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Bon voyage Michel!

Bon voyage Michel!

C’est avec une très grande tristesse que nous avons appris le décès de Michel Hébert
survenu le vendredi 22 octobre dernier. Il a été l’un des membres fondateurs de notre
Syndicat. Combattant de première heure, il était toujours prêt à défendre la place et les
droits des personnes chargées de cours.

C ’est grâce à Michel si je suis impliquée au Syndicat. Dès ma première charge de cours
en 1993 à l’Université du Québec à Hull (SCCC-UQAH), Michel voulait que je m’y
implique. Il désirait que je fasse profiter le SCCC-UQAH de mon expérience de chargée
de cours depuis un peu plus de sept ans à l’Université Laval et professeure à temps
partiel à l’Université d’Ottawa depuis trois ans. Étant donné que mes trois enfants
étaient trop petits, j’ai dit à Michel que j’attendrais quelques années.

Par la suite, tous les ans, il me téléphonait et réitérait sa demande. Tout le monde qui
connaît Michel sait qu’il était persévérant et que ce n’était pas un refus qui l’arrêtait.
C’est donc en 1997 que j’ai finalement accepté l’offre de Michel. Il voulait que je fasse
partie du Comité de négociation qui avait commencé ses travaux deux ans plus tôt et
qui comptait trois hommes en double emploi. Il tenait à ce qu’une femme fasse partie
de ce Comité et qu’une personne représentant celles qui vivaient de leurs charges de
cours soit de l’équipe syndicale.

Syndicaliste convaincu, notre Premier Président a été tant délégué du Module que
délégué du Département des relations industrielles. Cela lui conférait le statut de
membre du Conseil syndical. À moins de situations extraordinaires, il participait aux
réunions du Conseil syndical ainsi qu’à celles de l’Assemblée générale. Le Syndicat des
chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO)
pouvait compter sur lui pour toutes actions qu’il entreprenait.

Dans mes premières années à la Présidence de même que dans ces dernières, il ne
manquait pas de me communiquer toute irrégularité, toute injustice ou même de
prendre le temps de me dire de bons mots sur notre travail syndical, et ce, même s’il
avait pris sa retraite. Passionné des voyages, Michel a presque fait le tour du monde. Il
aura eu une belle vie. Trop tôt toutefois, il commence son plus long voyage.

Marie-Josée Bourget
Présidente

Appel d’offre : Formation collective sur l’animation de débats en salle de classe

Appel d’offre : Formation collective sur l’animation de débats en salle de classe

Le Comité de perfectionnement recherche une personne chargée de cours pour offrir une formation sur l’animation de débats en salle de classe. Considérant le contexte sanitaire, la formation se donnera à l’automne 2021 en vidéoconférence. Par ailleurs, l’animation de débats en salle de cours virtuelle devra être abordée dans la formation.

La formation devra notamment inclure :

  • Le conflit cognitif comme mode d’acquisition des connaissances.
  • La controverse comme outil d’engagement.
  • La neutralité de l’enseignante ou de l’enseignant dans l’animation des débats.
  • Les stratégies pour éviter les groupes léthargiques, notamment celles et ceux qui participent « trop » et « pas assez ».
  • Les outils pédagogiques et techniques pour favoriser le débat : groupes de discussions, jeux de rôles, sondages, wikis, forums de discussions, etc.
  • Les techniques pour éviter les conflits relationnels et instaurer une éthique dans le débat.
  • Les pistes pour insérer le débat dans l’évaluation des connaissances.

Conditions :

  • Être une personne chargée de cours ayant terminé sa période de probation
  • Avoir des connaissances ou une expérience en la matière
  • Avoir une bonne maîtrise de la plateforme Zoom
  • Avoir une très bonne maîtrise du français oral et écrit

La rémunération de la formatrice ou du formateur sera de 750 $ pour chaque séance de trois heures. Deux séances seront prévues à l’automne 2021. Selon la demande et le budget, il est possible que cette formation soit redonnée ensuite.

Les personnes intéressées doivent rédiger un plan de la formation d’un maximum de 1000 mots. Elles devront également faire parvenir leur curriculum vitæ aux adresses suivantes : accueil@sccc-uqo.ca et dga@uqo.ca.

