire est le sujet de l’heure dans le milieu de l’éducation, le premier geste public d’envergure de Pascale Déry, ministre de l’Enseignement supérieur, aura été de prendre position sur le sujet, notamment dans les pages du Devoir. Le 16 janvier dernier, de façon à donner le ton à son nouveau mandat, elle contactait les dirigeants des établissements universitaires du Québec dans le but de leur réitérer sa pleine et entière collaboration dans « la protection de valeurs fondamentales et universelles, telles que la liberté d’enseignement et de recherche » et dans l’application de la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire.

Bien que la liberté universitaire demande un espace performatif exempt d’entrave permettant au discours d’être énoncé en toute indépendance, elle requiert aussi des conditions financières et matérielles favorables.

Alors que les délais moyens pour déposer son mémoire ou sa thèse de doctorat ne cessent de s’allonger, que les sciences humaines semblent être dévalorisées au détriment d’impératifs économiques et qu’un pourcentage de plus en plus important d’étudiants et d’étudiantes ne terminent tout simplement pas leurs études aux cycles supérieurs, on peut se demander si le gouvernement fait quelque chose pour que cette liberté universitaire puisse être réellement mise en pratique par les jeunes chercheurs et chercheuses. Pour avoir la liberté de dire quelque chose dans le milieu universitaire, encore faut-il en avoir les moyens. Lire la suite…