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L’accès au masque N95 devrait être élargi selon le scientifique en chef du Québec

Le débat entourant l’efficacité du masque N95 par rapport au masque chirurgical n’en est pas un aux yeux du scientifique en chef du Québec, pour qui il ne fait aucun doute que le premier est supérieur à l’autre pour filtrer le virus qui cause la COVID-19. Rémi Quirion croit d’ailleurs que l’accès à ce type de masque devrait être élargi.

Le Soleil a eu envie d’entendre le scientifique en chef du Québec sur la place de la science dans la gestion de la pandémie au Québec, et plus particulièrement sur la question des aérosols et du masque N95, des sujets qui ont été abordés par son homologue fédérale, la Dre Mona Nemer, à l’émission spéciale de Découverte diffusée en direct dimanche dernier, ainsi que lors d’une entrevue avec Pénélope McQuade sur les ondes de la radio de Radio-Canada deux jours plus tôt.

À propos des masques N95, la conseillère scientifique en chef du Canada a déclaré à la radio que «c’est pas compliqué, ce sont les masques qui sont les plus efficaces pour filtrer le virus, les particules qui sont dans l’air». On peut, a-t-elle dit, se demander quel est le bénéfice d’utiliser ce type de masque dans certains milieux «versus le coût ou le confort», par exemple, mais affirmer qu’ils ne sont pas plus sécuritaires que les masques chirurgicaux, «ça ne marche pas». Lire la suite…

Un Syndicat de chargés de cours universitaires demande la démission de la ministre McCann

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) demande la démission de la ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann. Celui-ci dénonce « l’improvisation du ministère » quant à la gestion de la pandémie de la COVID-19 et affirme avoir perdu confiance envers la ministre.

Par communiqué, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQOSCCC-UQO déplore avoir attendu jusqu’au 7 janvier pour que les directives de la province quant au type d’enseignement dans les universités à la rentrée hivernale soient dévoilées.

Le corps enseignant a besoin de prévisibilité. Le passage vers l’enseignement en non-présentiel exige beaucoup de temps et de planification. Nous avons besoin d’une vision à moyen terme afin d’organiser le trimestre, y affirme la présidente du Syndicat, Marie-Josée Bourget. Lire la suite…

Retour en classe : SCCC-UQO souhaite obtenir un mandat clair de ses membres

Retour en classe : SCCC-UQO souhaite obtenir un mandat clair de ses membres

Le début de l’année 2022 est difficile pour les personnes chargées de cours. Autant le ministère de l’Enseignement supérieur que la direction de l’UQO ont tardé avant de communiquer avec la communauté universitaire. Le 13 janvier, l’Université a annoncé que le retour en classe se ferait le 31 janvier. C’est ainsi que le Syndicat souhaite connaître rapidement l’opinion de ses membres. Le Syndicat veut surtout obtenir un mandat clair afin de défendre les intérêts des chargées et chargés de cours de l’UQO. Voici quelques aspects que nous souhaitons aborder pendant cette Assemblée générale.

Une surcharge de travail

La direction de l’université a demandé, à la dernière minute, d’ajouter un plan de contingence aux plans de cours. Cette nouvelle tâche a parfois été demandée après que les plans de cours aient été soumis aux départements. Plusieurs collègues ont aussi adapté leur plan de cours afin de pouvoir basculer plus facilement d’un mode à l’autre. La plateforme Moodle a aussi dû être adaptée pour faire face à la situation. Ces adaptations, en plus d’être anxiogènes, sont aussi extrêmement chronophages.

La bienveillance, c’est aussi la reconnaissance de la surcharge de travail. Mentionnons que certaines universités l’ont compris. Par exemple, à l’Université Laval, la première semaine d’enseignement de janvier était facultative. À l’UQO, on attend toujours un geste de la direction en ce sens. L’Université a déjà offert, à juste titre, des journées de ressourcement chômées à son personnel administratif. Elle ignore toujours son personnel enseignant!