Date limite : vendredi 5 novembre à 16 h.

Comité de sélection : Quatre postes à pourvoir

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (SCCC-UQO)
est à la recherche de quatre personnes pour agir comme membres des comités de sélection en vertu de la clause 13.06 a) de la Convention collective. Une personne agira comme coordonnatrice des représentations aux Comités de sélection et sera de toute provenance, deux personnes seront en provenance de Gatineau et une personne sera en provenance de Saint-Jérôme. Tous ces postes ne sont pas cumulables. Toutefois, une personne pourrait postuler comme coordonnatrice et comme simple membre, et ce, au cas où elle ne serait pas retenue pour le premier. Ces postes sont d’une durée de près de deux ans. Ils seront effectifs au moment de la nomination et jusqu’au31 mars 2023.

Tâches reliées aux postesSous la responsabilité de la personne vice-présidente à la Convention collective, les personnesdevront participer aux comités de sélection et ainsi :

– Vérifier si les documents en lien avec les mises en candidature sont conformes (lettre de candidature, curriculum vitæ, exigences de qualification pour l’enseignement et autres)

– S’assurer du bon déroulement de l’entrevue- Aviser la personne coordonnatrice ou celle au poste de vice-présidence à la Convention collective de toute anomalie.

Tâches spécifiques reliées au poste de coordonnatrice ou de coordonnateurEn plus des tâches énumérées ci-haut, la personne coordonnatrice sera la personne-ressource qui aura les communications avec les divers départements. En général, ce sera elle qui participera aux comités de sélection. Dans le cas contraire, elle communiquera avec une des trois autres personnes pour se faire remplacer.

Exigences reliées aux postesLes candidates et candidats doivent :

– Être chargées ou chargés de cours depuis au moins 5 ans ou avoir cumulé plus de 15 points d’ancienneté

– Être disponibles pendant le jour et avec peu de temps d’avis- Avoir une certaine expérience en relations de travail (serait un atout)

– Avoir une excellente maîtrise du français parlé et écrit


Rémunération
Ces postes sont rémunérés en fonction de l’article 13.06 de la Convention collective. La rémunération correspond à 1/150 e de charge de cours par heure de rencontre du Comité de sélection. Cette rémunération se fait par l’Employeur. La personne coordonnatrice sera rémunérée par le Syndicat à raison de 1/150 e de la charge de cours par heure de travail.

Les personnes intéressées par ces postes et satisfaisant aux exigences doivent faire parvenir leur curriculum vitæ de deux (2) pages maximum avec une lettre de candidature au plus tard le25 octobre 2021 par courriel à marie-josee.bourget@sccc-uqo.ca.

Les inscriptions se maintiennent, sauf à l’UQAM

Le pire de la tempête pandémique semble passé dans les universités. Le nombre d’étudiants inscrits dans les établissements d’enseignement supérieur est relativement stable, en légère hausse de 0,6 % par rapport à l’automne 2020, à l’exception de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), où l’effectif a baissé de 8 % au baccalauréat.

Selon les chiffres obtenus par Le Devoir, l’UQAM apparaît comme une anomalie dans le portrait plutôt encourageant des inscriptions dans les 18 universités québécoises. Seule l’Université du Québec en Outaouais (UQO) signale une baisse comparable de son effectif étudiant, en plein retour du présentiel sur les campus après un an et demi d’enseignement à distance.

À l’échelle du Québec, la hausse minime des inscriptions est attribuable aux deuxième et troisième cycles (5,4 % et 4,2 %). L’effectif étudiant a baissé de 1 % au premier cycle. Un total de 317 000 étudiants sont inscrits cet automne à l’université, dont les deux tiers à temps plein. Lire la suite…

Une association de professeurs dénonce le surplus budgétaire de l’Université d’Ottawa

L’Université d’Ottawa a enregistré un excédent budgétaire de 41,7 millions de dollars pour l’année scolaire 2020-2021, selon son plus récent état financier, une situation que qualifie d’«inacceptable» l’Association des professeurs à temps partiel de l’Université d’Ottawa (APTPUO).

