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Un pas de franchi pour la protection de la liberté universitaire

Un pas de franchi pour la protection de la liberté universitaire

Le 14 décembre 2021, la Commission scientifique et technique indépendante sur la reconnaissance de la liberté académique dans le milieu universitaire, appelée également Commission Cloutier, rendait son rapport. C’est avec une grande satisfaction que le SCCC-UQO a pris connaissance de ce rapport. Le Syndicat considère que ce rapport est un bon compromis entre la protection juridique de la liberté universitaire et l’autonomie des universités.

D’abord, la Commission propose d’adopter une loi où sont définies la mission de l’université et la liberté universitaire :

« La mission de l’université consiste en la production et la transmission de connaissances par des activités de recherche, de création, d’enseignement et de services à la collectivité et que l’autonomie universitaire ainsi que la liberté universitaire sont des conditions essentielles à l’accomplissement de cette mission.

La liberté universitaire est le droit, en dehors de toute contrainte doctrinale :

  • à la liberté d’enseignement et de discussion;
  • à la liberté de recherche, de création et de publication;
  • à la liberté d’exprimer son opinion sur l’établissement ou le système au sein duquel travaille le bénéficiaire de cette liberté, de ne pas être soumis à la censure institutionnelle et de participer librement aux activités d’organisations professionnelles ou d’organisations académiques.

Elle devrait s’exercer en conformité avec les normes d’éthique et de rigueur scientifique ».

Nous considérons que ces définitions sont satisfaisantes, notamment en ce qui concerne les balises données au devoir de loyauté. Nous sommes aussi d’accord sur le principe que la salle de cours ne doit pas constituer un espace sécuritaire. C’est plutôt par l’écoute et le respect que doivent se faire les échanges en salle de classe.

Enfin, le Syndicat appuie l’idée d’adopter, dans chacun des établissements, une politique spécifique sur la liberté universitaire ainsi qu’un mécanisme de règlement des contentieux. Rappelons que l’Assemblée générale du SCCC-UQO a déjà adopté un mémoire sur la liberté universitaire. Ainsi, nous sommes déjà prêts à défendre l’intérêt de nos membres sur cette question.

Toutefois, soulignons que la précarité n’a pas été abordée par la Commission Cloutier. Le Syndicat considère qu’il ne peut pas y avoir exercice réel de la liberté universitaire sans sécurité d’emploi. C’est pourquoi nous défendons le principe de stabilisation de l’emploi. 

Variant Omicron : l’Université d’Ottawa repousse le retour en classe au 31 janvier

Les étudiants de l’Université d’Ottawa ne retourneront pas sur le campus le 10 janvier, comme prévu. « La progression fulgurante du variant Omicron » a forcé la direction à reporter cette date au 31 janvier, a annoncé l’établissement postsecondaire par voie de communiqué.

Dans une note du recteur Jacques Frémont, il est spécifié que certains cours seront cependant offerts en présentiel, dans les cas exceptionnels où l’enseignement exige une présence physique.

En ce qui concerne les activités de recherche, elles se poursuivront aussi en présentiel. Lire la suite…

À propos de l’étude comparative annuelle sur la rémunération de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) édition 2021

À propos de l’étude comparative annuelle sur la rémunération de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) édition 2021

Point de vue

Retour sans nostalgie sur un passé syndical revendicateur victorieux et déjà l’annonce de la prochaine priorité de négociation syndicale pour la ronde de 2022-2023…

Année après année, il y a au moins une journée en novembre qui vient, à coup sûr, assombrir le quotidien des salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic au Québec. C’est en effet autour du 30 novembre que l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) publie son étude comparative annuelle de la rémunération des salariéEs de l’administration québécoise par rapport à différentes catégories de salariéEs (secteur privé, administration municipale, fédérale, universitaire et autres). Que nous révèle l’étude de cette année ? Encore une fois, en un seul mot, c’est le même constat : « retard ». Ce retard salarial, qui se répète infatigablement et trop tristement, de manière annuelle, correspond à un véritable supplice qui s’apparente, de plus en plus, au supplice de la goutte d’eau.

