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Une nouvelle Convention collective pour 2023!

Une nouvelle Convention collective pour 2023!

Mot de la présidente

L’année 2022 nous aura amené une certaine stabilité pour nos cours, et ce, même si la gestion des absences de nos étudiantes et de nos étudiants, et même les nôtres nous ont entraîné du travail supplémentaire. C’est aussi au début de cette même année que nous avons commencé la négociation de notre 8e Convention collective. Même si elle a commencé à petits pas, nous sommes satisfaits de son rythme à partir de la fin du trimestre d’automne et des dates des deux premiers mois de cet hiver. L’objectif fixé d’arriver à une entente à la fin de février demeure.

Sur le plan des clauses normatives, nos gains sont intéressants. Le climat à la table de négociation est respectueux, et les échanges sont honnêtes. Nous sentons un réel désir d’arriver à une entente de part et d’autre. Si tout se passe bien, la négociation de ces clauses sera terminée en janvier.

Cependant, tout ne sera pas pour autant fini. Nous devrons unir nos forces afin que les clauses à incidence monétaire dont une rémunération équitable s’achève avec bienveillance. Le bénévolat, nous l’avons fait en pleine pandémie; il est temps que notre travail soit reconnu à sa juste valeur. Seulement pour maintenir notre pouvoir d’achat, nos augmentations devront être substantielles. Continuez de nous suivre et de vous impliquer dans les actions proposées par le Comité de mobilisation pour que nous puissions atteindre notre but!

En ce 5 janvier, les membres du Comité exécutif se joignent à moi pour vous souhaiter une année 2023 heureuse et en santé. Que cette nouvelle année nous amène une Convention collective à la hauteur de nos attentes!

Marie-Josée Bourget
Présidente

Nos personnalités de 2022 : Christian Quesnel [chargé de cours à l’ÉMI]

Si la bande dessinée québécoise foisonne sur les tablettes de nos librairies, elle a aussi, cette année, reçu une belle reconnaissance à l’international. Et Christian Quesnel était aux premières loges pour assister à ce phénomène. Le bédéiste qui a charmé les amoureux d’histoire et de Lovecraft avec sa Cité oblique — cocréée avec Ariane Gélinas — en convient : l’année soulignant ses trente ans de carrière n’aura pas été ordinaire!

Q Quel est ton meilleur souvenir de 2022?

R C’est une question difficile!… C’est sûr que gagner le prix Éco-Fauve au Festival international de la bande dessinée à Angoulême avec Mégantic, un train dans la nuit [cocréée avec Anne-Marie Saint-Cerny], ça a été un gros wow. Être sur la scène, devant tout le milieu de la BD, j’avoue que c’était émouvant. 

La sortie de La cité oblique a aussi été un moment fort de mon année. Ça a été l’aboutissement d’un gros projet qui m’a amené ailleurs au niveau des publics. C’est drôle parce qu’il y a des gens qui ont lu Mégantic, qui là lisent La cité oblique et qui veulent lire Vous avez détruit la beauté du monde (2020). Ce sont des sujets complètement différents, mais ils me suivent. 

Je ne veux pas tomber dans le «gaga», mais par-dessus tout ça il y a les rencontres que j’ai eues avec les lecteurs. Voir des étoiles dans leurs yeux quand ils me parlent de mes projets, ça me touche. Ils me font découvrir mon travail par leur propre regard. Pour moi, c’est le summum. C’est pour ça que je fais ce métier-là. Lire la suite…

Paris-VIII : un enseignant sanctionné pour avoir plagié la thèse de sa doctorante

Un maître de conférences de Paris-VIII a récemment été sanctionné pour avoir plagié la thèse d’une doctorante, dont il avait été le co-directeur. La section disciplinaire du conseil académique de l’université Paris-VIII a rendu son verdict en septembre. 

La section disciplinaire du conseil académique de l’université Paris-VIII, réunie le 21 septembre 2022, a prononcé « l’interdiction d’accéder à une classe, grade ou corps supérieurs pendant une durée de deux ans » à l’encontre d’un enseignant-chercheur, accusé d’avoir plagié la thèse d’une doctorante, dont il avait été le co-directeur quelques années plus tôt.

L’enseignant-chercheur a utilisé cette thèse dans le cadre de son habilitation à diriger des recherches ainsi que dans le cadre de la publication d’un ouvrage scientifique, confirme l’université à AEF info. Lire la suite...

L’Université Laval doit rectifier le tir afin de respecter la Loi sur la liberté académique en milieu universitaire

À la lumière de l’Avis n° 2 et de l’Avis n° 3 produits par son Comité de la Commission permanente sur la liberté académique (COPLA), la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) tient à rappeler à tous les acteurs universitaires l’importance de veiller à ce que l’ensemble des règlements, politiques ou processus touchant à la liberté académique respecte de façon intégrale l’esprit et la lettre de la Loi sur la liberté académique en milieu universitaire (LLU).

