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Nouveau débat sur «la situation du mot en n» à l’Université d’Ottawa

Impression de déjà-vu à l’Université d’Ottawa, où un professeur de sciences politiques a essuyé les critiques de certains de ses étudiants pour avoir abordé «la situation du mot en ‘’n’’», sans nommer directement le terme, dans un de ses cours, en septembre dernier.

Le journal étudiant anglophone de l’Université d’Ottawa, The Fulcrum, indique dans un article du 2 novembre avoir reçu un courriel provenant d’étudiants qui dénoncent une discussion portant sur «le mot n», tenue dans le cadre d’un cours de pensée politique de deuxième année, donné par le professeur Jean-Rodrigue Paré, au mois de septembre. 

«La classe discutait de la lecture assignée qui portait sur Socrate, le philosophe, et son raisonnement moral sur la justice. Soudainement, le professeur a évoqué le mot « n » en disant « comme la situation du mot « n »… oui, je vais en parler ». Il l’a évoqué comme un moyen de justifier que toutes les idées et tous les mots soient autorisés dans une salle de classe», a témoigné un des étudiants au Fulcrum, qui a demandé à ce que son identité demeure anonyme. Lire la suite…

Participez à l’étude sur les conséquences de la pandémie

Bonjour !

La sixième et dernière phase de notre étude démarre ! Il s’agit de l’ultime phase de notre étude : merci de participer en grand nombre ! Elle a lieu du 7 novembre au 2 décembre 2022. Elle s’adresse aux étudiant⸱es et aux employé⸱es du réseau de l’Université du Québec et de Polytechnique Montréal. Il n’est pas nécessaire d’avoir participé aux phases antérieures de l’étude pour compléter ce sondage !

Pour participer à cette étude approuvée par les Comité d’éthique de la recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (CER-UQAC-2020-491) et de Polytechnique Montréal (CER-2021-28P) :

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲𝘇 𝗲𝗻 𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲 👇

https://sondages.uqac.ca/index.php/853638?lang=fr

𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑒𝑧 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑙’𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 10 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑒𝑠-𝑐𝑎𝑑𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 50$

𝗥𝗲𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀

Christiane Bergeron-Leclerc, Ph.D., chercheure responsable du projet

cblecler@uqac.ca

1 800 463-9880, poste 4230

uqac.ca/impactcovid

Josée Grenier, Ph.D., co-chercheure du projet

Josee.grenier@uqo.ca

Tel : 450-530-7616 ext. 4029

Éducation: les travailleurs prêts à défier le gouvernement Ford et à faire la grève

Les travailleurs de l’éducation de l’Ontario ont l’intention de faire la grève vendredi, malgré un projet de loi déposé lundi par le gouvernement Ford visant à les en empêcher.

Le gouvernement ontarien a déposé le projet de loi 28 pour forcer les travailleurs de l’éducation à annuler le débrayage qui devait avoir lieu vendredi et entend invoquer la disposition de dérogation de la Charte canadienne des droits et libertés «pour se protéger contre de potentiels recours légaux». 

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) compte défier cette loi spéciale, qui vise à imposer un contrat de travail aux employés de soutien pour les quatre prochaines années, en faisant la grève ce vendredi, coûte que coûte. Lire la suite…

Déposez votre demande de bourse de perfectionnement

Déposez votre demande de bourse de perfectionnement

Aux personnes chargées de cours,

Les membres du Comité de perfectionnement désirent vous informer que vous avez jusqu’au 7 novembre 2022 pour présenter une demande de perfectionnement pour le trimestre d’hiver 2023 sous le volet acquisition des connaissances. Il est impératif de respecter l’échéance du 4 juillet 2022 pour les demandes faites sous ce volet.

Nous vous rappelons toutefois que vous pouvez présenter en tout temps une demande de perfectionnement sous le volet mise à jour des connaissances. Notez que pour qu’une demande soit considérée, elle doit être acheminée au moins 10 jours ouvrables avant la tenue de l’activité de perfectionnement. Le Comité étudiera les demandes au fur et à mesure qu’il les recevra, et ce, sous réserve des fonds disponibles.

Toutes les demandes doivent être faites au moyen du formulaire que vous trouverez à l’adresse suivante :

https://uqo.ca/direction-services/decanat-gestion-academique/formulaire-demande-perfectionnement. Notez que vous devez vous authentifier sur le portail de l’UQO pour avoir accès au formulaire.

Vous pouvez consulter la Politique de perfectionnement en cliquant sur ce lien : https://uqo.ca/sites/default/files/fichiers-uqo/secretariat-general/perfectionnement-cc.pdf

Cordialement,

Le Comité de perfectionnement

La négo se poursuit

La négo se poursuit

La rencontre du 25 octobre s’est tenue de 12 h 15 à 15 h. C’était la dernière du porte-parole patronal Simon LeBrun. Le prochain porte-parole Jean-Philippe Tremblay y était à titre d’observateur. Il est le successeur de monsieur LeBrun comme directeur des ressources humaines du Réseau de l’Université du Québec à qui nous souhaitons une retraite à vivre dans le bonheur et la santé.

