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L’Université d’Ottawa a besoin d’un changement de direction

Combien d’erreur d’aiguillage lui faudra-t-elle encaisser après l’affaire Lieutenant-Duval, l’affaire Amir Attaran et maintenant l’affaire de l’ambassadeur chinois Cong Peiwu, pour comprendre qu’il faut peut-être du sang neuf ou du jugement différent à la tête de l’institution?

À chaque fois, l’enjeu est le même: la liberté d’expression.  

Et à chaque fois, la direction ne semble pas capable d’analyser les circonstances et les faits pour faire la part des choses. 

Dans le cas de Lieutenant-Duval, l’université aurait dû reconnaître la réaction critique des élèves, mais protéger la liberté académique de son professeur et ne pas la suspendre. 

Dans le cas d’Amir Attaran, la direction de l’université aurait dû réagir bien plus rapidement – il lui a fallu deux semaines! – pour condamner les propos inacceptables tenus publiquement par son professeur de droit, au sujet du Québec et des francophones. Lire la suite…

«Homme blanc médiocre»: l’UL intervient auprès d’une professeure de science politique

L’Université Laval (UL) est intervenue lundi auprès d’une professeure au Département de science politique après que celle-ci eut tenu sur Twitter des propos controversés au sujet de l’historien et militant Frédéric Bastien.

M. Bastien dénonce l’appel de candidatures à l’UL pour le poste de titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire, qui exclut les hommes blancs, rapportait la fin de semaine dernière le quotidien Le Devoir.

S’estimant violé dans ses droits, l’auteur de l’ouvrage La bataille de Londres et professeur au Collège Dawson qui a été candidat à la course à la chefferie du Parti québécois en 2020 a porté plainte contre l’UL et contre le Programme des chaires de recherche du Canada (CRC) ainsi qu’auprès des Commissions des droits de la personne du Québec et du Canada. Lire la suite…

L’Université d’Ottawa est accusée de faire entrave à la liberté de la presse

L’Université d’Ottawa a mis les bâtons dans les roues des médias qui tentaient d’avoir des images de l’ambassadeur de la Chine au Canada, Cong Peiwu, lundi en fin de journée. Selon Justin Trudeau, l’Université a commis « une erreur » en interdisant les caméras.

Pendant que des milliers de Chinois descendent dans les rues de Pékin, Shanghai, Wuhan et plusieurs autres villes chinoises depuis plusieurs jours afin de protester contre la politique zéro COVID, l’ambassadeur de la Chine au Canada a tenu une conférence à l’Université d’Ottawa sur la thématique : La Chine et le monde : développement, commerce et gouvernance au XXIe siècle.

Des journalistes de différents médias étaient sur place, quand tout d’un coup l’Université a accepté de se plier aux demandes de l’ambassadeur qui étaient d’interdire la présence de caméras dans la salle. Le caméraman de Radio-Canada s’est notamment fait montrer la porte. Lire la suite…

À niveau de vie paritaire avec l’Ontario…

À niveau de vie paritaire avec l’Ontario…

Il n’y a plus aucune raison pour maintenir dans les secteurs public et parapublic du Québec un écart salarial avec ce qui est versé dans la province voisine

OPINION – Dans un texte paru dans le quotidien Le Devoir, le professeur émérite en économie, Pierre Fortin, s’intéresse à « L’incroyable progrès économique du Québec » depuis les soixante dernières années.   « Progrès » qu’il présente comme correspondant à « de la vérité scientifique ». 

Pierre Fortin focalise son regard sur six points incontournables à ses yeux pour expliquer le progrès économique du Québec. Il est question ici 1) de la diplomation de la population québécoise (80% des jeunes adultes du Québec détiennent un diplôme d’études postsecondaires « contre 75% ailleurs au Canada.); 2) de l’instauration, « depuis 35 ans » « (d’)une paix sociale durable »;  3) de l’adhésion, par « René Lévesque et Robert Bourassa […] au libre-échange »;  4) du programme de services de garde éducatifs à l’enfance mis en place par Pauline Marois (programme qui « a porté le taux d’activité des Québécoises au sommet mondial »; 5) de la réduction des écarts au Québec entre les 20% les plus riches et les 20% les plus pauvres et enfin 6) de la réduction de la dette publique « depuis 25 ans », soit de de Bernard Landry à Éric Girard. 

