fbpx
819 773-1692 accueil@sccc-uqo.ca

Objectif 2028 pour le campus unifié de l’UQO

Le budget du campus unifié de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) se rapprochera de la barre des 200 millions de dollars et il faudra fort probablement attendre jusqu’en 2028 avant que le projet ne se concrétise.

De passage à Gatineau lundi, la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a annoncé que le montage financier visant le rapatriement des activités du pavillon Lucien-Brault au campus Alexandre-Taché a été complété «grâce à de nouvelles sommes» provenant du Plan québécois des infrastructures 2022-2023.

L’heure est maintenant à la finalisation du «dossier d’opportunité», qui devra être approuvé par le gouvernement avant que la suite des choses ne se précise. Les autorités prévoient que cette étape sera terminée l’hiver prochain, ce que permettra de lancer l’élaboration du «dossier d’affaires». Lire la suite…

Loi sur la liberté académique : Le SCCC-UQO décerne la note de passage 

Loi sur la liberté académique : Le SCCC-UQO décerne la note de passage 

C’est avec soulagement que le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) a pris connaissance des amendements apportés au Projet de loi 32. Ainsi, dans sa version améliorée, la définition de la liberté académique se rapproche davantage de celle de l’UNESCO qui fait consensus. Par ailleurs, l’ingérence du ministère sur ces questions est davantage balisée. Pour ces raisons, le SCCC-UQO considère que la loi adoptée par l’Assemblée nationale est une amélioration car elle offre des outils pour prévenir et combattre les attaques à la liberté académique. Les chargées et chargés de cours sont désormais mieux protégés qu’ils ne l’étaient auparavant.

Le SCCC-UQO considère toutefois que la loi ne va pas assez loin sur trois aspects. En premier lieu, nous considérons que le devoir de loyauté envers l’Employeur devrait être encadré. Nous considérons que le corps enseignant a plutôt un devoir de loyauté envers la collectivité. Il peut (et doit) critiquer l’institution lorsque nécessaire. En second lieu, nous croyons que l’Université devrait prendre fait et cause pour son personnel enseignant lorsqu’il est attaqué. Ce n’est pas tout de garantir la liberté; il faut offrir protection et assistance en cas d’atteinte à la liberté académique. Enfin, aucune mention n’est faite sur la précarité des personnes chargées de cours. Il faut absolument éliminer toutes les sanctions indirectes possibles afin de garantir une liberté académique substantielle.

Le SCCC-UQO compte participer activement à l’adoption d’une Politique institutionnelle sur la liberté académique à l’UQO. La peur et l’autocensure doivent cesser immédiatement!

Bourses de perfectionnement

Bourses de perfectionnement

Aux personnes chargées de cours,

Les membres du Comité de perfectionnement désirent vous informer que vous avez jusqu’au 1er juillet 2022 pour présenter une demande de perfectionnement pour le trimestre d’automne 2022 sous le volet acquisition des connaissances. Il est impératif de respecter l’échéance du 1er juillet 2022 pour les demandes faites sous ce volet.

Nous vous rappelons toutefois que vous pouvez présenter en tout temps une demande de perfectionnement sous le volet mise à jour des connaissances. Notez que pour qu’une demande soit considérée, elle doit être acheminée au moins 10 jours ouvrables avant la tenue de l’activité de perfectionnement. Le Comité étudiera les demandes au fur et à mesure qu’il les recevra, et ce, sous réserve des fonds disponibles.

Toutes les demandes doivent être faites au moyen du formulaire que vous trouverez à l’adresse suivante :

https://uqo.ca/direction-services/decanat-gestion-academique/formulaire-demande-perfectionnement. Notez que vous devez vous authentifier sur le portail de l’UQO pour avoir accès au formulaire.

Vous pouvez consulter la Politique de perfectionnement en cliquant sur ce lien : https://uqo.ca/sites/default/files/fichiers-uqo/secretariat-general/perfectionnement-cc.pdf

Cordialement,

Le Comité de perfectionnement

L’UQO, certaine de faire une faveur aux personnes chargées de cours en les embauchant!

L’UQO, certaine de faire une faveur aux personnes chargées de cours en les embauchant!

Alors que les employeurs de tout azimut sont à la recherche de personnel, l’UQO croit qu’elle n’a rien à offrir de plus aux conditions de travail des personnes chargées de cours pour les frais de déplacement et de subsistance pour les maintenir à l’emploi. Elle pense que les conditions de travail qu’elle leur propose en ce moment sont bien suffisantes.

