fbpx
819 773-1692 accueil@sccc-uqo.ca

Le jeu de la vertu

Je lisais cet essai sur l’«affaire» Verushka Lieutenant-Duval à l’Université d’Ottawa. Et je me disais: c’est le genre d’histoire complètement absurde, injuste, effarante, qui pourrait briser la vie de n’importe qui.

Mme Lieutenant-Duval est cette prof qui a eu le malheur de mentionner le «mot en N» en salle de classe. Un mot qu’elle a prononcé en anglais, après une mise en contexte appropriée, dans un cadre pédagogique, après avoir prévenu les étudiants que la discussion qui allait suivre pourrait choquer les âmes sensibles.

Bref, elle a mentionné le mot tabou après avoir pris toutes les précautions d’usage, et même plus. Si on n’a plus le droit d’aborder les sujets sensibles dans nos universités, où va le monde? Lire la suite…

L’écriture inclusive continue de faire des vagues

L’écriture inclusive continue de créer des remous sur les campus universitaires. La décision d’une revue de sociologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) d’imposer la féminisation des textes relance le débat sur ce type d’écriture visant à combattre les inégalités fondées sur le genre. Un objectif louable, mais qui défigure la langue française, selon ses détracteurs.

La revue étudiante Sessions sociologiques exige désormais que ses auteurs utilisent « l’écriture inclusive selon la méthode du point médian explicitée dans le guide d’écriture inclusive de FéminÉtudes, revue étudiante, féministe et multidisciplinaire ».

Cette technique d’écriture donne lieu à des formulations comme gentil·le, violet·te, doux·ce, roux·sse, merveilleux·se, mystérieux·se, auteur·rice·s ou encore professeur·e·s. L’usage de pronoms comme iel, celleux ou ceuzes est aussi recommandé. Lire la suite…

La crise à l’Université d’Ottawa vue de l’intérieur

Il y a un an et demi, 34 professeurs de l’Université d’Ottawa étaient plongés dans la tourmente après s’être portés à la défense de la chargée de cours Verushka Lieutenant-Duval. Dans Libertés malmenées, qui paraît mercredi, le groupe raconte la crise vue de l’intérieur. Et met en garde le milieu universitaire.

« Je faisais partie de ceux qui pensaient que [les menaces à la liberté de l’enseignement] étaient de faux débats. Que ceux qui en parlaient étaient alarmistes. Puis, tout a basculé, du jour au lendemain », se souvient Maxime Prévost.

Le 16 octobre 2020, le professeur titulaire au département de français de l’Université d’Ottawa et 33 collègues signaient une lettre publique en appui à Verushka Lieutenant-Duval, clouée au pilori pour avoir prononcé le « mot commençant par un N » en classe. La lutte contre le racisme – réel sur le campus – ne doit pas se faire au péril de la liberté de l’enseignement, arguaient-ils.

Bourses Perspective Québec : le gouvernement contredit par ses propres données

Bien qu’il vise à contrer la pénurie de main-d’œuvre, le nouveau programme de bourses d’étude Perspective Québec écarte des formations que le ministère de l’Enseignement supérieur a pourtant lui-même identifiées comme étant en forte demande sur le marché de l’emploi, a constaté Radio-Canada.

C’est notamment le cas des programmes de techniques de travail social, d’avionique, d’intervention en délinquance, d’analyses biomédicales et de maintenance d’aéronefs.

La Fédération des cégeps dénonçait récemment que ces cinq formations ne sont pas admissibles aux nouvelles bourses Perspective Québec, qui vont jusqu’à 9000 $ au niveau collégial et 20 000 $ au niveau universitaire. Lire la suite…

Le Canada gaspille son bassin de talents en recherche

Pour trouver de nouveaux talents en recherche prêts à s’attaquer aux plus grands enjeux de l’heure, les décideurs n’ont qu’à regarder à l’avant des amphithéâtres d’universités et de collèges d’aujourd’hui. Ils y trouveront toute une génération de chercheurs qualifiés⁠1 à qui nous avons accordé des doctorats, mais sans leur fournir les emplois voulus pour mener des recherches. En effet, depuis une vingtaine d’années, les universités et les collèges se fient discrètement à des enseignants contractuels, dont la plupart sont trop surchargés par leur contrat d’enseignement ou ne reçoivent pas l’appui nécessaire pour effectuer des travaux de recherche innovateurs.