Le point « fort » de l’étude comparative de cette année est le suivant :

«  En 2021, la rémunération globale des salariés de l’administration québécoise affiche un retard de 9,4 % par rapport à celle de l’ensemble des autres salariés québécois travaillant dans les entreprises et organisations de 200 employés et plus. »

Quand nous comparons des pommes avec des pommes et des oranges avec des oranges, c’est-à-dire quand nous regardons les écarts entre les salariéEs de l’administration publique du Québec et les salariéEs des autres administrations publiques, les écarts sont les suivants :

Écarts de rémunération globale entre l’administration québécoise et les autres salariés québécois, le privé et le secteur « autre public », en 2021, 2020 et 2012Secteurs comparés avec Écarts de rémunération globalel’administration québécoise 2021 2020 2012 %Autres salariés québécoisPrivé -9,4 -9,2 -6,3« Autre public » -27,5 -28,3 -26,2

De ce tableau, les auteurEs de l’étude dressent le constat suivant :

«  Entre 2020 et 2021, l’écart de rémunération globale est demeuré stable entre les salariés de l’administration québécoise et les autres salariés québécois. Toutefois, entre 2012 et 2021, la situation des employés de l’administration québécoise s’est affaiblie. Les mêmes constats se dégagent de la comparaison des salariés de l’administration québécoise avec ceux du secteur privé. »

Pour ce qui est maintenant plus spécifiquement du « retard salarial dans l’administration québécoise », l’étude nous apprend ceci :

«  l’administration québécoise présente une moyenne salariale inférieure à celle qu’affichent l’ensemble des autres salariés québécois (– 17,6 %) et le secteur privé (– 14,9 %) en 2021. Un accroissement des écarts est observé par rapport à 2020. Par rapport aux salariés des autres secteurs publics, ceux de l’administration québécoise affichent un retard de 24,5 % en 2021. »

« Par ailleurs, dans tous les cas, les écarts salariaux de 2021 sont plus prononcés que ceux de 2012.  »

Il faut rappeler ici que de 2012 à 2021 il n’y a eu aucun décret gouvernemental dans les secteurs public et parapublic au Québec. Ce sont donc bel et bien des ententes négociées entre le Secrétariat du Conseil du trésor et les dirigeantEs et les représentantEs des grandes organisations syndicales qui ont été par la suite recommandées avec enthousiasme dans certains cas par les leaders syndicaux pour adoption par les membres-cotisantEs. Il n’y a, à notre connaissance, que les déléguéEs du Conseil fédéral de la FSSS-CSN qui ont rejeté, dans un premier temps, l’entente de principe dite intersectorielle conclue dans une salle du célébrissime « Bunker » en décembre 2015.

Pour conclure

Devant de telles données, force est de conclure que le retard de la rémunération globale des salariéEs syndiquéEs de l’administration québécoise est bien réel et qu’il ne s’agit pas d’une fabulation de l’esprit. Certaines ententes conclues récemment, pour certaines catégories de salariéEs syndiquéEs, auront peut-être pour effet de minimiser éventuellement des écarts présentement observés. Attendons voir les prochaines études de l’Institut de la statistique avant de conclure quoi que ce soit à ce sujet. Il y a par contre – et il s’agit ici d’une certitude – un certain nombre de salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic qui vont voir cet écart s’accentuer et ces personnes auront en plus à encaisser une véritable chute de leur pouvoir d’achat en raison de la nouvelle poussée inflationniste.

Ce qui peut bien expliquer cet écart

Ce sont bien entendu les décrets de 1982-1983 et de 2005 et aussi les différentes ententes négociées depuis les années quatre-vingt-dix jusqu’à aujourd’hui, qui ont contribué à créer et à maintenir cet écart désavantageux pour les salariéEs syndiquéEs de l’administration québécoise. À ce sujet, l’étude de l’ISQ de cette année lance une flèche empoisonnée autour des ententes conclues depuis 2010 entre le Secrétariat du Conseil du trésor et les organisations syndicales. C’est ainsi que nous décodons la phrase suivante : « Par ailleurs, dans tous les cas, les écarts salariaux de 2021 sont plus prononcés que ceux de 2012. » Rappelons-le, les contrats de travail durant ces années de faible progression salariale pour les salariées syndiquées des secteurs public et parapublic du Québec ont été négociés au rabais et recommandés par les dirigeantEs et représentantEs syndicaux pour adoption par les membres[1].

Nous sortons à peine de la ronde de renouvellement des conventions collectives qui venaient à échéance le 31 mars 2020. Certaines de ces négociations ne sont pas encore terminées. Dans d’autres cas, les ententes conclues entre les parties n’ont pas encore été signées. Plusieurs nouvelles conventions collectives viennent tout juste d’entrer en vigueur. De plus, aucune organisation syndicale n’a effectué (ou rendu public) le bilan de la ronde de négociation 2019-2021. Ajoutons ici que c’est normalement en octobre 2022, c’est-à-dire dans quelques mois, qu’elles auront à transmettre oralement et par écrit à l’État employeur leurs nouvelles demandes pour le prochain contrat de travail qui entrera en vigueur en avril 2023. Les prochains mois donneront donc le tournis à plusieurs personnes dans les secteurs public et parapublic au Québec.