Le SCCC-UQO a multiplié ses efforts de représentations, sans succès, pour que les dépenses liées à l’emploi soient supérieures à celles actuelles. Avec des remboursements d’essence qui sont très faibles, du temps de déplacement non rémunéré, le SCCC-UQO n’est pas arrivé à faire comprendre à l’UQO qu’elle devrait augmenter ces conditions de travail aux personnes chargées de cours qui sont les plus touchées dans l’institution par les augmentations du coût de l’essence? Où était-elle dans les deux dernières années? Avec cette attitude, l’UQO risque de se retrouver en manque de personnel même pour les personnes avec le statut de chargées de cours? Ne préférerez-vous pas donner un cours en non-présentiel où vous ne perdrez pas au moins quatre heures de déplacement, ne paierez pas d’essence à un taux trop élevé et n’aurez pas de déplacement à payer?

Peut-être l’UQO devra-t-elle se retrouver en pénurie de personnes chargées de cours pour se réveiller.

Double identification pour accéder au réseau de l’UQO : Avons-nous vraiment besoin d’un téléphone cellulaire?

Double identification pour accéder au réseau de l’UQO : Avons-nous vraiment besoin d’un téléphone cellulaire?

OPINION – Suite à l’arrivée hier de la double identification au département de relations industrielles, voici quelques commentaires et observations.

D’abord une petite histoire

Je suis une chargée de cours qui demeure à Montréal et qui enseigne à l’occasion à Gatineau. J’enseigne ce mercredi soir. Ma voiture est en réparation majeure encore pour 2 semaines. Comme la semaine dernière, je prévois pendre le bus Maheu Mtl-Gatineau qui arrive vers 10 h mercredi matin puis travailler à l’hôtel et me rendre à l’UQO pour le début de mon cours. Le lendemain, le bus quitte Gatineau à 13 h 20 (tout près de l’hôtel et un peu loin de l’Université). Je prévois profiter de l’avant-midi pour faire tous les suivis du cours de la veille à mes étudiants. Beau programme ! Et bien, savez-vous quoi, ça ne marchera pas, parce que j’ai fait le choix, jusqu’à maintenant, de ne pas avoir de téléphone cellulaire …

En effet, j’ai réalisé tout juste hier, en parlant à un membre de l’équipe du STI que l’UQO a fait le choix de ne pas permettre la double identification via une adresse courriel. On a actuellement deux choix : le téléphone mobile ou un autre téléphone prédéterminé (résidentiel, bureau …). Si une personne chargée de cours est sur la route, à l’hôtel, dans le train, au resto ou au café, et qu’elle n’a pas de téléphone mobile (par choix, comme moi, ou parce qu’oublié, défectueux, perdu, volé…), elle ne peut tout simplement plus accéder à son courriel ou à
Moodle, ne serait-ce que pour aviser ses étudiants qu’elle a un problème à se rendre.

Pour mon cours de ce mercredi soir, je vais probablement changer mes plans : louer une voiture ou réviser mon trajet en autobus pour perdre le moins de temps possible. Je pourrais aussi conserver mon plan initial de déplacement et tenter jeudi de me connecter au réseau de l’UQO à partir de l’hôtel, en faisant appel à mon conjoint pour me transmettre le code d’accès transmis par téléphone à mon domicile. Bref, ça me complique un peu la vie et je m’en serais bien passé.

Ma réflexion se poursuit …

En y pensant bien, même si j’active une connexion cellulaire, ça ne règlera pas tout. Un téléphone mobile peut toujours être oublié (surtout par quelqu’un qui, comme moi, n’en a jamais eu), défectueux, perdu, volé, trempé. Dans de telles circonstances une personne comme moi qui travaille sur la route ne pourra pas se connecter au réseau de l’UQO avant d’être arrivée dans les locaux de l’UQO ou retournée à son domicile ou à son bureau. Il est important de noter que la double identification ne peut pas se faire à partir d’un téléphone d’hôtel …

Ironie du sort, ce mercredi mon cours porte, en partie, sur l’analyse de risque … J’y mentionne, entre autres, que dans le déploiement d’un projet ou d’un procédé, il faut penser à tout ce qui peut arriver et essayer d’en minimiser les conséquences possibles de façon efficace. Voici donc quelques réflexions dans ce sens portant plus particulièrement sur les personnes qui se déplacent loin de leur domicile et / ou de l’UQO et qui peuvent avoir besoin de se connecter au réseau de l’UQO pendant leur déplacement ou leur séjour.

