Les professeurs et les chargés de cours de l’Université Laval réclament «une plus grande prévisibilité» pour le début de la session universitaire. Un retour de l’enseignement en présence ne devrait pas être prévu si rapidement, sans une période d’avis «réaliste».
Mardi, l’Université Laval a annoncé qu’elle activait en partie son «plan de repli» devant la situation épidémiologique critique et les nouvelles mesures sanitaires en vigueur. Ce plan implique donc une rentrée scolaire à distance, et le retour en classe à partir du 17 janvier.
Or, cette date ne convient pas aux syndicats des professeurs (SPUL) et des chargés de cours (SCCCUL) de l’UL. Le plan de repli prévoyait pourtant le basculement vers l’enseignement en ligne pendant trois semaines. Ils ont reçu le 3 janvier une consigne de la «haute administration» pour activer «partiellement» le plan de repli, donc l’enseignement en ligne pour les deux premières semaines de la session seulement. Lire la suite…
L’Université de l’Ontario français (UOF) a conclu ces dernières semaines la première session de sa jeune existence. Une occasion pour l’institution de dresser un bilan. Dans une entrevue accordée à Radio-Canada, l’institution reconnaît que certaines choses auraient pu être faites différemment et espère prochainement réussir à mieux faire connaître ses programmes.
Le vice-recteur aux études et à la recherche de l’Université de l’Ontario françaisUOF, Paulin Mulatris, est très satisfait de la première session de son institution. Somme toute, tout s’est très bien passé, affirme le dirigeant, qui souligne que tout était nouveau à l’Université, des programmes… au personnel en place.
« Et nous avons commencé dans le contexte de la pandémie où les contacts sont très difficiles. Il a fallu opérer dans ce contexte-là dès notre première année. » Lire la suite…
En cette période d’incertitude, le Comité exécutif du SCCC-UQO organise deux séances de discussions avec les membres. Si vous avez des questions ou des inquiétudes sur le trimestre à venir, n’hésitez pas à vous joindre à nous!
L’année 2022 commence abruptement et amène avec elle beaucoup d’incertitude. Comment sera notre trimestre d’hiver? Avec les membres, le Comité exécutif devait célébrer la nouvelle année à Saint-Jérôme les 13 et 14 janvier prochains. Malheureusement, cet événement doit être annulé en raison des mesures sanitaires actuelles.
Vous l’aurez lu dans la dernière infolettre, le Syndicat demande à ce qu’il y ait un délai de deux semaines avant qu’il n’y ait un retour en classe. De plus, un retour en présentiel à l’UQO ne serait possible que s’il y a retour en présentiel dans les garderies ainsi que les écoles primaires et secondaires. L’UQO doit aussi être bienveillante avec son personnel.
Quelle sera la durée de l’enseignement en non-présentiel? Peu importe, comme pour les autres trimestres, nous réussirons l’expérience. La non-reconnaissance monétaire commence toutefois à peser lourd. Tout le temps supplémentaire accordé à nos cours passe sous silence. Ce temps supplémentaire est encore plus important à l’hiver 2022 car nous avons dû préparer à la fois des cours en classe ainsi que leur version non présentielle, ce qui augmente considérablement le temps de préparation.
Encore pour 2022, le Syndicat est déçu que l’UQO ne renouvelle pas le soutien pédagonumérique par les pairs. Ce soutien permettait aux membres d’avoir des réponses à leurs questions tant le jour, le soir que la fin de semaine. Les personnes chargées de cours se sentaient plus à l’aise de poser toutes leurs questions sur leur réalité de pédagogues à leurs collègues. Par ailleurs, l’équipe technopédagogique ne suffit tout simplement pas pour offrir toute l’aide nécessaire aux personnes qui enseignent.
Le Syndicat suit de près toute la situation et sera là pour vous. Encore cette année, les membres du Comité exécutif feront des rencontres pour répondre à vos questions :
Les membres du Comité exécutif se joignent à moi pour vous souhaiter une bonne et heureuse année 2022 en santé. Que cette année vous permette de réussir vos plus beaux projets tant sur le plan professionnel que personnel!
La situation sanitaire du Québec est complexe et préoccupante. Plusieurs expertes et experts prédisent une vague colossale mais relativement courte. Or, un trimestre universitaire ne dure que 15 semaines. Il sera ainsi difficile de déterminer le mode d’enseignement. Pour l’instant, seule la première semaine se fera en non-présentiel à la suite d’un décret du gouvernement Legault. Heureusement, la majorité des personnes chargées de cours ont développé une expertise en non-présentiel depuis le printemps 2020.