La sécurité du personnel enseignant

Dans un contexte où les salles de cinéma, les salles de théâtre et les salles à manger des restaurants sont fermées, il est difficile de concevoir que les salles de classe puissent être ouvertes à pleine capacité. Ces lieux demandaient le passeport vaccinal à toutes et à tous avec distanciation. Aucune n’est actuellement prévue dans les milieux universitaires qui ont 90 % et non 100 % de personnes vaccinées. En quoi le virus est-il moins dangereux à l’université que dans ces autres lieux? Une chose est certaine, le diplôme ne prémunit pas contre la COVID-19!

L’Université devrait-elle installer des plexiglas dans toutes les salles de classe? Devrait-elle distribuer des tests antigéniques et des masques N95 à tous les membres de la communauté universitaire? Devrait-elle imposer une distanciation de 2 m entre chaque personne dans la salle de cours? Le Syndicat aimerait connaître l’opinion de ses membres.

Vous avez dit service essentiel?

Depuis le début de la pandémie, le gouvernement du Québec a classé l’enseignement supérieur comme un service essentiel afin de justifier que les mesures de distanciation ne s’appliquent pas à ce secteur d’activités. Le Syndicat considère que l’enseignement supérieur est un service public primordial pour notre société. Toutefois, la Loi sur les services essentiels ne s’est jamais appliquée à notre corps de métier.

Oui, nous devons assurer une continuité du service public. Cependant, cette continuité ne devrait pas se faire au détriment de la santé et de la sécurité de la communauté universitaire.

Et la santé publique?

Au moment où les centres hospitaliers font du délestage et que le ministère de l’Éducation appelle les parents pour remplacer (bénévolement) les enseignantes et les enseignants malades, nous pouvons nous questionner sur l’opportunité de revenir en classe dès janvier. Plusieurs de nos collègues, notamment en sciences infirmières, en psychologie, en psychoéducation, en science de l’éducation et en travail social, sont actuellement sur le front de la lutte contre la COVID-19. Quels efforts collectifs devraient être faits pour les appuyer et les protéger?

Le Syndicat a toujours affirmé que la mission de l’Université du Québec en Outaouais devait être avant tout un enseignement en salle de classe. C’est la proximité avec notre milieu qui distingue l’UQO d’autres universités. Bien qu’il y ait de la place pour une formation à distance de qualité, nous devons protéger ce qui fait notre force. Force est de constater que la cinquième vague nous bouscule dans nos convictions!

Les membres du Comité exécutif sollicitent toutes les personnes chargées de cours de venir nombreuses à l’Assemblée générale de lundi!

Avis de convocation pour l’Assemblée générale extraordinaire du 17 janvier 2022

Chères membres,
Chers membres,

Par la présente, les membres du Comité exécutif du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) ont le plaisir de vous inviter à une Assemblée générale extraordinaire qui se déroulera par vidéoconférence (Zoom) le lundi 17 janvier 2022 et débutera à 18 h 30. Nous savons que l’UQO demandera un retour en présentiel dès le 31 janvier 2022 sans la mise en place de mesures sanitaires (aucune mesure de distanciation, pas de masque N95, pas de de plexiglas). Nous souhaitons avoir l’avis des membres sur cette situation. Nous vous invitons lors de votre connexion à la plateforme à indiquer vos prénom et nom de famille. 

Veuillez confirmer votre présence en remplissant le lien Zoom suivant :

https://uqo.zoom.us/meeting/register/tZUuf-GurTIrHtzwcmZaxOof0PBZH-b5XOes

Après votre inscription, vous recevrez un courriel de confirmation contenant les instructions pour joindre la réunion.

En espérant vous voir nombreux le 17 janvier prochain, nous vous prions de recevoir, chères membres, chers membres, l’expression de nos meilleurs sentiments. 

Catherine Béland

Secrétaire générale

Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais

Retour en classe lundi : Des syndicats furieux

(Montréal) Des syndicats et des directions d’école ont dénoncé jeudi l’annonce du maintien du retour en classe lundi dans les écoles primaires et secondaires du Québec.

Les enseignants sont « consternés », indique par exemple la Fédération autonome de l’enseignement (FAE) qui accuse le gouvernement d’« aveuglement volontaire ».