La FQPPU et la COPLA ont d’ailleurs été interpellées à ce sujet par le Syndicat des professeurs et professeures de l’Université Laval (SPUL) au sujet d’une sanction disciplinaire infligée à l’un de ses membres, le professeur Patrick Provost, suite à une intervention publique de ce dernier.

Après analyse de cette plainte, le Comité d’expert.es de la COPLA a jugé que l’Université Laval n’a pas respecté la Loi sur la liberté académique dans le milieu universitaire dans ce dossier, et ce, pour plusieurs raisons. Lire la suite…

Les lutins du SCCC-UQO en pleine action!

Les lutins du SCCC-UQO en pleine action!

Le Comité de mobilisation du SCCC-UQO a été bien actif pendant la période d’examens. Mille cartes de Noël ont été distribuées : Personnes chargées de cours, membres de la direction de l’UQO, ministres, députées et députés, mairesses et maires, syndicats alliés, etc.

Les lutins ont aussi posé les accroche-porte et ont distribué des bonbons à la communauté universitaire. Leur repos sera de courte durée car la prochaine rencontre du Comité stratégique (Comité exécutif, Comité de mobilisation et Comité de négociation) est prévue le 4 janvier. Il sera notamment question de l’organisation de l’Assemblée générale extraordinaire de janvier ainsi que du Regroupement Université de la FNEEQ-CSN qui se tiendra à l’UQO le 26 et le 27 janvier. Bien-sûr, ne nombreux moyens de pression seront planifiés!

La négociation des clauses normatives avance

La négociation des clauses normatives avance

Les 19 et 20 décembre dernier se tenaient deux journées de négociation. Les échanges entre les parties ont été fructueux et ont mené à des ententes sur les articles 9, Attribution des charges de cours et 13, Évaluation de l’enseignement. Nous avons bon espoir que l’article 7, Exigences des qualifications pour l’enseignement, bien commencé, se règlera à la prochaine rencontre en janvier 2023.

Comme déjà mentionné, l’attribution des charges de cours se fera deux cours pour le premier tour et un cours, pour les tours subséquents. Ce principe sera également respecté pour les personnes superviseures de stage au Département des sciences de l’éducation (DES), et ce, même si tout le processus d’attribution commence plus tard  pour elles que pour toutes les autres personnes chargées de cours. Une annexe de la Convention collective indiquera toutes les dates et tous les délais de l’attribution pour chacun des trimestres spécifiquement pour ces personnes chargées de cours superviseures. Cette annexe demeure à négocier.

Un autre gain déjà annoncé est le fait qu’un département ne pourra pas embaucher une nouvelle personne si cette dernière n’a pas les exigences de qualification à moins qu’il n’ait au préalable vérifié si d’autres personnes chargées de cours du bassin ne pourraient pas enseigner la charge de cours. La personne chargée de cours ainsi embauchée aura les EQE reconnues pour la charge de cours pour les trimestres subséquents. Cette dernière partie vient d’être acquise. Cette entente permettra d’éliminer des situations actuelles qui font en sorte que plusieurs embauches inutiles se font.

Normalement, nous avons une représentante qui fait partie de tous les comités de sélection. Certains départements abusaient de la notion d’urgence pour embaucher une nouvelle personne sans tenir le comité de sélection. Nous avons maintenant circonscrit cette notion à cinq (5) jours ouvrables du début du trimestre. Notons que la direction du département devra justifier cette urgence au Doyen de la gestion académique.

Quant à la clause réserve, nous avons réussi à maintenir le taux de 6,5 % du total des cours et il demeurera pour l’ensemble des départements. Nous sommes parmi les personnes chargées de cours du Québec avec le plus bas taux.  Nous avons tout de même obtenu que les étudiantes et étudiants diplômés ne pourront enseigner que trois (3) charges de cours par année, et les professeures et professeurs retraités ne pourront plus enseigner au trimestre d’été, trimestre où il y a déjà peu de cours pour nous.

Rappelons que les contrats se feront dans un avenir prochain de façon électronique et que nous n’aurons qu’à cocher si nous acceptons ou refusons la charge de cours. Le texte de la Convention collective ne sera pas modifié à court terme, mais une lettre d’entente nous liera pour l’opérationnalisation du processus.

Pour ce qui est de la clause 13, elle s’intitulera dorénavant Appréciation et évaluation de l’enseignement. Nous espérons un changement de culture quant au fait que les étudiantes et étudiants portent un jugement sur notre enseignement. Ils en feront l’appréciation, et ce sera à la direction de département de faire une évaluation de notre dossier en tenant compte de notre appréciation, de notre formulaire de contexte d’évaluation de l’enseignement (dont on modifiera le nom) et de nos commentaires. Nous avons réussi à maintenir que la perte d’EQE se fasse par cours et non pour tous les cours d’une personne chargée de cours qui auraient trois évaluations insatisfaisantes.