Une entente est intervenue sur la présence dans un dossier disciplinaire d’une plainte VACS pour une durée de 60 mois et pour les autres types dossiers disciplinaires, la durée des documents sera de 18 mois. Il y aura équité pour la durée d’une plainte VACS entre les personnes professeures et les personnes chargées de cours. Les enjeux discutés à l’Assemblée générale du 6 octobre dernier ont été modifiés dans le texte initial présenté par l’UQO.

Une bonne nouvelle : ce sera possible de devenir bisite quand une personne chargée de cours enseignera dans l’autre site deux fois à l’intérieur de dix (10) trimestres. Cette mesure sera à partir du 1er janvier 2022. Ce sera toutefois sa responsabilité de faire la demande dans les temps prescrits.

Les discussions sur les clauses dites rouges se sont poursuivies. Entre autres, nous avons évoqué l’importance de trois principes pour l’attribution des charges de cours : 

– Stabilisation de l’emploi

– Protection du bassin

– Équité procédurale

Nous avons expliqué les avantages de l’attribution deux cours au premier tour et un cours subséquemment vécue par beaucoup d’universités québécoises. Par ailleurs, quelques départements embauchent de nouvelles personnes sans les EQE. Plusieurs griefs touchent cette réalité. Il faut que l’UQO choisisse des personnes du bassin avant d’aller à l’extérieur dans de tels cas. Toujours pour maintenir le bassin, l’UQO devrait permettre que les personnes chargées de cours puissent donner jusqu’à 11 charges de cours par année. Une nouvelle personne embauchée touche à l’attribution des personnes qui travaillent déjà dans un département donné. Nous attendons la réponse de l’Employeur sur ces principes et leurs différentes applications.

Nous avons poursuivi avec la clause 13 touchant l’évaluation de l’enseignement. L’UQO nous a exposé qu’elle veut plus de latitude en regard de cette clause. Nous, nous avons indiqué que nous voulons que l’évaluation de l’enseignement soit effectuée par les conseils de module et que ce que font les étudiantes et étudiants soit d’apprécier notre enseignement. Nous continuerons nos échanges sur cette question.

La prochaine rencontre de négociation sera le mercredi 9 novembre de 12 h 15 à 15 h 15.

«Mot en n»: Lieutenant-Duval ne voulait pas «bouleverser ou faire de mal à quiconque»

«Je suis désolée parce que ma mention du mot ne visait vraiment pas à bouleverser quelqu’un ou de faire mal à quiconque. Je suis dans un cours universitaire. Je fais les états d’une théorie, je mentionne un mot que j’ai tiré de la littérature savante.»

L’ancienne professeure à temps partiel de l’Université d’Ottawa (Ud’O), Verushka Lieutenant-Duval, a entrepris son témoignage mercredi matin dans un hôtel d’Ottawa devant le tribunal d’arbitrage entendant les deux griefs déposés en son nom par l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO).

Mme Lieutenant-Duval est revenue sur les événements de l’automne 2020, où elle a prononcé le «mot en n» dans son entier dans le cadre de son cours Arts et Genres. Lire la suite…

L’éducation et l’enseignement supérieur seront-ils vraiment la « priorité des priorités » ?

CSN – La CSN accueille avec prudence la nomination de Bernard Drainville au ministère de l’Éducation et de Pascale Déry à l’Enseignement supérieur. Leur tâche sera colossale et devra être accomplie avec, en tête, les premiers mots prononcés par le premier ministre François Legault le soir de sa victoire : « La priorité des priorités, ça doit rester l’éducation. »

Malheureusement, le dernier mandat n’a pas permis d’avancer de manière significative pour régler les problèmes récurrents en éducation et en enseignement supérieur. La pandémie n’a certainement pas aidé, mais les deux ministres qui étaient en place ont aussi leur responsabilité, parce qu’ils n’ont pas été à l’écoute des solutions en provenance de celles et de ceux qui travaillent dans les écoles, dans les cégeps et dans les universités. La CSN estime qu’il faut absolument les consulter pour mettre en place des solutions qui auront une véritable chance de fonctionner.

Dans les dernières semaines, la campagne électorale a fait très peu de place à l’éducation et aucunement à l’enseignement supérieur. Il s’agit d’une autre occasion ratée.

Alors que les employé-es du milieu de l’éducation et les élèves font face à des défis encore jamais vus dans le réseau avant la pandémie, la CSN demande aux deux nouveaux ministres de peser de tout leur poids pour que l’ensemble du réseau de l’éducation, du CPE à l’université, redevienne « la priorité des priorités » et que l’avenir de tous les enfants soit pris au sérieux.

Le ministre Bernard Drainville aura beaucoup à apprendre. Il devra s’occuper des humains qui travaillent dans le réseau de l’éducation s’il veut bien le faire fonctionner. La ministre Pascale Déry devra faire de même, puisque le domaine des communications est bien différent de celui de l’enseignement supérieur.