Deux réactions syndicales à l’étude de l’ISQ 2021

Dans le communiqué conjoint qu’ont publié la CSN, la CSQ et la FTQ au sujet de l’étude de l’ISQ, elles nous disent que la prochaine négociation dans les secteurs public et parapublic portera sur l’item du rattrapage salarial, « un rattrapage juste et équitable ».

https://www.pressegauche.org/Rapport-de-l-ISQ-L-Etat-a-la-responsabilite-d-offrir-une-remuneration-plus. Consulté le 5 décembre 2021.

Le Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) pour sa part précise ceci : « Pour atteindre une véritable équité entre les hommes et les femmes, le gouvernement devra offrir de meilleurs salaires à son personnel qui est maintenant majoritairement féminin. »

À quelle hauteur s’élève ce rattrapage nécessaire pour être qualifié de « juste et équitable » ? C’est ce que les directions syndicales nous dévoileront dans quelques mois.

D’hier à demain…

Il va en effet falloir que les parties négociantes dans les secteurs public et parapublic trouvent, tôt ou tard, le moyen pour éliminer ces écarts béants et inacceptables de la rémunération de l’administration québécoise qui sont portés à notre connaissance année après année. Il n’y a pas que les médecins spécialistes, les omnipraticiens, les juges, les procureurEs de la Couronne qui méritent un salaire à la hauteur de la valeur de leur prestation de travail et une rémunération compétitive avec ce qui est versé ailleurs au Canada. Que ce soit dans le secteur privé ou dans le secteur public l’alignement en matière de rémunération doit être : « À travail égal, salaire égal ! » Il en va de même pour l’équité salariale ainsi que la relativité. De plus, il faut comparer principalement des choses qui sont comparables : nous entendons par là que les emplois de l’administration québécoise doivent être comparés aux emplois occupés par d’autres syndiquéEs salariéEs du secteur public (administration municipale et fédérale et entreprises publiques). Plus que jamais également, la pleine protection du pouvoir d’achat doit être absolument assurée, d’autant plus que le ministre des Finances, Monsieur Girard, nous a récemment annoncé que les finances publiques du Québec se portent mieux, beaucoup mieux même, que ce qui était prévu. Étrange, le présent gouvernement distribue des milliards à gauche et à droite et du même souffle il prétend ne pas avoir les sommes nécessaires pour rémunérer adéquatement ses propres salariéEs syndiquéEs. En agissant ainsi, l’État employeur du Québec se comporte avec la vaste majorité de ses salariéEs syndiquéEs, n’ayons pas peur de le dire, en véritable État exploiteur.

https://www.pressegauche.org/Mise-a-jour-economique-du-ministre-Girard-25-novembre-2021. Consulté le 5 décembre 2021.

Une admission qui serait la bienvenue en ce cinquantenaire du Front commun de 1971-1972

Il serait bien que celles et ceux qui ont mis de la pression sur leurs propres membres pour qu’elles et qu’ils votent en faveur des ententes conclues en 2010 et en 2015 reconnaissent que les augmentations salariales paramétriques négociées avec le gouvernement du Québec à ces deux occasions étaient nettement insuffisantes. Cette autocritique serait la bienvenue dans le cadre du cinquantenaire du Front commun de 1971-1972. Un Front commun syndical qui a obtenu, à l’époque, la satisfaction à plusieurs de ses revendications monétaires et normatives. Ce qui ne s’est pas vraiment produit depuis trop longtemps dans ces deux secteurs vitaux de notre société. Secteurs qui emploient autour de 550 000 salariéEs syndiquéEs qui sont à environ 75% des femmes. Il est bien à l’occasion de célébrer ses victoires, tout comme d’ailleurs de reconnaître ses erreurs. Il s’agit là même et nous osons l’affirmer, d’un signe de grandeur.

https://statistique.quebec.ca/fr/communique/remuneration-globale-des-employes-de-ladministration-quebecoise-la-parite-avec-le-prive-mais-des-ecarts-avec-les-autres-secteurs-publics. Consulté le 5 décembre 2021.