  • Dans une telle analyse, il faut considérer froidement que la situation où le téléphone mobile d’une personne en déplacement ou qui travaille à l’extérieur de l’UQO ou de son domicile va être oublié, défectueux, perdu, volé, détrempé ou hors-service va arriver. Il y a donc des personnes de notre organisation (et parfois l’organisation elle-même) qui devront subir les conséquences d’une telle situation. Des conséquences qui peuvent représenter un simple désagrément (se rhabiller à 22 h le soir à -30 C pour aller chercher le téléphone dans l’auto …), mais qui peuvent aussi, plus rarement, représenter une réelle contrariété et, voire même, une perte pour l’organisation.
  • Il faut penser, par exemple, que la non-disponibilité du téléphone mobile peut être la conséquence de circonstances plus graves (exemples : évacuation ou inondation) et que, dans de tels moments une personne qui est loin de l’UQO souhaiterait au moins pouvoir accéder à son réseau professionnel, et non en être privée …
  • Il faut aussi penser que certaines personnes, surtout durant la période estivale, choisissent de poursuivre leurs activités professionnelles (incluant l’enseignement à distance) à l’extérieur de leur domicile (chalet, établissement de villégiature, …). Qu’arrive-t-il si le téléphone mobile se retrouve par inadvertance au fond du lac ?
  • Outre les chargés de cours, et certains professeurs, il y a d’autres personnes de l’UQO qui doivent occasionnellement se déplacer pour des réunions à l’extérieur, et qui n’ont pas le choix de poursuivre leurs activité professionnelles (exemples : membres de la direction, représentants syndicaux, …). Encore là, si le téléphone mobile ne va plus, rien ne va plus !

J’ajoute ici une petite réflexion au sujet de l’option de recevoir un code par téléphone. Elle m’est venue tôt ce matin, lorsque j’ai pensé me connecter (sans téléphone mobile …) au réseau de l’UQO, alors que mon chéri dormait du sommeil du juste. Je me suis abstenue car un téléphone de maison ça sonne … et ça réveille. Il peut arriver que tôt le matin ou tard le soir une personne souhaite se brancher au réseau et ne trouve pas son téléphone mobile (car il fait noir …). Elle va alors devoir choisir entre renoncer à son projet ou faire sonner le téléphone, en s’excusant pour le dérangement. C’est banal, mais ça ne devrait pas être nécessaire …

Ma conclusion :

Il est clair pour moi qu’on doit avoir la possibilité d’accéder au réseau de l’UQO à l’aide d’une double identification sécuritaire qui ne repose pas uniquement sur la disponibilité et le bon fonctionnement d’un seul appareil ou de l’accès à un téléphone prédéterminé.

Il n’y a pas de bonne raison d’obliger des personnes qui ont des problèmes de téléphone et qui ont besoin d’accéder au réseau de l’UQO à subir des désagréments ou de réelles contrariétés, qui vont s’ajouter à celles associées à l’absence ou à la défaillance de leur téléphone mobile, alors que d’autres options existent et sont couramment utilisées.

En effet, il existe des moyens tout à fait sécuritaires de permettre d’accéder au réseau sans téléphone mobile et sans avoir recours à un autre téléphone prédéterminé. Une telle possibilité peut être offerte à tous ou, si nécessaire, au moins à celles et ceux qui pourraient avoir besoin.

Une dernière petite remarque

Si je reviens à mon cas personnel, sachez que puisque les applications que j’utilise ont toutes une option d’identification qui ne requiert pas de téléphone mobile, j’étais certaine que ce serait aussi le cas pour le réseau de l’UQO. Puisque ce n’est pas le cas, et que je ne suis pas la seule à ne pas utiliser de téléphone mobile, j’aurais apprécié que d’entrée de jeu, l’obligation de posséder un téléphone mobile pour accéder au réseau de l’UQO en dehors des locaux de l’université, du domicile ou du bureau soit clairement mentionnée. Ceci m’aurait permis de mieux me préparer et de m’organiser en conséquence.

Diane Legault, chargée de cours en santé et sécurité du travail

La négociation sur les clauses « jaunes » se poursuit

La négociation sur les clauses « jaunes » se poursuit

Dans le cadre de la négociation menant vers une huitième Convention collective, les parties syndicale et patronale ont convenu de négocier en cinq temps. D’abord, les clauses vertes sont celles qui ont le moins d’enjeu (par exemple, les questions de langue). Ensuite viennent les clauses jaunes qui sont plus substantielles, mais où on peut concevoir trouver un intérêt commun entre les parties. Les clauses rouges sont les plus litigieuses. Ce n’est qu’après que les clauses concernant la formation à distance seront abordées. Enfin, la négociation devrait se terminer par les clauses à incidence monétaire.