Consulter la plateforme de la CSN en éducation et en enseignement supérieur

CITATIONS 

–   CAROLINE SENNEVILLE, présidente de la CSN

« La CSN s’inquiète que le gouvernement n’ait bientôt plus la marge de manœuvre nécessaire pour apporter les correctifs urgents qui s’imposent en éducation et en enseignement supérieur. La promesse de baisse d’impôt et le ralentissement économique qui s’amorce pourraient couper l’élan de François Legault si le secteur baisse dans la liste des priorités. Le premier ministre affirme que les enfants sont notre avenir. Pour être cohérent avec ce beau discours, il va falloir réinvestir massivement dans les écoles, les cégeps et les universités. Il va falloir redonner le goût à une nouvelle génération de s’occuper d’éducation. »

– BENOÎT MALENFANT, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN)

« Tant et aussi longtemps que les ministres de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur ne reconnaîtront pas concrètement l’apport essentiel du personnel de soutien, les problèmes de fonctionnement des réseaux subsisteront et le cheminement éducatif des élèves ainsi que des étudiantes et étudiants sera mis à mal. Mme Déry et M. Drainville, ne commettez pas les mêmes erreurs que vos prédécesseurs : donnez aux employé-es de soutien la place qui leur revient et considérez leur voix comme nécessaire dans l’élaboration des politiques publiques qui permettront de relever notre système d’éducation, une fois pour toutes. »

– CAROLINE QUESNEL, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN)

« Parce que les étudiantes et les étudiants à besoins particuliers sont en augmentation exponentielle dans nos classes, parce que les profils étudiants sont plus que jamais diversifiés et parce que nos enseignantes et nos enseignants côtoient la détresse étudiante au quotidien de la maternelle à l’université, il y a urgence d’ajouter des ressources. Nous avons, à cet égard, des idées et des pistes de solutions, c’est la raison pour laquelle nous sollicitons une rencontre rapidement avec les deux nouveaux ministres. »  

– DANNY ROY, président de la Fédération des professionnèles (FP–CSN)

Dans un contexte généralisé de pénurie de main-d’œuvre où la population étudiante doit souvent choisir entre travailler sans formation ou s’endetter, le nouveau gouvernement se doit de revoir le mode de financement des programmes d’enseignement supérieur actuellement tributaire du nombre d’inscriptions et des besoins du marché du travail. C’est pourquoi nous réitérons que ce financement se doit d’être stable, prévisible, équitable entre les différents programmes, et surtout, étatique.

Le milieu de l’éducation réclame «l’heure juste»

C’est terminé pour Jean-François Roberge, qui a été à la tête du ministère de l’Éducation pendant quatre ans. C’est l’ancien animateur de radio et ancien ministre péquiste, Bernard Drainville, qui reprendra le flambeau. Le milieu espère avoir un ministre qui n’enjolivera pas la réalité et qui s’attaquera notamment au problème de la pénurie.

« Il y a quatre ans, à la même place, je vous disais que si j’avais juste une priorité à choisir, ce serait l’éducation », a lancé le premier ministre, François Legault, lors de son discours après le dévoilement du Conseil des ministres, jeudi. « En 2022, je n’ai pas changé d’idée. L’éducation, c’est là où tout commence », a-t-il insisté.

Une affirmation accueillie avec un certain scepticisme par des acteurs du milieu, qui ont hâte d’entamer le dialogue. Lire la suite…

Le divorce entre l’UQAM et le Québec

Une lourde tendance s’est confirmée la semaine dernière sans que cela soulève trop de vagues. Alors que l’année dernière le Bureau de coopération interuniversitaire rapportait une baisse des inscriptions de 8 % à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), cette année on parle d’une baisse de 4,6 %. Cette tendance s’observe depuis maintenant près d’une décennie.

Ces statistiques sont en soi inquiétantes, mais elles le sont d’autant plus lorsqu’on sait que les inscriptions à l’Université Concordia suivent la courbe inverse. Cela fait d’ailleurs quelques années que l’UQAM est déclassée par Concordia sur le plan des inscriptions.

L’UQAM tente de tempérer les inquiétudes en expliquant qu’en raison de la pénurie de main-d’œuvre, beaucoup d’étudiants préfèrent travailler maintenant plutôt que d’entreprendre un long parcours d’études universitaires. C’est sans doute en partie vrai, mais c’est un peu court. Lire la suite…

Baisse du nombre d’étudiants dans les universités

Les inscriptions sont à la baisse cet automne dans les universités québécoises, particulièrement au premier cycle, qui enregistre une diminution de 2,5 %. Une situation que les établissements surveillent de près et qui s’explique notamment par la pénurie de main-d’oeuvre, plusieurs préférant travailler plutôt qu’étudier. En parallèle, les inscriptions des étudiants étrangers continuent de leur côté de monter en flèche, avec des niveaux qui atteignent un sommet.

Près de 312 000 étudiants fréquentent l’université ce trimestre et, tous cycles confondus, les inscriptions ont diminué de 1,4 % par rapport à l’automne dernier, indiquent des données préliminaires en provenance des universités et compilées par le Bureau de coopération interuniversitaire (BCI). « Ce recul est attribuable essentiellement aux personnes optant pour un cheminement à temps partiel », peut-on lire dans le rapport. Le BCI n’a pas souhaité accorder d’entrevue ni répondre à nos questions. Lire la suite…