«Les professeurs à temps partiel ont fait de nombreux sacrifices pour adapter leurs cours présentiels à un milieu virtuel. Nous sommes restés résilients, malgré un soutien et une formation technologiques limités et une rémunération insuffisante, afin d’offrir la meilleure éducation possible à nos étudiants», dénonce l’APTPUO dans une déclaration écrite. 

«Nos membres sont stressés, surchargés de travail et, surtout, sous-payés. Tout excédent devrait, en premier lieu, être utilisé pour réduire de manière significative la taille des classes et les inégalités dans nos rangs.» Lire la suite…

La CAQ ne ferme pas la porte à l’utilisation d’Antidote au cégep

La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, se dit ouverte à examiner toutes les pistes de solution pour améliorer la maîtrise du français des cégépiens, y compris le recours à un logiciel de correction pour réaliser l’épreuve uniforme de français.

Le Journal rapportait lundi que la Fédération des cégeps propose d’aller de l’avant avec une telle mesure, qui ne fait pas l’unanimité parmi les experts, alors que le quart des cégépiens échouent en orthographe lors de cette évaluation.

La ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann a annoncé récemment la création d’un groupe de travail qui a pour mandat de proposer des solutions afin d’améliorer la qualité du français au collégial, puisque les résultats «ne sont pas à la hauteur», a-t-elle affirmé. Lire la suite…

Le SCCC-UQO fait l’acquisition d’une presse à macarons

Le SCCC-UQO fait l’acquisition d’une presse à macarons

À l’approche de la prochaine négociation, le Syndicat a décidé de faire l’acquisition d’une presse à macarons. Ainsi, il sera désormais plus facile de faire des campagnes de visibilité. En quelques minutes, des centaines de macarons pourront être produits. Des campagnes de visibilité éclair pourront être facilitées.

Les membres de Comité de négociation travaillent déjà sur un slogan et un visuel de mobilisation. Les avancées de la mobilisation pourront être présentées à l’Assemblée générale du 22 novembre.

Rappelons que la Convention collective actuelle vient à échéance le 31 décembre 2021. Le Comité de négociation pourra compter sur des outils de mobilisation efficaces!

Assemblée générale du 18 octobre : les candidatures sont connues

Une Assemblée générale se tiendra en vidéoconférence le 18 octobre à 18 h. Veuillez vous inscrire sur Zoom à l’adresse suivante :

https://uqo.zoom.us/meeting/register/tZcrf-qvqjMsH9KvaWvFhhbAyt910VsYhqUd

Par ailleurs, les personnes souhaitant faire acte de candidature avaient jusqu’au 13 octobre à 16 h. Les candidatures reçues sont :

Commission des études (un poste) : Nicolas Harvey

Comité d’orientation académique du site Web : Aucune candidature reçue dans les délais

Personne substitue au Comité institutionnel du développement durable : Aucune candidature reçue dans les délais

Veuillez noter que nous avons reçu, hors délais, une candidature au Comité d’orientation académique du site Web. Cette personne, tout comme les autres membres, pourront faire acte de candidature séance tenante. Ceci s’applique également pour le Comité institutionnel du développement durable (personne substitue).

Enfin, mentionnons qu’un autre poste sera à combler à la Commission des études à l’Assemblée générale de novembre.

La Haute Direction de l’UQO joue la carte de la confrontation

La Haute Direction de l’UQO joue la carte de la confrontation

Depuis le début de la pandémie, le SCCC-UQO a démontré qu’il pouvait être conciliant pour assurer la poursuite du service public. Chaque trimestre, le Syndicat a négocié une lettre d’entente en faisant des compromis, notamment d’un point de vue salarial. En effet, à l’UQO, la surcharge de travail n’a jamais été reconnue dans l’enseignement en non-présentiel. Cependant, depuis le début du trimestre d’automne 2021, les communications se détériorent avec la Haute Direction.

Rappelons que l’Université a d’abord refusé de négocier une nouvelle lettre d’entente pour encadrer le trimestre d’automne. Ensuite, elle a décidé unilatéralement de maintenir l’évaluation des enseignements malgré le contexte. Pis encore, cette évaluation se ferait en ligne malgré que les cours se font en salle de classe, décision encore unilatérale de l’Employeur. Par ailleurs, l’Université refuse de transmettre le formulaire T-2200 sans nous fournir le rapport du fiscaliste pour fins de contre-expertise. 