Considérant que nous sommes toujours dans un état d’urgence sanitaire selon la Loi sur la santé publique, le gouvernement garde l’initiative de fermer les campus. Toutefois, les universités restent autonomes pour organiser les enseignements. Ainsi, l’UQO aura des décisions importantes à prendre. Voici quelques éléments qui devraient guider sa prise de décision.
La santé publique. L’UQO doit contribuer à freiner la pandémie et à protéger sa communauté universitaire. N’oublions pas que la moyenne d’âge de notre corps d’emploi est plutôt élevée. Plusieurs personnes sont aussi proches aidantes.
Les familles. Le SCCC-UQO considère que l’UQO ne devrait pas retourner en présentiel tant que les écoles primaires et les services de garde ne sont pas ouverts. Plusieurs membres du corps enseignant ont de jeunes enfants. C’est également le cas de la population étudiante et du personnel de soutien. L’absentéisme serait trop importante en de telles circonstances.
La prévisibilité. Il faut établir un plan clair et prévisible. Le Syndicat considère qu’un retour sur le campus devrait se faire avec un avis d’au moins deux semaines. Les personnes chargées de cours doivent souvent prévoir des moyens de transport et d’hébergement. Les familles doivent parfois organiser la garde des enfants. Bref, on ne peut pas retourner sur le campus du jour au lendemain.
Le Syndicat considère que l’enseignement en présentiel fait partie de notre mission. Plusieurs collègues ont affirmé avoir retrouvé la passion de l’enseignement à l’automne 2021 avec la présence des étudiantes et des étudiants dans les salles de classe. Nous avons toutes et tous hâte que cette pandémie soit derrière nous.
Lavaccination
Rappelons que les personnes chargées de cours sont actuellement admissibles pour une troisième dose de vaccin. Le Syndicat encourage tous ses membres à y avoir recours. Mentionnons que le gouvernement Legault étudie actuellement la possibilité d’élargir les lieux où le passeport vaccinal serait obligatoire. Nous suivons la situation de près.
L’Université du Québec en Outaouais (UQO) est en voie d’achever le long et sinueux parcours administratif nécessaire pour espérer avoir le feu vert pour offrir un programme de baccalauréat en droit civil à ses étudiants dès l’automne 2022.
Plusieurs étapes ayant été complétées ces derniers mois, il ne reste plus que ce qui s’avère l’étape ultime, soit une présentation officielle du projet au conseil d’administration du Barreau du Québec, en février prochain, a-t-on appris.
«On est dans la dernière étape pour l’approbation du droit, c’est-à-dire présentation aux ordres professionnels et on est en attente de leurs recommandations auprès du ministère [de l’Enseignement supérieur]. Bon, c’est une impression, mais je vous dirais qu’on a été très bien accueillis par les ordres professionnels. Pour septembre 2022 [l’ajout du programme], c’est très possible», soutient la rectrice, Murielle Laberge. Lire la suite…
La montée en flèche des cas de COVID-19 est inquiétante. À l’heure actuelle, nous ne savons pas quelles seront les mesures adoptées dans les universités québécoises. Ces mesures sont susceptibles d’évoluer rapidement. Une chose est à peu près certaines : pendant le trimestre, le nombre de personnes en isolement (chargées et chargés de cours, étudiantes et étudiants, etc.) devraient monter en flèche. Ceci ne facilitera certainement pas le déroulement du trimestre.
Nous ne manquerons pas de vous informer des évolutions. Veuillez aussi noter que notre fédération syndicale, la FNEEQ-CSN, a des contacts réguliers avec le ministère de l’Enseignement supérieur.
Nous vous suggérons de bien réfléchir à votre plan de contingence. Réfléchissez à la manière dont vous pourriez basculer votre cours et vos évaluations en mode non présentiel. Ce basculement pourrait survenir n’importe quand pendant le trimestre et possiblement sans préavis.
Regardez vos courriels régulièrement! Le Comité exécutif du SCCC-UQO ne chômera pas pendant la période des fêtes et vous informera dès qu’il aura de nouvelles informations. Malgré l’incertitude, nous espérons que la période des fêtes vous sera agréable!
Le trimestre d’hiver 2022 sera fait majoritairement en présentiel. Toutefois, nous pourrons voir le retour des cours en non-présentiel. À l’origine, ce n’est pas pour des raisons sanitaires, mais plutôt pour endiguer la baisse d’inscriptions que l’Université a décidé d’aller en ce sens. Nous pouvons croire que la flambée des cas de COVID-19 rendront plus populaires ces cours.