Le défi le plus pressant – outre ce qui saute aux yeux, à savoir faire en sorte que le système d’enseignement postsecondaire ait de nouveau accès à un financement adéquat –, c’est de prendre toute la mesure de l’évolution de cet effectif. Mais pour ce faire, nous n’avons tout simplement pas assez de données. Lire la suite…

Le Syndicat dépose les demandes normatives

Le Syndicat dépose les demandes normatives

D’un commun accord avec la partie patronale, le Syndicat a transmis par courriel ses demandes normatives à 15 h 47 le vendredi 18 février 2022. Rappelons que les demandes touchant la formation à distance (FAD) et celles ayant une incidence financière seront déposées ultérieurement. C’est Simon Lebrun, directeur des Ressources humaines et de la rémunération globale du réseau de l’Université du Québec, qui a accusé réception des demandes. Un rapport plus détaillé sera fait à l’Assemblée générale du 7 mars.

La prochaine séance de négociation est prévue le vendredi 11 mars à 13 h.

Denis Choinière (1950-2022)

Denis Choinière (1950-2022)

OPINION

Mon ami Denis Choinière (1950-2022) vient tout juste de décéder.

C’est à l’occasion d’un congrès de la FNEEQ-CSN que je l’ai rencontré une première fois en 1982. 1982, l’année de la crise aux dimensions multiples accompagnées de nombreux virages qui en ont découlé. C’est dans ce contexte que ce professeur de mathématiques du Petit Séminaire de Québec allait s’impliquer plus à fond dans le militantisme syndical. Denis Choinière s’est engagé dans la négociation des syndicats de l’enseignement privé dès 1978. Il a ensuite été élu Secrétaire-général de 1983 à 1988 et ensuite Président de la FNEEQ-CSN de 1988 à 1995.

Source : FNEEQ

La crise du début de la décennie des années quatre-vingt a été profonde. Elle a été suivie par l’adoption de la mise en place par les gouvernements des pays développés de politiques d’inspiration néolibérales. Dans ses grandes lignes, ces politiques s’incarnent dans les quatre éléments suivants : la lutte prioritaire à l’inflation au détriment du chômage ; la multiplication des traités de libre-échange ; la réduction de la taille de l’État et, last but not least, l’affaiblissement du mouvement syndical. Après les Trente glorieuses, place aux années douloureuses…

Denis Choinière était un mathématicien dans l’âme. Il était souvent habité par une volonté de résoudre les problèmes. Volonté qu’il a appliquée à certains aspects du monde syndical et qui en a fait un redoutable stratège.

Durant son passage à l’exécutif de la FNEEQ-CSN Denis Choinière a contribué à la mise en place des regroupements cégeps et chargéEs de cours ; il a travaillé à l’intégration de deux collèges privés dans le réseau public (Le Cégep Beauce-Appalaches et le Cégep Marie-Victorin) ; il a piloté l’intégration du département de musique dans le Cégep Saint-Laurent ; il a accompagné le Syndicat des chargéEs de cours de l’Université de Montréal dans leur longue saga judiciaire pour leur reconnaissance syndicale d’abord et la négociation de leurs premières conventions collectives ensuite ; après les décrets de 1982-1983 dans le réseau collégial, il a mis l’épaule à la roue pour faire hausser en 1989 les effectifs de plus de 300 enseignatEs à temps complet ; il s’est profondément engagé dans la campagne de syndicalisation des étudiantEs chercheuses et chercheurs de l’Université Mc Gill ; c’est lui qui a effectué les démarches auprès du ministre de l’Éducation de l’époque pour obtenir la déjudiciarisation du dossier de la qualité de l’air au cégep du Vieux Montréal ; il a aussi participé à la tentative de syndicalisation des musiciennes et des musiciens du Métro de Montréal, etc..

Denis Choinière était très conscient que la lutte syndicale ne pouvait pas se confiner aux seules revendications en lien avec les conditions de travail et de rémunération. Cette lutte devait aussi porter sur des enjeux sociaux et politiques. Il pratiquait un syndicalisme de type social, militant et également de mouvement social.

Il était un anti-bureaucrate et surtout un anti-establishment. Il ne voulait pas d’un monde fait uniquement pour les grandEs de ce monde.

Je retiens de lui que le monde se divise en deux. Il y a, dans un premier temps les croyantEs et dans un deuxième temps les autres. Je vais garder de lui le souvenir d’une personne qui aimait rire.

Yvan Perrier

Chargé de cours en relations industrielles

UQO

COVID-19, la suite…

COVID-19, la suite…

OPINION – Mars 2020, le premier ministre du Québec nous annonce que le virus de la COVID-19 nous oblige à accepter l’imposition d’un certain nombre de mesures restrictives à notre liberté de mouvement et de circulation.