Pour l’hiver 2022, la Rectrice a annoncé que des cours seront enseignés en non-présentiel. Les personnes chargées de cours ne seront pas consultées sur le choix de ces cours, et ce, même si elles donnent près de 70 % des cours de premier cycle.

Hier, l’Université est allée plus loin en faisant un appel d’intérêt pour participer à des groupes de travail pour la planification stratégique 2021-2026. Ainsi, l’Université souhaite choisir de manière autoritaire les personnes chargées de cours qui participeront à ces groupes. Cette pratique va à l’encontre de nos pratiques et nos valeurs. Le SCCC-UQO est une organisation démocratique, et les représentantes et les représentants sont toujours élus.

Il semblerait que la Direction de l’UQO n’apprenne pas de ses erreurs. L’Administration Harrisson avait nommé des personnes chargées de cours sans passer par nos instances à deux reprises. D’abord, au comité E3. Ensuite, aux sous-comités dépendant du Comité consultatifs sur les violences à caractère sexuel. Dans les deux cas, cela s’était très mal terminé. Nous vous invitons à lire les articles suivants :

Pour une UQO plus humaine

Retour sur la controverse vestimentaire de l’UQO

Boycottage massif de la consultation sur les violences sexuelles

Nous considérons que l’UQO n’a aucun intérêt à agir de la sorte. La cooptation est-elle vraiment utile pour avoir des instances diversifiées? Une chose est certaine, la Haute Direction est actuellement dans un dangereux processus de déconnexion vis-à-vis de sa communauté.

Il semblerait que les vœux de bienveillance, maintes fois répétés depuis 18 mois, soient tombés en désuétude. Certains diront que la bienveillance n’a jamais été dirigée vers les personnes chargées de cours. Une chose est certaine : la prochaine négociation de la Convention collective sera difficile. Le Syndicat sera prêt!

Formulaires d’impôt : retour à la case départ

Formulaires d’impôt : retour à la case départ

C’est avec stupéfaction que le Syndicat a appris que l’UQO refusait de délivrer le formulaire fiscal T-2200 pour l’établissement d’un bureau à domicile. En effet, la pénurie de bureaux fait en sorte qu’une personne chargée de cours ne peut travailler dans les locaux de l’Employeur. À Saint-Jérôme, environ 200 personnes chargées de cours se partagent deux bureaux! Nous pouvons ainsi dire que l’Employeur nous oblige à travailler de la maison. Nos membres doivent ainsi dédier une pièce de leur logement et l’équiper pour leur travail. Il est ainsi légitime de demander une déduction fiscale.

Depuis mars 2018 que le Syndicat demande ce formulaire. L’Employeur avait d’abord refusé notre demande invoquant une fausse information : les autres universités du réseau de l’Université du Québec n’émettent pas le formulaire. Tout à fait faux! Depuis longtemps, nos collègues de l’UQAM, tout comme ceux de l’Université d’Ottawa et de l’Université de Montréal, reçoivent le formulaire T-2200. 

À l’automne 2019 et à l’hiver 2020, le SCCC-UQO a amorcé des moyens de visibilité. Une publicité a été achetée dans le journal Le Droit. Par la suite, nous avons acheté de la publicité sur les autobus à Gatineau et à Saint-Jérôme. Nous avons toutefois suspendu ces moyens de visibilité avec l’arrivée de la pandémie bien que nous en avions planifié de nouveaux. En effet, pour l’année fiscale 2020, l’UQO a consenti à délivrer le fameux formulaire à tous ses employées et ses employés.

En septembre 2021, la direction de l’UQO a annoncé au Syndicat qu’elle n’allait pas délivrer ce formulaire pour l’année fiscale 2021. Elle argumente qu’un rapport d’un fiscaliste irait dans le sens inverse. Évidemment, elle n’a pas transmis ce rapport au Syndicat pour contre-expertise. De surcroît, la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) a commandé un rapport qui nous donne raison sur toute la ligne.

En somme, nous pouvons constater que l’UQO manque clairement de considération pour ses travailleuses et ses travailleurs précaires. L’Université ne joue pas la carte de la transparence et elle devra s’attendre à une accélération des moyens de visibilité!