Si une personne chargée de cours obtient une charge de cours à moins de dix (10) jours ouvrables du début du trimestre, qu’elle n’a jamais enseigné ledit cours ou qu’elle l’a enseigné depuis plus de trois (3) ans et qu’elle a une évaluation dite insatisfaisante, cette dernière ne comptera pas aux fins de cette clause.

Dans le cas d’une évaluation à la suite d’une plainte de 50 % plus un des étudiantes et étudiants, les membres comité d’évaluation (parties syndicales et patronales) pourront voir la plainte en entier et devront s’entendre sur le résumé à faire à la personne chargée de cours touchée.

Pour la suite, l’Employeur a proposé des dates de négociation jusqu’en mai 2022. Le Syndicat lui a rappelé qu’il avait le mandat de son Assemblée générale d’arriver à une entente en février. Les parties ont donc convenu des dates suivantes :

  • Les 6, 11, 17 et 25 janvier 2023
  • Les 3, 15 et 22 février 2023
  • Le 1er mars 2023

À la prochaine rencontre seront discutés l’article 7, l’article 2, Dispositions générales, plus particulièrement la recherche ainsi que les principes de la formation à distance (FAD). Pour l’instant, tout se déroule bien à la table de négociation. Que se passera-t-il quand nous arriverons au salaire et aux autres clauses à incidence monétaire? Continuez de nous suivre! Une Assemblée générale extraordinaire devrait se tenir à la fin du mois de janvier.

Un prof de l’UQAM coupable de plagiat

Pour avoir plagié les livres de deux de ses collègues, un professeur de l’UQAM méritait sa suspension de six mois, a récemment conclu un juge.

Dans la préparation d’un livre destiné à ses étudiants en 2012, Robert Robillard, professeur de fiscalité de l’École des sciences de la gestion, aurait plagié les œuvres de deux de ses collègues.

«Certaines personnes, y compris des étudiants, ont soulevé le constat que le livre de M. Robillard semble reproduire des passages de ces deux auteurs sans leur en donner le crédit», indique le jugement de la Cour supérieure rendue en avril dernier. Lire la suite…

ChatGPT et l’enseignement de l’ignorance

Au cours de la dernière semaine, les journaux nous ont appris, d’une part, que des apprentis sorciers ont cru judicieux de créer une intelligence artificielle capable de rédiger des travaux scolaires à la place des étudiants. D’autre part, on a appris que ces mêmes jeunes, pandémie aidant, sont désormais incapables de maîtriser la langue, voire de développer une autonomie élémentaire.

Certains, en effet, n’arriveraient pas à trouver la cafétéria ou la librairie, même après plusieurs semaines. D’autres magasinent sur Amazon pendant leurs cours ou peinent à comprendre qu’on ne se rend pas à l’école en pyjama. D’un côté, donc, on nous vante des machines de plus en plus autonomes, pendant que les étudiants le deviennent de moins en moins. N’est-ce pas le signe qu’on tente de nous imposer quelque chose d’assez grave ?

Certes, quelques illuminés de la technopédagogie proposent d’intégrer au plus vite ChatGPT dans les classes. Mais la plupart des professeurs que je connais sont actuellement très préoccupés et s’affairent à réviser leurs modalités d’évaluation pour tenter de contrer les risques de tricherie ou de plagiat. Ce n’est cependant pas la chose la plus préoccupante. Un étudiant dont le travail a été rédigé par une machine n’a pas compris, au sens d’intériorisé, la matière, mais a plutôt demandé à une machine de se substituer à lui. Lire la suite…

Une autre enquête pour plagiat vise l’historien vedette Laurent Turcot

L’historien vedette Laurent Turcot, épinglé pour plagiat l’an dernier, a fait l’objet ces derniers mois d’une nouvelle enquête de l’Université du Québec à Trois-Rivières pour près de 120 autres cas allégués.

L’Université du Québec à Trois-Rivières, où M. Turcot est professeur, a mandaté ce printemps un comité afin d’examiner ces cas. Selon nos informations, le comité a rendu son rapport à l’automne, mais il a été impossible de savoir si une sanction a été proposée. 

«Comme il s’agit d’un processus confidentiel et de renseignements personnels, nous ne pouvons fournir de détails», a répondu Jean-François Hinse, Conseiller en communication et relations avec les médias, jeudi dernier. Lire la suite…

Alexandre Cloutier devient le nouveau président de l’Université du Québec

L’ancien député péquiste de Lac-Saint-Jean Alexandre Cloutier devient le nouveau président de l’Université du Québec (UQ).

Il occupait jusqu’à ce jour le poste de vice-recteur aux partenariats, aux affaires internationales et autochtones à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Il avait été nommé en août 2018.

Récemment, il avait aussi dirigé les travaux de la Commission scientifique sur la liberté académique en milieu universitaire.

Alexandre Cloutier en a fait l’annonce mercredi après-midi sur sa page Facebook. Lire la suite…