Yvan Perrier
Chargé de cours en relations industrielles

[1] Le contrat de travail de 2010 à 2015 a généré au total des augmentations paramétriques de 7,5% pour cinq ans. Pour ce qui est de celui qui a été en vigueur de 2015 à 2020, il incluait les augmentations paramétriques suivantes : 0% en 2015, 1,5% en 2016, 1,75% en 2017, 2% en 2018 et 0% en 2019, soit 5,25% au total pour cinq ans toujours. Il faut préciser que pour l’année 2019, une nouvelle échelle de traitement prévoyait une majoration salariale d’environ 2,5% entrait en vigueur et certaines catégories de salariéEs ont profité également d’un ajustement à la hausse en lien avec la relativité salariale. Pour la période couverte par les années 2020 à 2023, plusieurs salariéEs syndiquéEs des secteurs public et parapublic n’auront droit qu’à un maigre 6% d’augmentation salariale pour trois ans (2% en 2020, 2% en 2021 et 2% en 2022).

Coupe de professeurs à l’UQO: le syndicat demande l’intervention du c.a.

Le Syndicat des professeures et professeurs de l’Université du Québec en Outaouais (SPUQO) qualifie de «dérive inquiétante» la volonté de la direction de l’établissement de vouloir abolir trois postes de professeurs et demande au conseil d’administration de l’UQO d’intervenir.

Dans une sortie publique effectuée jeudi par le biais d’un communiqué de presse, le SPUQO fait valoir que 10 postes de professeurs ont été supprimés à l’UQO depuis 2019.  

Le syndicat indique que le conseil d’administration doit prendre position sur l’abolition de trois postes supplémentaires de professeurs, le 6 décembre prochain, à la suite d’une recommandation du vice-recteur à l’enseignement et à la réussite de l’UQO. Lire la suite…

La mobilisation de la prochaine négociation se met en place

La mobilisation de la prochaine négociation se met en place

Dans moins d’un mois, la négociation pour une huitième Convention collective débutera. Qui dit négociation dit aussi mobilisation. C’est ainsi que l’Assemblée générale du SCCC-UQO a élu un Comité de mobilisation expérimenté, imaginatif et dynamique. Les premiers outils de mobilisation ont été déployés la semaine dernière. Avec un dessin de Myriam, un graphisme de Rosaura et de l’huile de coude de Nicolas, des macarons ont été fabriqués. Les chargées et chargés de cours auront même un choix de trois couleurs! Une première distribution a été effectuée lors du traditionnel party de Noël du Syndicat.

Par ailleurs, des affiches ont été produites. Elles seront déployées progressivement sur les trois campus. D’autres actions de visibilité suivront d’ici les vacances hivernales.

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La grève des CPE et nous

La grève des CPE et nous

Depuis le 1er décembre, les Centres de la petite enfance (CPE) dont les travailleuses et les travailleurs sont affiliés à la CSN sont en grève générale illimitée. Dès jeudi, leurs collègues affiliés à la CSQ et à la FTQ pourraient emboîter le pas. Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO) aimerait donner son appui à ce mouvement.

Les CPE font partie intégrante de notre système éducatif. Leur présence participe à la démocratisation de l’éducation et à la conciliation travail-famille. Leur création avait permis à de nombreuses femmes d’intégrer le monde du travail. Par ailleurs, les différents corps de métiers des CPE sont à prédominance féminine. Nous considérons qu’elles devraient être reconnues à leur juste valeur.

Le SCCC-UQO tient aussi à dénoncer les tentatives de division faites par le gouvernement Legault qui n’offre des augmentations salariales substantielles qu’aux éducatrices et aux éducateurs. Les travailleuses et travailleurs syndiqués ont démontré qu’ils étaient solidaires et ont privilégié l’intérêt collectif. Nous leur levons notre chapeau!

Et les chargées et les chargés de cours?

Toute grève amène des inconvénients. La direction de l’UQO nous demande notre bienveillance envers les étudiantes et les étudiants devant garder leurs enfants à la maison. Le SCCC-UQO est convaincu que ses membres agiront avec diligence en ce sens.

Rappelons à l’UQO que de nombreuses personnes chargées de cours sont aussi des parents et font face à cette situation. Pour l’anecdote, deux membres de l’Exécutif syndical gardent, aujourd’hui, leurs enfants à la maison. Nous espérons, encore une fois, que cette bienveillance sera réciproque.

Nous aimerions rappeler que la Loi sur les normes du travail prévoit 10 jours de congé par année pour raison familiale, dont deux rémunérés. Que ce soit pour un rendez-vous médical des enfants, un isolement lié à la COVID-19 ou une grève de CPE, vous pouvez demander ces congés. De plus, si vous ne pouvez vous déplacer à l’UQO pour des raisons familiales, mais qu’il vous est possible de donner votre cours en non-présentiel, vous pouvez le proposer à la direction de votre département. Mettez le Syndicat en copie conforme de vos échanges (accueil@sccc-uqo.ca).