La population du Québec est invitée à se mettre sur pause pour, dans un premier temps, « quinze jours », puis, dans un deuxième temps, « trois semaines » et ensuite pour une durée indéterminée. Depuis deux ans, nous avons connu une période de confinement, de déconfinement, de reconfinement et en ce moment de relâchement de certaines mesures restrictives. Tout en nous demandant depuis deux ans d’accepter divers sacrifices, François Legault s’est mis à nous parler de « lumière au bout du tunnel » dès le mois d’avril 2020. Il n’y a aucun mal à utiliser cette analogie, mais il aurait été préférable de numéroter les tunnels et d’aviser la population que ce n’est pas le dernier qui vient d’être franchi.

Bref, depuis plus de 23 mois maintenant, il y a des personnes qui ont le sentiment que malgré la totalité des efforts demandés, acceptés et suivis par la vaste majorité de la population du Québec, tout cela ne sert plus à rien. Et c’est ainsi que se mettent à augmenter les rangs d’une opposition pluri-composite aux mesures sanitaires. Une opposition qui exige la levée des mesures restrictives sans tenir compte des conséquences qui en découleraient pour la santé, la vie et les pressions additionnelles sur les services de la santé[1].

Nous sommes à quelques semaines de l’an trois de la COVID-19. En deux ans nous sommes passés à travers cinq vagues. Le nombre de personnes infectées au Québec s’élève maintenant à plus de 875 000 personnes, soit 1 personne sur 10. Pour ce qui est du nombre de décès, il est de 13 420[2]. Le bilan pourrait être pire. Bien pire même. Comptons-nous chanceux d’avoir vu apparaître en aussi peu de temps la première version d’un vaccin hélas disponible quasi exclusivement aux populations des pays du Nord. Au moment où nous écrivons les présentes lignes, le mouvement d’opposition aux mesures sanitaires gagne des adeptes au Québec (et pas uniquement ici). Ces personnes commencent à manifester leur opposition aux mesures de protection sanitaires de manière de plus en plus bruyante et menaçante. Se pose par conséquent les questions suivantes : comment qualifier le présent moment ? Sommes-nous sur le point de vivre une crise sociale faisant partie de la dernière phase pandémique ?

Anarchie ou Anomie ?

Si les fondements de l’anarchisme, entre autres sous les Bakounine et les Proudhon, revendiquent une révolution dans l’abandon de l’État, voire dans le but de proposer une nouvelle réalité selon laquelle toute population serait affranchie des structures d’autorité, chose certaine nous ne sommes pas en présence actuellement d’un mouvement qui déboucherait sur une telle contestation frontale d’un système d’ordre. Bref, la situation ne s’apparente pas à l’avènement d’une société nouvelle qui aurait pour nom l’anarchie. Mais il faut bien comprendre les contradictions qui entourent la notion. Si certains groupes perçoivent dans l’anarchie l’antithèse parfaite de l’absolutisme et, par conséquent, l’avenue souhaitée d’une existence à vivre dans une totale liberté, leur définition doit toutefois éviter d’être associée aisément à Bakounine et à Proudhon qui prêchent plutôt l’anarchisme.

Pour ces deux penseurs, l’affranchissement de l’autorité ne signifie aucunement l’abandon des structures ni de l’esprit collectif. À vrai dire, des communautés libres, organisées et décentralisées représenteraient les bases de la société qu’ils proposent. Selon Proudhon (1851, p. 143), le gouvernement « est le principe et la garantie de l’ordre social » en raison du fait que le sens commun y adhère comme étant une vérité indéfectible. Et en critique au libéralisme de son époque, il pose une question et apporte lui-même une réponse en ces termes : « Quel est le principe qui régit la société actuelle ? Chacun chez soi, chacun pour soi ; Dieu, LE HASARD pour tous » (Proudhon, 1851, p. 62). À la fois Proudhon critique le gouvernement, sa structure hiérarchisée et autoritaire profitable à une minorité, et le régime économique libéral qui tend davantage au hasard, à l’égoïsme et aux inégalités. Que souhaite-t-il donc au juste ? Restructurer la vie sociale sous une autre forme de gestion de la liberté. Pour lui, le travail devient le salut recherché, un travail dit coopératif ou collaboratif en tout point de vue. Mais il n’est aucunement question ici du communisme. Proudhon (1846, p. 385) exprime clairement la distinction à apporter : l’anarchisme libère de la propriété et des contraintes sociales y afférentes en vue de l’avènement d’une communauté inédite, tandis que pour le communisme, « la communauté, c’est la propriété », d’où une autre forme d’absolutisme. Alors, n’y a-t-il pas une contradiction majeure avec l’absence de normes et la liberté absolue revendiquées par les partisan.e.s de l’anarchie ?