Les septième, huitième et neuvième journées de négation se sont déroulées les 26, 27 et 31 mai dernier. L’ambiance était bonne, et il semble que les parties présentes à la table souhaitent que les travaux avancent. Toutefois, nous pouvons affirmer que nous ne sommes encore qu’au début de la négociation, car ce sont les clauses classées en jaune qui étaient discutées. Il paraît possible que les discussions entourant les clauses classées en rouge puissent débuter ce printemps.

La prochaine séance de négociation aura lieu le 23 juin prochain.

Margaret Atwood répond à la censure avec une édition imbrûlable de La servante écarlate

Alors que plusieurs personnes s’inquiètent du nombre croissant de livres bannis ou détruits aux États-Unis et au Canada dans les derniers mois, une édition imbrûlable du roman phare de Margaret Atwood, La servante écarlate, est actuellement en vente aux enchères à New York, selon ce que rapporte The Guardian.

L’autrice canadienne de 82 ans a dévoilé l’exemplaire spécial du livre mardi dans une courte vidéo sur YouTube où on la voit tenter d’y mettre le feu avec un lance-flammes.

À travers les États-Unis et le monde, des livres sont contestés, bannis et même brûlés. Nous avons donc créé une édition spéciale d’un livre qui est régulièrement contesté et banni depuis des décennies, a affirmé la maison d’édition Penguin Random House en présentant l’objet unique. Lire la suite…

La formation à distance à la rescousse de l’environnement : une fausse bonne idée

La pandémie a bouleversé les milieux de travail. Nous pouvons croire que le télétravail, partiel ou total, qui s’est implanté dans l’urgence, s’enracinera. Cette nouvelle donne aura des conséquences multiples sur les transports, l’aménagement du territoire et les relations de travail.

L’enseignement n’est pas exemptde ce mouvement. Si la majorité du corps enseignant et du corps étudiant était réfractaire avant la pandémie, plusieurs défendent actuellement l’idée d’une plus grande place pour la formation à distance (FAD). L’enseignement primaire et secondaire n’est pas en reste. La question de l’enseignement en ligne en temps de tempête de neige est actuellement débattue. De plus, des projets de journées « carboneutres » sont mis en place avec l’enseignement distanciel.

Dans le registre argumentaire des promoteurs de la FAD, nous pouvons y retrouver plusieurs arguments, parfois légitimes, parfois moins légitimes. Certaines personnes invoquent l’urgence climatique afin de généraliser la formation à distance. Qu’en est-il réellement ? Lire la suite…

Le gouvernement veut «dénaturer» le projet de campus unifié de l’UQO, accuse Maryse Gaudreault

Que se passe-t-il avec le projet de campus unifié de l’Université du Québec en Outaouais (UQO)? De passage en Outaouais lundi, la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, a refusé de préciser si le gouvernement du Québec allait majorer l’enveloppe de 60,5 millions, réservée il y a un an, afin de faire face à l’augmentation des coûts de construction. Pour ajouter au flou, le campus unifié, qui était inscrit en 2020 dans la liste du projet de loi 66 sur l’accélération de certains projets d’infrastructures au Québec, ne se trouve pas dans la liste prévue par la Loi, deux ans plus tard.

La députée de Hull, Maryse Gaudreault, dit s’inquiéter vivement et accuse le gouvernement de vouloir «dénaturer» le projet en refusant de prendre en considération la hausse des coûts de construction. 

Les gens de l’Outaouais «vont être contents» du projet de l’UQO, a répété la ministre McCann, mais elle s’est gardée de donner la moindre information sur la révision des coûts du projet et la vitesse à laquelle il se réalisera. Une première pelletée de terre était attendue ce printemps. Lire la suite…

Une politique de vérification d’identités autochtones à l’Université de la Saskatchewan

L’Université de la Saskatchewan adopte une nouvelle politique pour vérifier les identités autochtones des étudiants, employés et professeurs qui postulent pour des programmes et des emplois destinés aux Autochtones au sein de l’institution.

Cette politique sera gérée par une équipe spéciale et vise à s’assurer que ces programmes et les fonds destinés aux Autochtones soient attribués aux personnes de ces communautés.

La mesure entre en vigueur à partir de la rentrée en automne et intervient après que plusieurs professeurs à travers le Canada n’ont pas pu prouver leurs identités autochtones. Lire la suite…