Le professeur Fortin constate en bout de piste qu’aujourd’hui le taux de chômage au Québec « est maintenant le plus faible de toutes les provinces canadiennes et, bien calculé, notre niveau de vie a fini par atteindre la parité avec celui de la grande province voisine, l’Ontario. »

Avec de telles données, que le professeur émérite en économie de l’UQAM nous présente comme « de la vérité scientifique », nous verrons ce que les négociatrices et les négociateurs du Front commun intersyndical CSN-CSQ-FTQ et APTS parviendront à obtenir pour leurs membres dans le cadre de la présente ronde de négociation dans les secteurs public et parapublic.

À suivre.

Yvan Perrier

Chargé de cours en relations industrielles

Menace de grève à l’ITHQ : la table c’est aussi pour négocier

Après quatre séances de conciliation et trente-deux séances de négociation depuis mars 2021, le Syndicat des enseignantes et des enseignants de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec–CSN (SEEITHQ–CSN) témoigne son impatience devant la lenteur des négociations. Les membres ont voté à 97 % en faveur d’une banque de huit jours de grève à utiliser au moment jugé opportun.

Pourtant, le personnel dévoué et compétent gagne de moins bons salaires pour des charges de travail plus grandes que dans le réseau de l’éducation. Aussi, de façon injustifiée, il faut en moyenne une décennie pour acquérir une permanence. 

« L’employeur ne tient jamais compte de l’ancienneté dans l’attribution des tâches aux professeur-es. Il ne reconnaît pas non plus l’expérience d’enseignement acquise ailleurs pour l’avancement d’échelon salarial. La direction refuse même qu’une personne enseignante puisse être accompagnée d’un représentant syndical lorsqu’elle est rencontrée ! Ces traitements inéquitables doivent cesser rapidement », tranche Léandre Lapointe, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, responsable du regroupement privé (FNEEQ–CSN). Lire la suite…

Décrocher pour travailler

Sara L., 16 ans, ne va plus à l’école. Plus depuis l’an dernier. Elle travaille à temps plein dans deux restaurants, à Montréal et à Longueuil. Pour un salaire de 21 $ l’heure.

Combien de jeunes la pénurie de main-d’œuvre retirera-t-elle des bancs d’école ? Trop, redoutent directions d’école et organismes. Et des indicateurs suggèrent que le décrochage scolaire augmente déjà.

« L’école, c’est quand même important pour moi. J’avais dans la tête, plus jeune, de finir mon secondaire », confie Sara.

L’école n’a jamais été une partie de plaisir pour l’adolescente. Elle a redoublé trois fois, a été victime d’intimidation. Sa mère manquait d’argent, aussi.

Lorsqu’un emploi attrayant s’est offert à elle, elle a cessé d’y aller. Pour l’instant, du moins. Lire la suite…

Le SCCC-UQO accueillera le Regroupement université de la FNEEQ-CSN

Le SCCC-UQO accueillera le Regroupement université de la FNEEQ-CSN

C’est avec enthousiasme que le SCCC-UQO accueillera les représentantes et les représentants de douze syndicats de personnes chargées de cours du Québec. Ces syndicats adhèrent à un pacte de solidarité dans le cadre de la négociation coordonnée. C’est donc en appui à notre négociation et à notre mobilisation que le Regroupement se déplacera à Gatineau.

Ce n’est pas la première fois qu’un tel événement se déroule à l’UQO. Souvenons-nous du 26 octobre 2017 où la conférence de presse conjointe du SCCC-UQO et de la FNEEQ avait été couverte en direct à TVA. L’événement avait aussi été couvert par le Droit et Radio-Canada.