Une lettre d’entente a été signée entre l’UQO et le SCCC-UQO en lien avec la possibilité d’avoir de l’assistanat pour le peu d’entre nous qui ont des cours en non‑présentiel. Ainsi, « [L]a personne chargée de cours devant enseigner en non‑présentiel au trimestre d’hiver 2022 (cela inclut les cours dont les examens se feront en présentiel) ayant un groupe-cours composé entre cinquante-et-un (51) et soixante (60) étudiantes et étudiants pourra obtenir vingt (20) heures d’assistanat d’enseignement au taux horaire d’une personne étudiante salariée syndiquée de premier cycle ou, le cas échéant, des heures d’auxiliaire d’enseignement, au prorata du taux horaire d’une personne étudiante salariée syndiquée de premier cycle. » Si cela s’applique à vous, communiquez rapidement avec la direction de votre département pour l’en aviser. Mettez le Syndicat (accueil@sccc-uqo.ca) en copie conforme de votre échange.
La lettre inclut la possibilité de scinder un groupe de 61 personnes. Le nouveau cours devra se donner le même jour à la même heure. Voici le texte : « [..] pour tout groupe-cours en non-présentiel de 1er cycle de soixante-et-un (61) étudiantes et étudiants et plus (incluant les cours dont les examens se feront en présentiel) et pour tout groupe-cours en non-présentiel de 2e cycle de trente (30) étudiantes et étudiants, et plus (incluant les cours dont les examens se feront en présentiel) un dédoublement de groupe sera proposé à la personne chargée de cours visée qui aura le choix d’accepter ou de refuser ce dédoublement. En cas de refus, la personne chargée de cours pourra obtenir quarante-cinq (45) heures d’assistanat d’enseignement au taux horaire d’une personne étudiante salariée syndiquée de premier cycle ou, le cas échéant, des heures d’auxiliaire d’enseignement au prorata du taux horaire d’une personne étudiante salariée syndiquée de premier cycle. »
En ce qui a trait aux fournitures, la liste COVID est maintenant celle qui demeure. Vous pourrez donc vous procurer, entre autres, un ordinateur. Sachez toutefois que cet achat sera imposable. N’hésitez pas à écrire au Syndicat si vous avez des questions sur ces modalités.
Un choix arbitraire des cours en non-présentiel
Comme vous le savez, le Syndicat a dénoncé le fait que les personnes chargées de cours, alors que nous donnons environ 70 % des cours de 1er cycle, n’aient pas participé au choix des cours qui se donneront en non-présentiel à l’hiver 2022.
Ce sont les professeures et professeurs qui ont fait ce choix qu’ils soient directeurs ou directrices de module ou de département. Dans le réseau de l’Université du Québec, ces personnes font toujours partie du Syndicat des professeures et professeurs même s’ils ont des tâches de gestionnaire. Nous le savons, elles ont, dans la plupart des départements ou modules, consulté leurs collègues pour faire les choix, mais pas nous.
Pour protéger la liberté universitaire, la commission Cloutier recommande une solution que le premier ministre François Legault écartait il n’y a pas si longtemps : adopter une loi obligeant les universités à appliquer une série de mesures. Créée dans la foulée de controverses sur l’utilisation du « mot commençant par la lettre n », la commission conclut que les salles de cours ne sont pas des « espaces sécuritaires » (safe spaces) et que « toutes les idées et tous les sujets » peuvent être débattus à l’université.
L’adoption d’une loi est « la seule façon d’assurer, aux yeux des commissaires, qu’il y ait une réelle protection de la liberté universitaire au Québec », a soutenu le président de la commission, Alexandre Cloutier, vice-recteur de l’Université du Québec à Chicoutimi et ex-ministre du Parti québécois, en conférence de presse à Québec, mardi. Selon lui, « le Québec a l’occasion de devenir un des endroits dans le monde où la liberté universitaire est la mieux protégée et où la liberté de circulation des idées sera également la plus reconnue ». Lire la suite…
Officiellement, la négociation débutera le 1er janvier 2022. Toutefois, le Comité de mobilisation a décidé de déployer dès maintenant les premiers outils de visibilité. Avec son slogan « La bienveillance, c’est aussi pour nous », le Comité a décidé d’y aller d’abord avec modération. Le message et les actions évolueront évidemment au fil de la Négociation.
Abribus devant le Cégep de Saint-Jérôme
La campagne actuelle vise plusieurs abribus à proximité des campus de l’UQO, autant à Saint-Jérôme qu’à Gatineau. Comme c’est une habitude depuis plusieurs négociations, notre campagne se distingue par le talent de nos collègues de l’ÉMI, notamment celui de la dessinatrice Myriam Roy et de la graphiste Rosaura Guzman Clunes.
Abribus de la station Taché-UQO à Gatineau
D’autres actions de visibilité seront déployées dès janvier. Restez attentifs!
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