Dans les circonstances présentes, il faudrait plutôt regarder vers une étape préliminaire, à savoir l’anomie, puisqu’un prolongement d’un état d’anomie peut créer une anarchie si aucun moyen n’est pris pour ramener la cohésion sociale. Par contre, il importe de considérer également l’impact des transformations sur les normes sociales coutumières qui peuvent occasionner une forme de dissonance cognitive susceptible de générer des tensions, voire même une crise. Nous sommes d’ailleurs confrontés à un moment où ce sont les normes sociales que veulent imposer les autorités sanitaires et politiques qui ne semblent plus susciter l’adhésion d’une frange importante de la population. Nous traversons un moment où des individus préfèrent se gouverner à même leur système de croyances, plutôt qu’à partir des connaissances scientifiques. Aux yeux de certaines personnes, il n’y a pas une vérité scientifique, mais des vérités variables, relatives, concurrentes et disparates. Le modèle de conduite proposé par les autorités sanitaires ne les convainc pas. La période actuelle s’apparente donc plus nettement à de l’ « anomie », comme nous le suggérons, c’est-à-dire une période où les lois et les décrets sont ouvertement et frontalement contestés. Un moment où des personnes défient ouvertement les règles sociales à suivre pour protéger la vie et la santé, la sienne et celle des autres. Un moment où la déviance face aux ordres impératifs de l’État s’exprime ouvertement au grand jour. Il y a un déséquilibre en ce moment entre les besoins suscités chez les individus par la société et les moyens que cette dernière offre pour les satisfaire. Un moment durant lequel les gestes de non-intégration des normes sociales explosent et s’exposent advienne que pourra. Nous traversons un moment où le lien entre l’individu et la société commence sérieusement à s’effriter et à se désagréger. Pour les opposantEs aux mesures restrictives, il faut revenir au plus vite, selon eux et elles, à la mise en place d’une seule règle, celle du « Tout est permis ».

Émile Durkheim (2013[1893]) s’inspire d’Espinas pour souligner l’effet pervers de la division au sein d’une population qui subit ainsi une dispersion de ses facteurs cohésifs au point de perdre, à l’extrême, sa solidarité interne. À l’inverse, l’état d’anomie est impossible à envisager dans une société dont les institutions (ou organes) sont en contact suffisant pour créer une interdépendance reproductible entre les individus. D’une certaine manière, Durkheim illustre une autre contradiction, alors que l’individualisme, vanté comme un idéal d’union et d’équilibre entre la société et chacun.e de ses membres, contribue en même temps à un effet paradoxal, c’est-à-dire l’état d’anomie susceptible d’affaiblir les organes de solidarité qui régissent l’ensemble. À ce moment-là une instabilité sociale apparaît, voire une situation de tension et de crise qui nécessite une intervention pour ramener la cohésion.

Cela étant précisé, qu’est-ce qui peut bien nous avoir conduits à la présente situation ? Possiblement l’approche retenue jusqu’à maintenant par le premier ministre François Legault. Au départ, il nous a fait accroire que nous n’en avions que pour une courte période. Courte période qui s’est prolongée avec l’annonce en simultanée de cette lumière au bout du tunnel. S’ajoute à cela qu’à l’automne dernier, il nous disait à peu près ceci : « plus la population sera vaccinée en grand nombre, plus vite et plus tôt les restrictions seront levées » (nous citons de mémoire). Alors qu’Omicron commençait à faire des ravages en Europe, François Legault déclarait : « faites vacciner vos enfants de 5 à 11 ans et vous pourrez célébrer Noël en groupe de 20 à 25 personnes ». Bref, François Legault et les ministres du gouvernement du Québec qui occupent le devant de la scène médiatique ont privilégié jusqu’à maintenant une approche pédagogique qui focalise notre regard sur des sacrifices à accepter à court terme. Il s’agit d’une approche nettement inadéquate qui n’est pas du tout adaptée à la dangerosité temporelle de la pandémie. Petit rappel historique : l’Influenza a duré et perduré pendant plus de trois ans. Loin de nous l’idée de jouer aux devins, mais tant et aussi longtemps que la population mondiale ne sera pas pleinement immunisée, de nouveaux variants sont susceptibles de voir le jour. Vous connaissez les conséquences qui en découlent pour la santé des individus, leur vie et n’oublions pas le poids à supporter pour le système de la santé. N’est-il donc pas préférable, dans les circonstances, d’accepter une intervention proactive de l’État en matière de santé collective plutôt que de souhaiter un retour à la liberté qui, pour certains groupes, devrait aller jusqu’à l’anarchie ? Chose certaine, la tension actuelle expose des contradictions entre les normes sanitaires et l’ensemble des normes sociales auxquelles nous étions accoutumées. L’état d’anomie perceptible peut alors être contenu par une volonté de rassembler plus que de diviser, pour ainsi éviter l’escalade vers une crise et des débordements pouvant laisser présager des comportements propres à l’anarchie.