Des actions de mobilisation seront organisées en marge de cette rencontre. Les chargées et chargés de cours du Québec sont solidaires de notre mobilisation!

Un ouvrage consacré aux personnes chargées de cours

Un ouvrage consacré aux personnes chargées de cours

En 2021, un colloque consacré aux personnes chargées de cours s’est tenu au Congrès de l’Acfas. De ce colloque est né une publication. Nous vous recommandons fortement cette lecture. Trois membres du corps enseignant de l’UQO y ont contribué : Émilie Bernier, Marie-Pierre Boucher et Nicolas Harvey. La version numérique est accessible gratuitement sur le site de l’Acfas.

Le lancement s’est fait le 17 novembre sur deux sites : La CSN (à Montréal) et à l’UQO.

Assemblée générale du 24 novembre : Les candidatures sont connues

Assemblée générale du 24 novembre : Les candidatures sont connues

L’Assemblée générale du 24 novembre sera un événement important. Nous discuterons notamment de négociation et de mobilisation. Nous pourrons également faire état de notre fonds de grève et de celui de la CSN.

Cette Assemblée sera aussi l’occasion d’élire nos représentantes et nos représentants à plusieurs comités. Les personnes intéressées avaient jusqu’au 21 novembre à 16 h pour faire acte de candidature. Voici les candidatures reçues par ordre de réception :

Commission des études- entrée au 1er janvier : 1 poste
Romain Vanhooren

Comité de programme pour infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne (IPSPL) : 1 poste
Mélisa Lallier

Programme de deuxième cycle en Sciences de l’administration (MBA-CMA) : 1 poste
Jean-Yves Girard
Gilles Levasseur

Sous-commission de la formation des maîtres : 2 postes
Dominique Langlais
Leeza Caron
Suzanne Martin

Comité Santé, sécurité et prévention : 1 poste
Carole Ouellette
Gilles Levasseur

Comité de discipline : 2 postes
Martine Tremblay
Pascal Sergent
Gilles Levasseur
Léonidas Nsabimana
Sylvain Deschênes

Comité de la condition féminine : 4 postes
Catherine Béland

Lettre de présentation de Léonidas Nsabimana

Candidature au poste de membre du comité de discipline

Chères collègues,

Chers collègues,

Il me fait plaisir de m’adresser à vous pour solliciter votre appui à ma candidature au poste de membre du Comité de discipline pour le prochain mandat. Je suis chargé de cours au Département des sciences de l’éducation depuis 2012 et ma demande est dictée par de multiples raisons.

D’abord, j’ai déjà été membre du Comité de discipline à titre de représentant des étudiants pour un mandat de 2014 à 2016. De ce point de vue, je suis à même de mieux comprendre les sujets abordés lors des réunions dudit comité et de proposer des solutions efficaces et des stratégies de conscientisation en faveur de l’intégrité intellectuelle.

En outre, l’importance de promouvoir l’intégrité intellectuelle et de lutter contre le plagiat me tient à cœur en tant que psychopédagogue. D’ailleurs, je dispose d’une expérience à ce sujet pour avoir effectué un stage de recherche sur le plagiat dans un contexte d’enseignement post-secondaire.

De plus, j’ai déjà bénéficié d’une bourse du SCCC-UQO dans le volet acquisitions des connaissances et je souhaite donc contribuer à la présence de notre syndicat dans les instances de l’UQO.

En fin, ma candidature s’inscrit dans un désir de m’impliquer dans la vie syndicale du SCCC-UQO étant donné ma grande disponibilité pour les tâches organisées par l’UQO.

En espérant obtenir votre vote lors de la prochaine Assemblée générale, je vous prie d’agréer, chères collègues et chers collègues, mes plus sincères salutations.

Solidairement,

Léonidas Nsabimana