Le syndicat ne digère pas que Québec abandonne la stratégie de dépistage par test PCR, de traçage et d’isolement des élèves infectieux, pour préférer une approche qui repose sur les tests rapides.

« Les nouvelles règles d’isolement font en sorte qu’il n’est plus possible de procéder à la fermeture d’une classe ou d’une école, affirme le président de la FAE, Sylvain Mallette, dans un communiqué. Pourtant, [le gouvernement] ne peut nier que le réseau scolaire a généré plus de 50 % des cas d’infection répertoriés. » Lire la suite…

Une « catastrophe annoncée », selon des experts

Malgré le délestage et des inquiétudes sur la qualité de l’air dans les classes, les élèves du Québec seront de retour à leurs pupitres dès lundi. Le gouvernement maintient que les classes sont sûres, mais des experts évoquent une « catastrophe annoncée ». Entre-temps, les centres de services scolaires sont invités à élaborer leurs plans de contingence… et à se préparer à recourir à des parents pour surveiller les classes si trop d’enseignants doivent s’absenter.

« Rien n’a été fait pour réduire la transmission aérienne » dans les écoles, si bien que le retour en classe des élèves dès lundi n’est rien de moins qu’une « catastrophe annoncée », estiment des scientifiques du collectif COVID-STOP. Ceux-ci demandent de reporter le retour en classe de deux semaines, « le temps de mettre sur pied un plan clair ».

Dans une pétition lancée jeudi, le collectif rappelle qu’avant les Fêtes, 50 % des éclosions étaient en milieu scolaire. « Et rien ne permet de dire que la situation sera différente dans les prochaines semaines », affirme Nancy Delagrave, coordonnatrice scientifique de COVID-STOP. Lire la suite…

La démission de la ministre Danielle McCann exigée

La démission de la ministre Danielle McCann exigée

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO) dénonce l’improvisation du ministère de l’Enseignement supérieur dans la gestion de la pandémie. Il a fallu attendre le 7 janvier pour connaître les directives de Québec concernant le type d’enseignement dans les universités pour le mois de janvier.

« Le corps enseignant a besoin de prévisibilité. Le passage vers l’enseignement en non-présentiel exige beaucoup de temps et de planification. Nous avons besoin d’une vision à moyen terme afin d’organiser le trimestre », a affirmé Marie-Josée Bourget, présidente du SCCC-UQO.

Le SCCC-UQO est inquiet de l’absence de Danielle McCann depuis le début de la vague du variant Omicron. « Madame McCann a été extrêmement discrète lorsque Monsieur Alexandre Cloutier a rendu son rapport sur la liberté académique. Elle est totalement absente actuellement. Nous avons besoin d’une ministre à l’écoute du monde universitaire », a soutenu Madame Bourget. Le SCCC-UQO a perdu confiance en cette ministre.

Les chargées et chargés de cours souhaitent également qu’il y ait un débat sur le passeport vaccinal à l’université. « Nos amphithéâtres et même nos autres salles de classe sont à pleine capacité, sans distanciation. En quoi notre institution est-elle plus sécuritaire qu’un cinéma ou qu’une salle de spectacle? », s’est questionnée Madame Bourget. 

Le SCCC-UQO a été fondé en 1992 et compte environ 700 membres répartis à Gatineau et à Saint-Jérôme. Il est le syndicat le plus représentatif de l’Université du Québec en Outaouais.

Une rentrée le 17 janvier, mais l’enseignement à distance permis jusqu’au 31

Comme c’est le cas pour les écoles primaires et secondaires, Québec prévoit que les élèves des cégeps et des universités reviendront sur les campus à compter du 17 janvier, mais leur permet de rester en enseignement à distance jusqu’à la fin du mois. Pour bien des élèves et des enseignants, l’incertitude persiste néanmoins.

Le ministère de l’Enseignement supérieur l’a réitéré vendredi dans un message envoyé aux cégeps et aux universités : « conformément aux recommandations de la Direction de la santé publique », tous pourront être en salle de classe le 17 janvier prochain.