En terminant, mentionnons que nous vivons une situation difficile depuis près de deux ans. Une grève des CPE peut accentuer une détresse psychologique déjà présente. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à contacter le Service d’aide aux employées et employés de l’UQO. Sous certaines conditions, vous pourriez avoir accès à de l’aide psychosociale gratuite et confidentielle, autant pour vous que pour les membres de votre famille. N’hésitez pas à contacter le Syndicat si vous avez des questions! 

La bienveillance, c’est aussi pour nous!

La bienveillance, c’est aussi pour nous!

Le 22 novembre est la Journée nationale des chargées et chargés de cours. Cette année, la Journée a été soulignée par un forum virtuel consacré à notre corps d’emploi. Danielle McCann, ministre de l’Enseignement supérieur, et Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec, étaient notamment présents. Le SCCC-UQO y était bien représenté. Marie-Josée Bourget et Nicolas Harvey ont notamment fait une présentation.

Le soir, le SCCC-UQO tenait son Assemblée générale extraordinaire. Les membres ont ainsi pu adopter les axes de négociation. Le Comité de négociation est donc prêt à négocier. De plus, le Syndicat a officiellement lancé sa campagne de mobilisation. Le thème de la négociation de la huitième Convention collective sera : La bienveillance, c’est aussi pour nous! L’affiche de négociation a été dévoilée. Des actions de visibilité commenceront dès le mois de novembre 2021! 

Encore une fois, nous avons eu recours au talent de nos membres. Le dessin est signé Myriam Roy et le graphisme, Rosaura Guzman Clunes, toutes deux chargées de cours à l’École multidisciplinaire de l’image de l’UQO.

Les chargés de cours occupent une profession essentielle, mais mal reconnue

La présence de chargés de cours dans les universités québécoises ne date pas d’hier. Aujourd’hui, on en dénombre environ 11 000, également répartis entre hommes et femmes. Une contribution non négligeable à l’enseignement universitaire, mais pas pour autant appréciée à sa juste valeur, déplore la FNEEQ.

Malgré l’ampleur et la qualité de leur contribution, et le fait qu’ils sont partie prenante du corps enseignant, les chargés de cours ne font pas partie du corps professoral permanent. « Ce sont des enseignants à statut précaire, parce que sont tous des employés contractuels, dont chaque contrat est habituellement d’une durée de 15 semaines », souligne Christine Gauthier, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN).

De plus, le profil des chargés de cours a beaucoup évolué au fil des ans. Et bien que la plupart d’entre eux enseignent toujours au premier cycle, aujourd’hui, la grande majorité détient une maîtrise, 43 % une scolarité de doctorat et 23 % un doctorat. Fini donc le temps où ces derniers étaient, dans leur très grande majorité, encore étudiants. Lire la suite…

Étude sur les conséquences de la pandémie sur la santé globale des étudiant⸱e⸱s des populations universitaires

Étude sur les conséquences de la pandémie sur la santé globale des étudiant⸱e⸱s des populations universitaires

La phase 4 de notre étude démarre ! Elle a lieu du 1er novembre 2021 au 3 décembre 2021.Elle s’adresse à tous les étudiant⸱s et les employé⸱s du réseau de l’Université du Québec et de Polytechnique Montréal. Il n’est pas nécessaire d’avoir participé aux phases antérieures de l’étude pour compléter ce sondage !

Pour participer à cette étude approuvée par les Comité d’éthique de la recherche de l’Université du Québec à Chicoutimi (2020-491) et de Polytechnique Montréal (CER-2021-28P) :

𝗣𝗮𝗿𝘁𝗶𝗰𝗶𝗽𝗲𝘇 𝗲𝗻 𝗹𝗶𝗴𝗻𝗲

Lien : https://sondages.uqac.ca/index.php/346885?lang=fr.

𝑉𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑜𝑢𝑟𝑟𝑖𝑒𝑧 𝑔𝑎𝑔𝑛𝑒𝑟 𝑙’𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑒𝑠 10 𝑐𝑎𝑟𝑡𝑒𝑠-𝑐𝑎𝑑𝑒𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 50$

𝗥𝗲𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁𝘀

Co-chercheure site UQO

Josée Grenier, Ph.D.

Josee.grenier@uqo.ca