Conclusion

Il y a des individus en ce moment qui minimisent l’ampleur des conséquences de la COVID-19 sur la santé et la vie de tout un et chacun. Des personnes demandent à pouvoir agir sans restriction à respecter, et ce, en pleine pandémie. L’histoire nous enseigne que les virus cessent de se répandre lorsqu’ils ne trouvent plus preneurs où proliférer. Pour atteindre l’immunité, les moyens sont plutôt limités : il y a les personnes décédées, les réchappées et l’immunisation qui peut s’acquérir grâce à un vaccin.

L’erreur jusqu’à maintenant a été de nous faire croire qu’avec un pourcentage élevé de vaccination la vie normale serait de retour au Québec, alors que ce sera uniquement le cas une fois que 80 à 90 % de la population mondiale s’y soumettra.

Pour éviter de s’aventurer plus à fond dans l’anomie, il est temps de remettre les pendules à l’heure.

Guylain Bernier
Doctorant
Sciences sociales
UQO

Yvan Perrier
Chargé de cours
Relations industrielles
UQO

[1] Il ne faut pas oublier que depuis le début de cette pandémie, le gouvernement Legault ne cesse de renouveler automatiquement à tous les dix jours le décret sur la situation d’urgence sanitaire. Ce qui lui donne les pleins pouvoirs pour contourner les dispositions des conventions collectives dans plusieurs lieux de travail, dont les établissements de la santé où le personnel tient à bout de bras un réseau qui n’était pas équipé pour affronter la présente situation d’urgence.

[2] https://news.google.com/covid19/map?hl=fr-CA&mid=%2Fm%2F0d060g&gl=CA&ceid=CA%3Afr. Consulté le 5 février 2022.

La grogne augmente contre le programme de bourses Perspective Québec

En voulant régler un problème de pénurie de main-d’oeuvre, le gouvernement Legault est en train d’en créer un de discrimination. C’est l’avis de plusieurs organisations, collégiales et universitaires, qui demandent rapidement des correctifs au nouveau programme de bourses d’étude Perspective Québec.

En ce moment, c’est la pagaille, résume Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ), qui représente des enseignants collégiaux et des chargés de cours universitaires.

Mme Quesnel accuse le gouvernement Legault de faire du dirigisme, c’est-à-dire d’orienter le choix de carrière des étudiants en fonction des besoins du marché du travail, puis de n’offrir une récompense qu’à ceux qui feront le bon choix. Lire la suite…

Perfectionnement : acquisition des connaissances (bourses)

Aux personnes chargées de cours,

Les membres du Comité de perfectionnement désirent vous informer que vous avez jusqu’au 1er mars 2022 pour présenter une demande de perfectionnement pour le trimestre d’été 2022 sous le volet acquisition des connaissances. Il est impératif de respecter l’échéance du 1er mars 2022 pour les demandes faites sous ce volet.

Nous vous rappelons toutefois que vous pouvez présenter en tout temps une demande de perfectionnement sous le volet mise à jour des connaissances. Notez que pour qu’une demande soit considérée, elle doit être acheminée au moins 10 jours ouvrables avant la tenue de l’activité de perfectionnement. Le Comité étudiera les demandes au fur et à mesure qu’il les recevra, et ce, sous réserve des fonds disponibles.

Toutes les demandes doivent être faites au moyen du formulaire que vous trouverez à l’adresse suivante :

https://uqo.ca/direction-services/decanat-gestion-academique/formulaire-demande-perfectionnement. Notez que vous devez vous authentifier sur le portail de l’UQO pour avoir accès au formulaire.

Vous pouvez consulter la Politique de perfectionnement en cliquant sur ce lien : https://uqo.ca/sites/default/files/fichiers-uqo/secretariat-general/perfectionnement-cc.pdf

Cordialement,

Le Comité de perfectionnement