Mais à l’instar d’universités qui ont déjà annoncé qu’elles reportaient leur rentrée en présence de quelques semaines (l’Université de Montréal et l’Université Laval, entre autres), le gouvernement prévoit pour les établissements d’enseignement supérieur qui le souhaitent une « période de transition » leur permettant de rester en enseignement à distance jusqu’au 31 janvier, au plus tard. Lire la suite…

Le calendrier des formations de l’hiver 2022 est disponible

Le calendrier des formations de l’hiver 2022 est disponible

Les formations collectives des personnes chargées de cours seront offertes, encore une fois, en vidéoconférence. Nous vous rappelons que les personnes chargées de cours régulières seront rémunérées 33,33$/h pour suivre ces formations.

D’autres formations sont offertes par le Centre de pédagogie universitaire. Consultez le site.

Inscrivez-vous rapidement! Les places sont limitées!

Le SCCC-UQO réclame un enseignement en non-présentiel jusqu’au 30 janvier

Le SCCC-UQO réclame un enseignement en non-présentiel jusqu’au 30 janvier

Depuis le début du mois de décembre, le Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO) perçoit une très grande anxiété de ses membres. Les chargées et chargés de cours sont inquiets de la situation sanitaire, inquiets pour leur santé et celle de leurs proches, inquiets des bouleversements dans leurs approches pédagogiques. Les personnes chargées de cours sont surtout inquiètes d’avoir peu de communications de la direction de l’UQO, tandis que les autres universités ont été à l’écoute de leur communauté. Rappelons que ce début d’année est particulièrement difficile pour les parents et les proches aidants, catégories très présentes dans notre corps d’emploi.

Le 7 janvier, le ministère de l’Enseignement supérieur écrivait aux directions des universités afin de leur donner des directives. Les consignes sont toujours de commencer le trimestre en présentiel le 17 janvier. Toutefois, le ministère permet une période de transition jusqu’au 31 janvier où l’enseignement pourrait se faire en non-présentiel. Le Syndicat exhorte l’UQO de se prévaloir de cette période de transition pour la majorité de ses cours. Seuls certains cours pratiques pourraient se ternir en présentiel à partir du 24 janvier à la demande des ressources enseignantes.

Nous ne sommes pas des robots

Pendant que l’Université d’Ottawa, l’Université de Montréal ou l’Université Laval avaient le courage de prendre une décision, l’UQO a tardé et tarde toujours à se positionner. L’Université semble croire qu’en imposant un plan de contingence, les ressources enseignantes pourront basculer du présentiel au non-présentiel en quelques minutes. C’est faux!

Changer de mode de cours demande une révision des approches pédagogiques. Si nous voulons être sérieux et rigoureux, nous avons besoin d’un délai d’au moins deux semaines pour basculer d’un mode à l’autre. La direction de l’UQO devra comprendre que nous sommes des professionnelles et professionnels de la pédagogie et non du personnel d’un centre d’appels!

Pour un véritable plan national

La gestion de la crise sanitaire du trimestre d’hiver 2022 a démontré que notre université n’avait pas la capacité de gérer une telle situation. Nous avons besoin d’un véritable plan national. Nous avons surtout besoin d’une ministre qui impose une vision. Malheureusement, Danielle McCann est complètement absente. Elle a été extrêmement discrète lors du dévoilement du Rapport Cloutier sur la liberté académique. Elle est complètement absente actuellement.

Par ailleurs, avec l’état actuel de la pandémie, il faut avoir un plan rigoureux pour protéger la communauté. Comment peut-on justifier de fermer les salles à manger des restaurants aux personnes vaccinées, mais de bonder les amphithéâtres de personnes non vaccinées? Sans distanciation, même les petites salles de classe pourraient être des lieux de propagation du virus. De plus, nous devrions être informés sur la pose de plexiglass, sur l’utilisation de masques dont les N95, sur la ventilation et sur la distribution de tests rapides.Les chargées et chargés de cours ont besoin d’explications! Pour l’instant, on assiste à de l’improvisation.